Chemin des Séchoirs à Tabac

L'église romane Notre-Dame de l'Assomption présente un portail à voussures du XIIe siècle et une coupole à la croisée du transept. À l'intérieur de l'église sur le sol git une clé de voûte qui pourrait être l'ancienne clé datant d'avant la reconstruction du clocher dans la première moitié du XXe siècle.

Occupant une situation de carrefour, au confluent du Caudeau et de la Louyre d'une part, au croisement du chemin de St Jacques et de l'ancienne voie romaine de Brive à Bergerac d'autre part, le village de Lamonzie, par le seul toponyme, atteste l'existence d'un établissement religieux dont on a supposé qu'il dépendait de l'abbaye de Sarlat.

Ils sont percés de nombreuses ouvertures verticales et étroites (les fenestrous) avec volets à claies réglables qui permettent l’accélération de la circulation de l’air. La culture du tabac en Dordogne a marqué le XXe siècle, elle fut le moyen de sortir de l'autarcie. Grâce à cette culture une fois l'an, les paysans recevaient une rentrée d'argent significative, suite à la vente de la récolte de l'année à la Régie nationale des tabacs.

La Louyre, la loutre en vieux français, est un petit ruisseau sous-affluent de la Dordogne, qui nait à Cendrieux près du château de la Pommeraie. Il serpente pendant 25 kilomètres, traversant les villages de Sainte-Alvère, Sainte-Foy de Longas, Saint-Marcel du Périgord, Saint-Félix de Villadeix et Liorac-sur-Louyre, avant de se jeter dans le Caudeau à Lamonzie-Montastruc. La Louyre au XVIIIe siècle a alimenté pas moins de 23 moulins utilisant son énergie hydraulique pour moudre le grain, extraire de l'huile mais aussi fabriquer de la pâte à papier, actionner des soufflets et marteaux de forges, fouler l'étoffe, scier le bois ou bien préparer le tan pour les traitements des peaux.

Le site de Lamonzie-Montastruc est habité depuis fort longtemps. On a trouvé sur le territoire de la commune de nombreux outils et silex taillés, notamment dans la grotte du Gué de la Roque, ainsi que des traces d’habitats mérovingiens. Concernant l’époque romaine, la voie Bergerac-Périgueux qui traverse la commune atteste également de l’occupation romaine.