Circuits de randonnée pédestre de la forêt de Rothonne

Parcours mémoriel intitué "parcours du poilu du 133e RI", labellisé Centenaire en 2014 par la Mission nationale du Centenaire. Circuit thématique proposant la découverte des terrains d'exercice du 133 régiment d'infanterie de la forêt de Rothonne.Ce site a été utilisé par le 133e Régiment d'infanterie quelques années avant et pendant la première Guerre Mondiale pour entraîner les soldats à creuser les tranchées. Une butte et une tranchée de tir permettait aux soldats de se former et de se familiariser au tir au fusil. Le départ est indiqué sur le panneau à l'entrée de la forêt. Des panneaux explicatifs et illustrés décrivent le principe du parcours, la tranchée de combat, la butte et la tranchée de tir. La création de la tranchée de tir avec sa butte correspond à l’arrivée du 133° RI à Belley, entre 1870 et 1880. Elle servait à l’entrainement des soldats au tir au fusil. La protection des soldats par des tranchées a toujours fait partie de leur instruction. Celles de la forêt de Rothonne, qui n’appartient pas aux champs de bataille, ont été réalisées dans le cadre de cette formation, pendant toute la durée de la présence du 133 à Belley, avec plus d’intensité certainement au moment où la doctrine de l’offensive à outrance a fait place à celle de l’enfouissement dès la bataille de la Marne en 1914. La tranchée d’exercices située dans la forêt communale de Rothonne à Belley est l’une des rares traces de ce type d’équipement que comptaient les forêts françaises dans la première moitié du XXe siècle. Etant donné l’éloignement des champs de bataille, il s’agit d’une tranchée d’entraînement (un même équipement est signalé dans la forêt de Blois pour le 113e RI). Réalisations des élèves de l’école Jean-Ferrat : - Les élèves de CM2 d’Yves Péronnet ont travaillé sur une carte représentant les positions du 133e RI pendant la Grande Guerre. Elle est reproduite en grand format (80 X 80 cm) sur une table. - Les CM1 d’Agnès Gougeon, avec le concours de l’artiste Claudie Perrin, ont reproduit en couleurs les dessins effectués au charbon et au goudron par les soldats en casernement à Fort-les-Bans, à quelques kilomètres de Belley. - La classe de CM2 (2013-2014) de Roseline Tréboz a créé avec le soutien artistique et technique de l’artiste Geneviève Joannin, une sculpture interactive en bois, métal et cuir représentant un Poilu, sa femme, son enfant. Le visiteur est invité à s’asseoir sur le banc entre les sculptures puis à transmettre un courrier entre le Poilu et sa famille en écoutant le bruit de la guerre, et enfin à se regarder dans les verres en miroir du masque à gaz du Poilu. Sur le banc, les élèves ont peint des extraits d’authentiques lettres de Poilus ainsi que leurs réflexions sur la Grande Guerre. Ils ont également réalisé des colombes en terre, symboles de paix, utilisées pendant la Grande Guerre pour transmettre des messages et prendre des photographies aériennes à l’aide d’un appareil fixé sur le corps. Gérard Salagnon, artiste plasticien belleysan, s’est inspiré des illustrations du livre sur le 133e Régiment d’Infanterie de Belley (Editions Montbarbon à Belley 1920) pour créer des silhouettes taille réélle en acier corten, positionnées en différents endroits du parcours. Chaque soldat se trouve dans une position correspondant à une fonction ou une action : monter la garde, creuser les tranchées, porter la soupe, marcher, attaquer, attendre, discuter, défendre, tirer…

Belley, capitale historique et religieuse du Bugey. Evêché depuis le VI siècle a marqué de son empreinte religieuse l'ensemble du Bugey : cathédrale, églises, chapelles....Belley était l'un des bourgs les plus importants de la région à l'époque gallo-romaine, puisque la ville bénéficiait d'une position de carrefour sur la route reliant Lyon à Genève. De récentes fouilles ont d'ailleurs permis de mettre au jour un vaste ensemble thermal. L'emblème de la ville est la louve, l'étymologie de Belley se rapportant à Bellone, déesse romaine de la guerre, représentée par cet animal. A admirer : la louve en bronze de la Grande Rue, sculptée par Colette Sonzogni. 1077 : le Bugey est cédé par le St Empire Romain Germanique à la Maison de Savoie. Après le traité de Lyon de 1601, marquant le rattachement du Bugey à la France, Belley devient siège du baillage et est rattaché administrativement à la province de Bourgogne. A admirer : la cour intérieure de l'Office de tourisme, ancien siège du baillage. La cathédrale St Jean Baptiste : Classée monument historique, la Cathédrale St Jean-Baptiste de Belley, de style néogothique, a été construite sur l'emplacement de la cathédrale du XIIe s., dont il ne reste que des traces sur le portail nord. Elle date pour la plus grande partie du XIXe s. Le Palais épiscopal et le parc Jean-Pierre Camus : Classé monument historique depuis 1932, l'ancien évêché du XVIIIe siècle fut racheté par la Ville en 1978 et abrite aujourd'hui la médiathèque, les locaux de la Société Savante Le Bugey, et sert de salle d'exposition et de réception. A découvrir : Le parc, entièrement réhabilité en 2010 par la Ville de Belley pour en faire un lieu de détente et de promenade. Les cours intérieures: De nombreuses cours intérieures du XVe siècle jalonnent la Grande Rue. Découvrez-les lors des visites organisées par l'Office de tourisme, et notamment la cour de la maison natale de Jean-Anthelme Brillat-Savarin, célèbre gastronome, auteur du traité de science culinaire " Physiologie du goût ". Un circuit patrimonial peut être parcouru pour découvrir les richesses du patrimoine de Belley. Le circuit est détaillé dans une brochure disponible en téléchargement ou dans le bureau de l'Office de Tourisme de Belley.

Une forêt entièrement aménagée pour les familles, avec parcours à énigmes pour les enfants et 3 circuits de randonnée pédestre et VTT avec agrès ludo-sportifsParcours à énigmes : pars à la recherche des glands de Zoé Grignotte et trouve celui qui lui a volé parmi les animaux de la forêt ! 3 circuits de randonnée pédestre, équestre et VTT de 3 à 8,5 km 7 agrès ludo-sportifs dont certains accessibles aux personnes à mobilité réduite et une enquête policière accessibles à tous Comprendre la nature : des stations d'observation des oiseaux, des panneaux d'interprétation des différentes essences d'arbres et des sculptures sonores. En parallèle, huit places de parking supplémentaires ont été créées à l’entrée de la forêt dont une réservée aux personnes en situation de handicap. A proximité, des tables dédiées au pique-nique ont également été conçues pour être accessibles aux personnes en fauteuil. Elles sont sans entrave aux jambes et possèdent un plateau allongé de chaque côté.