Cette boucle ponctuée par de nombreux espaces verts propices à la détente relie 19 sites remarquables aux portes de Rouen. Autrefois réserve de chasse des Ducs de Normandie, la boucle du Rouvray a connu depuis le XIXè siècle de profondes transformations liées à l'industrialisation et à l'urbanisation. Le paysage et l'histoire de la rive gauche restent fortement marqués par l'implantation des usines textiles, chimiques et métallurgiques, qui s'est accompagnée de la construction de cités ouvrières. Malgré ces évolutions, les communes de la rive gauche ont fait la part belle à la nature et aux jardins.
16 km
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max. 45 m
min. 4 m
41 m
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Accessibilité | ||||
Style : En ville Public : Randonneurs occasionnels |
Cet itinéraire n'est pas balisé. Il est recommandé de télécharger le fichier gps pour se repérer sans difficulté. Le patrimoine végétal qui se compose de près de 5600 espèces de végétaux et d’arbres venus des cinq continents constitue le principal attrait du jardin des plantes, mais celui-ci recèle également diverses curiosités architecturales et décoratives: serres, grange pressoir, kiosque à musique, volières, plans d'eau, statues...
Nombreuses à Rouen au début du XXème siècle, les casernes vont peu à peu disparaître du paysage urbain au fur et à mesure de la réorganisation de l’armée française. La caserne Pélissier aujourd’hui démilitarisée demeure le témoignage le plus imposant du passé militaire de la ville.
Dernier couvent des Chartreux créé avant la disparition de l’ordre sous la Révolution, la Chartreuse Saint-Julien édifiée entre le XVIIème et le XVIIIème siècle demeure, malgré les destructions subies, un beau témoignage de la vie monastique.
Situé au cœur de la commune de Petit-Quevilly, le square Marcel-PAUL possède une longue histoire intimement liée à son passé industriel. Resté longtemps inaccessible, cet espace de nature réaménagé en 2008 se veut dorénavant un lieu de vie ouvert sur la ville où toutes les générations de Quevillais peuvent se retrouver.
Dénommée du nom du chimiste français Eugène Chevreul, cette école est l’exemple type des établissements scolaires construits dans la foulée de la loi de Jules ferry de 1882 sur l’école primaire obligatoire et laïque.
Le développement de l’industrie dans l’agglomération rouennaise au XIXe siècle s’accompagne de la mise en œuvre par certains patrons de politiques sociales en vue d’améliorer le sort de leurs ouvriers. Effort qui se traduit notamment par la construction de cités ouvrières comme celle des Maréchaux appartenant à l’usine Maletra.
Discret bâtiment perdu au milieu des immeubles construits depuis les années 1960, la chapelle Saint-Julien constitue un joyau architectural du XIIème siècle unique dans la région et témoigne de l’époque où le royaume d’Angleterre et la Normandie étaient intimement liés.
Arrivée à Petit-Quevilly en 1667, la communauté religieuse des Chartreux installe son monastère au milieu d’un vaste domaine de plusieurs dizaines d’hectares. Les moines tirent leurs revenus de l'exploitation sylvicole destinée à la fourniture de bois pour le chauffage, la cuisine et la construction.
Face aux problèmes de santé et d’hygiène que pose l’absence de salle de bains dans la majorité des logements français au début du XXème siècle, de nombreuses communes se lancent dans la construction de bains douches publiques.
Construite à la fin du Moyen-Âge, l’église Saint-Pierre, cœur historique de la commune, témoigne d’une époque où Grand-Quevilly n’était qu’une modeste paroisse rurale de la banlieue de Rouen.
Le développement industriel de la commune de Grand-Quevilly au lendemain de la Première guerre mondiale s’accompagne d’une croissance rapide de la population ouvrière qui se trouve confrontée à une grave pénurie de logements. Crise en partie résolue par la multiplication des cités ouvrières et la construction des premières habitations à bon marché.
La mairie du vieux bourg a été utilisée jusqu’en 1974, année où est inauguré le nouvel hôtel de ville construit dans le nouveau centre de Grand-Quevilly.
Rosiers anciens, modernes, grimpants, remontants, arbustes, buissons, polyanthas… Ils sont plus de 16000, de 280 variétés différentes, associés à des plantes vivaces, que le promeneur découvre grâce à des panneaux explicatifs disséminés près des fleurs.
Utilisé durant la Seconde guerre mondiale pour l'exécution des résistants condamnés à mort, le stand de tir du Madrillet abrite depuis 1949 un mémorial dédié aux combattants de l'ombre tués par l'armée d'occupation.
Morceau de territoire concédé par les autorités françaises à la Grande-Bretagne, le cimetière britannique de Grand-Quevilly, avec ses milliers de tombes blanches impeccablement alignées et son gazon anglais tondu ras, rappelle à chaque visiteur le prix payé par les Alliés pour mettre fin aux conflits des deux guerres mondiales.
Avant d’être consacré aux courses de chevaux, le site de l’hippodrome des Bruyères est d’abord utilisé par les militaires pour les manœuvres de cavalerie. Durant les deux guerres mondiales le site a été réquisitionné pour le cantonnement des armées ou comme camps de prisonniers de guerre français après la défaite de juin 1940. L’hippodrome des Bruyères, qui a bénéficié d'une grand notoriété pendant plus d'un siècle, a accueilli des courses jusqu'en 2001.
L’élément le plus spectaculaire de la décoration de l’église est l’ensemble des vitraux illuminant la crypte dédiée aux morts de la guerre 14/18. Ils enchâssent les émouvants portraits photographiques de 218 soldats tués au combat, rappelant ainsi aux fidèles la mémoire de chacun de ces hommes tombés pour la France.
Des villas opulentes construites à partir des années 1880 en passant par les baraquements provisoires de la reconstruction ou les maisons aux façades enjolivées, le décor urbain du quartier du Madrillet offre un beau résumé de l’histoire de l’architecture des XIXème et XXème siècles.
Dernier vestige sur la rive gauche des installations de la Compagnie des tramways de Rouen, le magasin de l’ancien dépôt de Trianon situé à Sotteville-lès-Rouen allie aujourd’hui conservation du patrimoine industriel et présentation d’œuvres d’art contemporaines.