Chemin du château

Après la défaite de la Franche-Comté, et son rattachement au Royaume de France, le seigneur local et principal défenseur de la domination espagnole en Franche-Comté, Jacques-Antoine de Maisod, décida de la reconstruction de la chapelle de Maisod en 1693. Cette chapelle du «roman tardif» succéda peut être à la première chapelle, datant de 1184 et dont on aurait transféré une partie des matériaux pour la reconstruction de la chapelle actuelle (P. Lacroix, 1981). Elle arbore un blason aux armes rappelant une alliance de la famille Guigue de Champvans et l’inscription Concuccus Resurgo (abattu je me relève).

Artificiellement créé dans les années 1960 pour alimenter une centrale électrique, le ruban d’eaux turquoise du lac de Vouglans, long de 35 kilomètres sinue dans la vallée de l’Ain depuis Pont-de-Poitte jusqu’au hameau de Vouglans, à Lect. Son barrage semi circulaire et haut de 103 mètres retient 600 millions de mètres cubes d’eau. Il produit chaque année la consommation électrique de 130000 habitants et constitue en cela le deuxième ouvrage hydro-électrique de France.

Appréciant les lacs et les zones humides, il n’est pas rare d’apercevoir la silhouette sombre de ce rapace survoler les eaux. Migrateur, il arrive en France en mars et repart vers l’Afrique courant août à septembre, pour y passer l’hiver. Principalement charognard, il attrape volontiers les poissons morts à la surface de l’eau. Il survole les prés lors des foins à la recherche de proies mises à jour par l’herbe rase.

La diversité des essences arbustives composant les haies, leur hauteur et leur densité variables, attirent certaines espèces d’insectes, d’oiseaux, de reptiles ou encore de mammifères qui affectionnent ces milieux denses et protecteurs. A la belle saison, vous aurez peut-être la chance d’observer la pie-grièche écorcheur perchée sur une branche dominante à l’affût d’une proie, la mimétique mante-religieuse qui se confond dans le feuillage ou encore une couleuvre verte et jaune lovée au pied des formations buissonnantes. Les haies forment ainsi des micro-habitats variés, supports pour le déplacement de nombreuses espèces, constituant ainsi de véritables réservoirs et corridors biologiques à préserver.