Située à l'est du bassin parisien, l'Argonne est une région naturelle qui s'étend sur la Marne, les Ardennes et la Meuse. Parsemée d'étangs et de vastes forêts, l'Argonne constitue une véritable forteresse naturelle propice à une faune et une flore préservées, avec des villages pittoresques aux maisons à pans de bois et torchis.
Notre forêt d'Argonne offre une palette de sensations, de couleurs, de rythmes, d'odeurs, de bruits, qui permettront d'aiguiser vos sens.
56 km
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max. 300 m
min. 139 m
604 m
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Styles : DécouverteÀ la campagneForêt Public : Cyclistes Thématiques : PatrimoineTourisme de mémoire |
Prendre la direction d'Auzéville-en-Argonne.
A Auzéville-en-Argonne, prendre à droite en direction de Beaulieu-en-Argonne.
Prendre la descente vers Seuil d'Argonne par la D2b. Attention à la descente à 14%.
Au carrefour, prendre à droite vers Les Islettes
Prendre la direction de Varennes-en-Argonne, toujours par la vallée de la Biesme.
Arrivé au Four de Paris, hameau détruit lors de la Première Guerre Mondiale, prendre à droite vers Varennes-en-Argonne. Longue montée en forêt en pente douce.
Au sommet de la montée, prendre direction la Haute-Chevauchée.
Prendre à gauche la descente vers Lochères.
Après Lochères, prendre la direction de Clermont-en-Argonne.
La naissance de Beaulieu-en-Argonne est liée à l’histoire d’un ecclésiastique venu d’écosse, Saint-Rodingue, nommé vulgairement Saint-Rouin qui fût à l’origine de la construction de l’Abbaye de Beaulieu au 7ème siècle. Après avoir vécu deux ans sous la discipline de Saint-Paul avant qu’il ne devienne évêque de Verdun, il se retira en forêt d’Argonne, en un bois nommé Vaslogium. C’était un lieu très solitaire, et le Saint n’y eut d’autre compagnie que quelques disciples qui le suivirent et se logèrent dans des cellules qu’ils se bâtirent de feuillage et de branches d’arbres, s’exerçant dans la pratique de la vie religieuse dans une extrême pauvreté. Austrasius, seigneur de Waly et de cette forêt, fâché de ce que ces étrangers se fussent établis dans ce terrain sans sa permission, envoya ses gens qui les en chassèrent. Saint-Rouin céda humblement et se mit en chemin pour aller à Rome visiter les tombeaux des Saints Apôtres. A son retour, il fut appelé par Austrasius dont la famille était tombée gravement malade et qui considérait cela comme une punition divine. Saint-Rouin le guérit par ses prières et Austrasius, par reconnaissance, lui donna le terrain où il avait commencé à s’établir et lui permit d’y bâtir un monastère. Saint-Rouin, après avoir bien établi son monastère pour le spirituel et le temporel, se retira dans son ermitage de Bonneval pour y passer les dernières années de sa vie. Il mourut vers l’an 680. Il fut rapporté à Beaulieu et enterré devant l’Autel de Saint-Jean l’évangéliste. On célèbre sa fête le 17 septembre.
Situé au milieu des bois dans le Val de Biesme, l'ermitage de Saint-Rouin est un haut lieu de l'Argonne. Insolite, cette chapelle moderne, bloc cubique et irrégulier de béton gris, repose sur des pilotis évoquant la verticalité de l'environnement arboré. Le père Rayssiguier, collaborateur de Matisse à la chapelle de Vence, en établit les plans pour remplacer l'ancienne chapelle, en s'inspirant des théories de Le Corbusier. À l'intérieur, les tons sont clairs et contrastent avec les vitraux aux couleurs chaudes, dessinés par une jeune artiste japonaise, Kimié Bando. Stationnement des camping-cars autorisé jour et nuit !
Situé sur la rive droite de la Biesme et dans un agréable décor de collines boisées, le village des Islettes tient son nom de la configuration et de l’hydrographie particulière du terrain, parsemé d’étangs naturels et artificiels. Le village, assez jeune, vit le jour à l’installation des verreries dans la région de Futeau. De nombreux hameaux se formèrent, constituant la commune des Islettes. Abritant tour à tour verreries, tuileries et faïenceries, mais aussi centre de commerce de bois et de fourrage, la commune est fortement marquée par un artisanat varié. Aujourd’hui pourtant, on associe essentiellement les Islettes au verre et à la faïence. Les assiettes et les plats des Islettes sont d’ailleurs très recherchés. La verrerie des Islettes doit son origine à la forge BAILLET et fut la seule à subsister en Argonne jusqu’en 1936. Après une période faste, dès le 17ème siècle, la verrerie Argonnaise connaît des difficultés. Entre autres tentatives de reconversion, beaucoup de verreries se spécialisent dans la fabrication de bouteilles, destinées soit au vin mousseux de Champagne, soit à l’eau de vie. Pendant tout le 18ème siècle, la verrerie dépendra des fluctuations du marché du vin. La Révolution va accélérer la disparition des usines marginales. Pressentant la prochaine évolution industrielle, l’un des deux derniers verriers d’Argonne choisit de s’installer aux Islettes (1870), du fait de la proximité de la voie ferrée. Après la mort d'Eugène de Granrut, l'usine des Islettes va seule subsister en Argonne, rachetée par Louis du Granrut, successeur des demoiselles de Parfonrut, qui ferme les Sénades vers 1910. Après la Première Guerre Mondiale, elle est remise à feu dès 1919. La fabrication des bouteilles est automatisée, de nouvelles productions sont lancées (isolateurs électriques, bocaux de conserves Idéale). Hélas, victime de la crise économique des années trente, où seules les usines les mieux placées réussissent à survivre, et ses fours ayant subi de graves avaries, elle doit s'éteindre en 1936.
Fondée vers 1120, l'abbaye de Lachalade, est la seule abbaye cistercienne encore conservée dans l'Est de la France. Outre l'église, découvrez cette abbaye comprenant deux corps de bâtiments en équerre dont le premier est situé dans le prolongement du transept. Il a conservé presque intact une galerie du cloître et diverses pièces. L'autre aile du bâtiment laisse apparaître la forme des arcades de la galerie du cloître transformée après 1791 en logis d'habitation. Aujourd'hui, seule l'église du 14ème siècle peut se visiter. Bâtie sur le plan traditionnel des premières abbayes cisterciennes, elle subira cependant l'influence de l'art gothique. Le chœur pentagonal, inondé de lumière par de hautes fenêtres, est flanqué de part et d'autre de chapelles qui forment les bras du transept. Au cours de l'histoire, l'abbaye a souffert des guerres ainsi que des pillages. Au 19ème siècle, c'est par la volonté de l'abbé Chaput que l'église sera restaurée et que sera mise en place la grande rosace du 15ème siècle en provenance de l'ancienne abbaye bénédictine de Saint-Vanne de Verdun.
L'ossuaire est constitué d'une pierre de 9 mètres de haut, le buste d'un poilu se trouve en son sommet. Il contient les restes d'environ 10 000 soldats inconnus, toutes nations confondues. Le monument est dédié aux 15 000 morts français et alliés tombés en Argonne.
Le Cimetière de la Forestière est situé au cœur de la forêt d'Argonne : 2 200 poilus de la Première Guerre mondiale y reposent ! La particularité de ce cimetière, c'est le seul en France à être fleuri d'hortensias.
Monsieur Lorang a exercé son métier de garde forestier dans la forêt d'Argonne. Ce chêne lui rend hommage.
Le Lieutenant Robert Armand Marie de Courson de la Villeneuve est issu d’une vieille famille bretonne, fortement liée à l’histoire de France. Elle compte en effet, de nombreux hommes de guerre depuis le Croisé Robert de Courson qui combattu en 1249 jusqu’aux officiers ayant participés aux différents conflits du 20ème siècle. Robert Armand Marie de Courson de la Villeneuve est né le 29 mai 1878 à Tours dans l’Indre-et-Loire. A l’âge de 18 ans, il choisit de s’engager comme simple soldat au 43ème de Ligne avant d’entrer à l’École Militaire d’Infanterie. Il en sort officier en 1902 et intègre les rangs du 82ème Régiment d’Infanterie de Montargis. Il épouse, la même année, Mademoiselle Peslin Madeleine avec qui il aura quatre enfants : Hubert, Jacqueline, Brigitte et Colette. Le Lieutenant commandera un temps la 8ème Compagnie du 82ème Régiment d’Infanterie. Le 3 août 1914, l’Allemagne déclare la guerre à la France et dans les jours qui suivent toute l’Europe plonge dans le chaos. Le Lieutenant de Courson commande alors la Section de Mitrailleuses du 2ème Bataillon du 82ème Régiment d’Infanterie.
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