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Notes et avis
À voir autour

A la découverte historique du quartier des Trois-Maisons

Le Faubourg des Trois Maisons (vers 1905)
Crédit : François Nicolas

Description

Le quartier, l’un des plus anciens de Nancy, s’étend sur une large zone allant de la ligne de chemin de fer actuelle à la Meurthe.
Avec ce parcours, le temps d'une promenade, il est possible d'en découvrir les origines, les anecdotes, et ce qui en fait la force depuis toujours : une paroisse datant du Haut Moyen-Âge et son cimetière (l'Atrie), l'ancien site Berger-Levrault qui fut lui-même un haut lieu d'archéologie récemment mis au jour, et un ancrage déterminant le long de la Meurthe ayant favorisé l'activité humaine puis industrielle.
Ce quartier est aussi réputé pour sa vie populaire, sa mixité sociale, le charme de ses commerces depuis la fin du XIXe siècle, et l'ensemble de ses petites histoires qui alimentent la grande.

Informations techniques

Marche
Difficulté
Très facile
Durée
1h20mn (1j)
Dist.
3.7 km
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Profil altimétrique

Point de départ

40 Rue Michelet , 54000   Nancy
Lat : 48.70241Lng : 6.1777

Points d'intérêt

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Rue de l'Atrie : première paroisse

Lorsque débute l'histoire de Nancy, au milieu du Xle siècle, le site est encore envahi épisodiquement par les crues de la Meurthe. Les terres sont partagées entre les possessions de l'abbaye messine de Saint-Pierre-aux-Nonnains et celles de Gorze. Le territoire est parsemé de hameaux et de villages ponctués d'églises paroissiales. Un chemin (actuelle rue de l'Atrie) le traverse du Nord au Sud et longe la limite de la zone marécageuse qui s'étend jusqu'à la Meurthe. Il permet les échanges avec les villages de la rive occidentale de la Meurthe. La fondation du village de saint Dizier est bien antérieure à celle de Nancy. Il est fondé au VIIe siècle par l'évêque Saint Bodon de Toul qui a laissé son nom à Boudonville. Saint Bodon a également donné son nom à Badonviller dans le sud du département. Au cours des siècles, les phonèmes ont changé : le O s'est transformé en A ou en OU. Heureusement que ces altérations n'ont pas dérivées sur le I, sinon Nancy aurait été ainsi pourvu d'un BIDONVILLE ! Au Xe siècle, une chapelle Saint-Dizier, à quelque distance de Boudonville qu'elle dessert, est offerte par l'évêque de Toul, saint Gérard, aux moniales de Bouxières, lesquelles semblent l'avoir fait rapidement ériger en église paroissiale. La nouvelle paroisse est dédiée à saint Dizier. Dizier est une déformation de DESIDERIUS, nom d'un évêque connu sous le nom DIDIER de Langres qui aurait eu la tête tranchée au IIIe siècle, et qui relève de la tradition des saints céphalophores (très nombreux en Lorraine). Au XIe siècle, l'église Saint Dizier dessert Boudonville, Nancy et Laxou, et est le noyau du nouveau village de Saint-Dizier. De ce village nous savons peu de choses, les quelques habitants devaient vivre de leurs cultures, d'élevage et très certainement de vignes. Notons que le secteur est à l'écart des axes de communication de l'époque (les voies romaines reliant Toul à Scarpone) et que la forêt de Haye est infranchissable. La Meurthe peut être traversée à gué. Au n°2 rue de l'Atrie et à l'angle du n°40 rue Michelet, se trouve un bel immeuble Art Nouveau, construit vers 1904 et affecté à une « Maison de santé et polyclinique » dirigée par Mme Victor Marchal. Il semblerait que les médecins occupaient l'immeuble du 40 rue Michelet et les patients l’immeuble voisin, plus sobre, au n°2, rue de l’Atrie.

2 Rue de l'Atrie 54000 Nancy
- Destination Nancy -
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Rue de Malzéville : Maisons Ecole de Nancy

« Cette rue est l’ancienne route qui, depuis le Moyen Age, sortait de Nancy par les portes Nord et reliait Nancy à Malzéville et à Nomeny. A l’origine on traversait la Meurthe au moyen d’un bac. Le pont ne fut construit que sous René II de 1498 à 1501 ». Au n°25 : "La Maison Luc". Fin XIXe siècle, de part et d’autre du pont de Malzéville, les frères Paul et Victor LUC exploitent à Nancy une tannerie-corroierie et une fabrique d'extrait tannique. En 1900, Victor LUC fait appel à l’architecte parisien Jacques-René HERMANT (1855-1930) pour la construction de son hôtel particulier. Rompu à l’emploi des styles historiques, l’architecte construit l’hôtel dans la pure tradition classique et y introduit l’Art nouveau par le biais de la décoration, notamment celle du corps de portique avec ses trois arcades ovoïdes. Des éléments d’ébénisterie sont réalisés par Louis Majorelle ; une importante verrière est signée Jacques Gruber et la remarquable rampe d’escalier revient au céramiste Gentil-Bourdet. Au n° 16 : Observez la chimère au sommet du pignon de cette maison construite en 1898 par l’architecte nancéien Charles-Désiré BOURGON (1855-1915), membre de l’Ecole de Nancy. Sources : Les rues de Nancy/D. Robaux et P. Robaux.- Nancy-Berne, éd. Peter Lang, 1984 p. 200 Inventaire général Lorraine. Nancy architecture 1900.- Metz, éd. Serpenoise, 1992. T. 3 pp. 6-19

25 Rue de Malzéville 54000 Nancy
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Rue Sellier : vestiges de l'ancien mur d'enceinte

Au n°21 rue Sellier, une "rue particulière" est bordée côté ouest par un tronçon de mur garni de deux ouvertures. Ce mur est constitué d’un appareillage de blocs de pierre sur une longueur d’environ 20 m. Il s’agirait du dernier vestige du « bastion Le Duc » démantelé dans les années 1880, dans le cadre de l’urbanisation du secteur sud-est du Faubourg des Trois-Maisons. A la fin du XVIe siècle, le Duc Charles III fait construire la porte de la Citadelle protégée par deux bastions : le bastion le Marquis (en hommage au futur Henri II) et le bastion le Duc (Charles III). Durant la guerre de trente ans en 1633, Nancy est occupée par la France. La ville est rendue à la Lorraine sous la condition du démantèlement des fortifications, mais repassera à nouveau à la France pour quelques années sous le règne de Louis XIV qui confie aux soins de Vauban la reconstruction des fortifications. C'est finalement le traité de Ryswick (1697) qui restitue la ville au duc de Lorraine, Léopold. Les défenses de la Ville-Neuve doivent être à nouveau détruites et celles de la Ville-Vieille peuvent être conservées. A la fin du XIXème siècle, ces 2 bastions désaffectés sont, cette fois, définitivement arasés. Sources : Histoire de Nancy/Chr. Pfister. Tome II.– Nancy, Berger Levrault, 1909 Nancy naissance d’une communauté humaine. Archéologie et histoire de la ville/René Elter –Yannick Heckel.–La Gazette Lorraine. 1991 Nancy. L’archéologie d’une ville. Supplément Archéologia N°11H-Juillet 1999

21 Rue Sellier 54000 Nancy
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Porte de la Citadelle

Vous vous trouvez face à la porte de la Citadelle, construite vers 1598, qui sépare le faubourg des Trois-Maisons de la Ville-Vieille. En son centre est installée une statue du duc de Lorraine Charles III datant de 1863, entourée de deux allégories des vertus du Duc, probablement l'Équité et la Tempérance, installées début XIXe et provenant, selon P. Morey, du perron du jardin ducal. Cette porte aux bossages vermiculés de style Renaissance était autrefois appelée Porte Notre-Dame, car le fronton était orné d'une Vierge à l'enfant jusqu’en 1792. Elle est construite sous Charles III, qui en 1588, alors que la population nancéienne a quadruplé en un siècle, étend la ville en construisant la Ville Neuve, et améliore sa défense en la fortifiant avec huit bastions. Cette porte Notre-Dame est alors encadrée de deux bastions : le bastion le Marquis et le bastion le Duc. A l’emplacement du faubourg des Trois Maisons se tient à l’époque une communauté séparée de Nancy : le village de Saint Dizier, qui s’est révélé, lors le passage des reîtres (soldats mercenaires germaniques) en 1587, être non seulement indéfendable, mais aussi une opportunité de repli pour les assiégeants. Charles III ordonne donc la destruction du village de Saint Dizier. Les habitants (211 familles réparties en 92 maisons, soit environ mille habitants) sont relogés en Ville-Neuve, dans une rue nommée Saint Dizier en souvenir de leur village. Seules trois maisons du village sont épargnées, d’où le nom attribué par la suite au faubourg. En 1633, après avoir été assiégée, Nancy est remise au roi de France Louis XIII et occupée par les garnisons françaises. Dès mars 1634, Louis XIII installe une citadelle entre la Porte Notre Dame et la Porte de la Craffe, avec un magasin à munitions et à vivres et deux bâtiments pour l’armée française. Deux bastions sont construits, dirigés contre la population nancéienne, baptisés " La Reine" et "Saint-Louis" (qui est le saint protecteur de la royauté). Les fortifications d’origine sont démantelées. Le front bastionné sera reconstruit plus tard par Vauban pendant la deuxième occupation française, sous Louis XIV. De 1880 à 1906, les remparts et fossés qui entouraient les fortifications disparaissent sous la pression urbanistique. La rue Déglin est construite sur les remblais qui comblent les fossés. Seule subsiste la porte de la Citadelle. A gauche, vous pouvez par la porte dérobée accéder à un petit jardin secret et calme, posé sur les fortifications, le jardin de la Citadelle.

2T Rue de la Citadelle 54000 Nancy
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Passage par la ruelle des frères Simonin. La famille Simonin (1750-1884) : trois générations et un siècle d'histoire de l'enseignement médical en Lorraine

La ruelle des Frères Simonin commence au 54 rue Charles Keller, vous passez sous le porche, vous longez le jardin puis les murs des rues adjacentes pour arriver rue de Metz, en face de l’église Saint Fiacre. "De la fin du XVIIIe siècle jusqu'au XIXème siècle, trois membres de la famille Simonin se succèdent de père en fils sur l'avant-scène de la vie médicale et universitaire de Nancy. A la fin du XVIIIe siècle, Jean-Baptiste Simonin est professeur au Collège Royal de Chirurgie qui coexiste avec la Faculté de Médecine et le Collège Royal de Médecine. Éclate la Révolution qui supprime tout établissement d'enseignement. Face à cette situation qui laisse libre cours au charlatanisme, sont créées à Nancy la Société de Santé puis l’École libre. Jean-Baptiste Simonin joue un rôle très important dans la création, en 1822, d'une École secondaire de Médecine. Son fils, Jean-Baptiste Simonin participe à l'enseignement dans cette école dont il deviendra directeur. Le petit-fils, Jean-Baptiste Edmond Simonin succède à son père à la tête de l'Ecole secondaire qui devient Ecole préparatoire. Doué d'une forte personnalité, il marque profondément la vie de l’École et s'illustre lors du transfert de la Faculté de Médecine de Strasbourg à Nancy, événement qui a une influence importante sur l'enseignement de la Médecine à Nancy. Par ailleurs, il accomplit un remarquable travail sur l'anesthésie dont il sera le pionnier en Lorraine." Source : La famille Simonin (1750-1884) : trois générations et un siècle d'Histoire de l'enseignement médical en Lorraine. Résumé de la thèse de F. Boulanger. UHP - Université Henri Poincaré - Nancy 1

56 Ruelle des Frères Simonin 54000 Nancy
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Les imprimeries réunies

A la fin du XIXe siècle, Nancy est la capitale française de la carte postale illustrée. Les imprimeries réunies fondées en 1905 regroupent trois grands noms de l'imprimerie, particulièrement dans le domaine de la carte postale illustrée : les établissements nancéiens « A. Bergeret et Cie", "Helmlinger-Spillmann" et "A. Humblot » . Rue Israël Silvestre, il ne reste plus qu'une façade de cette importante manufacture. Vus d’avion, les bâtiments à redents (sheds) sont parfaitement identifiables. Sur la rue, on voit de grandes baies vitrées, divisées par des colonnes de briques jaunes et des encadrés ornés de mosaïques. Au centre du fronton, on déchiffre « Imprimeries Réunies de Nancy » et à gauche « Siège social, 97 rue de Metz ». A l’intérieur, sous la charpente, la structure métallique constituée de poutrelles en treillis que soutiennent encore des piliers en fonte est visible pour les plus observateurs. Après des années d'intense activité, les usines de la rue de Metz seront rachetées par Berger-Levrault le 25 août 1922 et la société dissoute en 1936. Le procédé de phototypie est alors en effet supplanté par d'autres techniques. Entretemps, Adrien Humblot s'installe à son compte 4 Quai Choiseul (actuel gymnase). Sources : • Albert Bergeret. L’aventure de la carte postale / Monique et Michel Léquy – Association des Amis du Musée de l’École de Nancy, 1999 • Dictionnaire biographique illustré de Meurthe-et-Moselle, 1910 • Revue illustrée de la carte postale, n°64, avril 1905 • Nancy d’antan – Nancy à travers la carte postale ancienne / Christophe Belser. – Paris : HC Editions, 2008

9 Rue Israël Silvestre 54000 Nancy
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Le canal

Voici le Pont Dusaulx, qui enjambe le canal de la Marne au Rhin en direction de Maxéville. Les Allemands l’ont fait sauter le 14 septembre 1944, au moment de l’arrivée des troupes américaines dans Nancy. Ici vous observez une barrière géographique, qui sépare le Faubourg des Trois Maisons des zones Crosne et Vayringe : le canal de la Marne au Rhin. Sa construction, menée par l'ingénieur polytechnicien Charles-Étienne Collignon, a commencé en 1838, et il a été mis en service en 1853. Le canal a permis le développement d’activités artisanales, industrielles, et l’amorce d’un nouveau quartier industriel et populaire à l’Est de la ville. Il a joué un rôle essentiel dans le développement de la Lorraine, facilitant l’exportation du minerai de fer, la minette de Lorraine, et l’approvisionnement en charbon à coke. Le halage humain, plus économique que la traction animale, a été utilisé jusque dans les années 1920. Ce travail revenait fréquemment à la femme et aux enfants du marinier, parfois jusqu'à 12 h par jour à une vitesse de l'ordre de 2 km à l'heure. Le halage à col d’homme est progressivement remplacé par les chevaux ardennais et boulonnais et le mulet au début du XXème siècle, puis par les tracteurs sur pneumatiques à partir de 1933. De ce point de vue, en regardant maintenant vers le Nord, nous pouvons bien observer la situation enclavée de Nancy, dans la vallée étroite creusée par la Meurthe, enserrée par les côtes calcaires de Moselle, avec à droite, le plateau de Malzéville et à gauche, le plateau de Haye. Cette barrière géographique de la Meurthe était réelle, puisque pendant longtemps, seuls deux ponts faisant la jonction entre Nancy et les territoires Est : le pont de Malzéville, construit en 1498, et le pont d’Essey, construit vers 1748 sous le duc Léopold.

18 Rue Charles Dusaulx 54000 Nancy
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Auteur de la donnée

Image Destination Nancy
proposé par Destination Nancy
Place Stanislas 54000 Nancy France

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Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾