Le Chemin du Vey mourant, Les Veys

L'église XII-XVIIIe, entourée du cimetière, dans sa forme primitive remonte certainement à l'invasion normande. Les murs extérieurs en font foi, on y relève en effet une maçonnerie en arêtes de poisson. L'architecture intérieure du chœur date de la fin du XVe ou début du XVIe siècle avec voûte aux nervures prismatiques retombant sur des colonnes plaquées sur les murs anciens sans chapiteau, avec clés de voûte variées et pendentifs. Deux arcades plein cintre ouvrent 2 grandes chapelles du XVIIIe siècle. La pièce principale du chœur est certainement le maître-autel, un des plus beaux de la région avec son retable. Vierge à l'Enfant assise, maître-autel et retable XVIIe, Trinité et statue de Saint-Christophe fin XVe. Le marais des salines tient son nom de l'exploitation d'antan de salines, preuve que la mer était présente dans les terres.

Il ne reste du château que la maison manable du XVIe siècle, ancien corps de logis, construit en partie de plaquettes de calcaire séparées par des lits de pierres culiques. Restes d'une ancienne tour. Non loin souterrain allant à la Gonnivière et à Cantepie situés à 2 km.

Maison du XVIIIe siècle

La Gonnivière a été bâtie par Nicolas II de la Gonnivière (1625 - 1676), alors Vicomte de Carentan. Elle se dresse sur une parcelle de terre héritée de sa femme Anne Penon, située à l'époque à Beuzeville sur le Veys. Elle fut transformée intérieurement au cours du XVIII et au début du XIXe siècle et fut habitée par les La Gonnivière jusqu'en 1880. On notera la présence au 2ème étage de la façade Ouest, d'une petite chapelle dédiée au culte de Sainte Rosalie de Palerme. En juin 1944, une partie de la propriété est endomagée dans le cadre de l'aménagement du terrain d'aviation de Catz par le 826th Air Engineers Battalion.

Datant du XVIe siècle, sa tour se termine sur le plan carré (dite tour à la d'Argouges). Il ressemble à une grande ferme moderne, le colombier qui se dresse au milieu de la cour lui donne plutôt l'air antique. Elle a été brûlée en 1867.

Traces d'une ancienne voie romaine

Datant du XVI-XVIIe siècle, sans sa tourelle crénelée ressemble à une jolie maison de maître. Souche de cheminée Louis XIII avec amortissements.

Il est édifié en plaquette de calcaire blanchâtre, cette construction tout en longueur, conserve une fenêtre datant du début du XVIe siècle ainsi qu'en son milieu, un élégant et svelte escalier à pans coupés qui se termine à son sommet par une chambre à feu rectangulaire à laquelle on accède par une échauguette. Il présente l'aspect d'un véritable manoir avec ses 2 tourelles, une ronde avec ses 2 étages et une carrée avec ses 3 étages. Du temps de la révolution, un prêtre réfractaire était enfermé dans cette dernière. Un souterrain allait jusqu'à Montmartin-en-Graignes au château des Vignes.

Il s'agit d'un pont-écluse sur la rivière de la Vire muni de sept portes à flots, typique du marais. Elles se ferment à marée haute sous la force du mascaret entrant dans la Baie des Veys, empêchant la pénétration de la mer dans les marais et s'ouvrent à marée basse sous la pression de l'eau de la rivière. Au lieu-dit La Banche, à gauche, sur la D444, la chapelle Saint Guingalois du XIVe-XVIe, ancienne église d'Auville-sur-le-Veys. Vue sur la vallée de la Vire.