Belhade …D’où vient ce nom ? De la large vallée (du gascon « Vath lada ») sur laquelle le château de Belhade a été édifié au XIIIe siècle, ou bien d’une belle fée ( du gascon « bel hade ») qui habitait les lieux. A chacun son histoire !
Ce qui faisait surtout la renommée de cette paroisse c’était sa fontaine connue dans tout le val de Leyre et son arbre au pouvoir de guérison. Bonne balade !
Départ place de l'église.
Poussez le portail de l'église Saint-Vincent-de Xaintes et avancez jusqu'au magnifique porche sculpté. Si la porte est ouverte, entrez et admirez les peintures murales.
Ensuite longez la route, passez devant l'auberge du village puis prenez le chemin à gauche, il descend en pente douce en direction de l'espace enherbé sous les grands chênes. Vue sur l'arrière de l'église. Repos possible sur les tables de l'aire de pique-nique.
Vous arrivez à la fontaine Sainte-Anne bien connue des femmes du Val de Leyre autrefois.
Prenez le chemin à droite qui descend vers la Petite Leyre et suivez-le pour rejoindre la passerelle en métal qui enjambe la Petite Leyre. Profitez-en pour y accéder et pour observer le lit du cours d'eau et la forêt galerie. Puis remonter pour rejoindre l'église.
Une église romane qui date des XIème et XIIème siècles, agrandie au XVème par une chapelle et plus tard encore par un clocher mur. Avancez-vous sous le porche et regardez attentivement les chapiteaux, repérez les animaux : le serpent du côté gauche avec la tentation d’Eve, les oiseaux perchés sur des lions, les sirènes du côté gauche qui tentent de séduire Ulysse et son compagnon dans une barque, elles symbolisent la tentation à laquelle il faut résister.
Ici, il n’y avait pas que les sources qui possédaient des vertus, certains arbres avaient aussi des pouvoirs magiques, c’était le cas du chêne Pascal qui a donné son nom à la fameuse auberge du village. Cet arbre était le premier à bourgeonner après la messe de Pâques. Heureux celui qui possédait des glands de ce chêne car ils avaient le pouvoir de guérir. Il a été abattu en 1984 pour des raisons de sécurité.
Le sentier qui porte le nom de ce petit amphibien jaune et noir qui vit et se reproduit dans les milieux humides, a été réalisé avec l’aide de la classe de gestion des milieux naturels et de la faune du lycée agricole et forestier de Sabres. Il propose aux habitants et visiteurs des panneaux d’informations ludiques permettant d’apprécier la richesse naturelle et historique de végétaux étonnants comme l’Orme champêtre ou la Grande prêle. Au printemps, arrêtez vous au bord de la mare. Vous pourrez observez les bébés salamandre avant qu'ils ne deviennent de jeunes adultes à la recherche de nouvelles mares dans la forêt galerie.
La prêle est une des plus vieilles plantes au monde. Elle existait déjà à la préhistoire et pouvait mesurer jusqu'à 10 mètres. Aussi appelée "queue de renard" ou "queue de rat", elle apparaît en avril-mai. On utilise la tige de la prêle pour soigner différentes maladies : au XVIIe siècle, en Europe on l' utilisait pour des blessures et des inflammations cutanées,ainsi que pour traiter les calculs rénaux et les troubles urinaire. Elle est aussi très minéralisante.
Appelé ainsi en raison de la viscosité de ses bourgeons et de ses jeunes feuilles, cet arbre aime se développer sur les bords des ruisseaux. Il a des fleurs en chaton et des fruits en forme de petites pignes : strobiles . Dans la région, cet arbre très résistant à l'humidité, était utilisé pour faire les sabots. Un remède de grand-mère : il fallait frotter les jeunes feuilles sur les verrues puis les enterrer et les verrues disparaissaient.
Cet arbre de 3 à 12 mètres aime la lumière et les milieux humides. Ses rameaux arrondis, luisants, visqueux et odorants, ainsi que les bourgeons et les jeunes feuilles. Ses fleurs sont réunies en chatons. Les chatons femelles libèrent les graines cotonneuses en juin-juillet. En automne, la plupart des saules se couvre d'une cire blanche qui les protège pendant l'hiver. Les décoctions d’écorces de saule était connues des Égyptiens, des Grecs et des Romains pour soulager les douleurs et les fièvres. C'est aussi à partir de l'écorce du saule que l'on obtient, par diverses procédés chimiques, de l’aspirine.
Avec ses eaux transparentes et ambrées dissimulées sous un tunnel d’arbres, ce cours d’eau qui rejoint la Grande Leyre à Moustey et finit sa course 100 km plus loin dans le Bassin d’Arcachon, abrite une multitude d’espèces animales et végétales, que vous pourrez croiser selon les saisons. Le Caloptéryx : cette Demoiselle aux couleurs bleu-métal cousine des libellules, est munie d’impressionnantes mâchoires qui lui servent à dévorer ses proies. L'Osmonde royale : une fougère millénaire, qui peut atteindre 1 m de hauteur, est adepte des sols sableux et acides des bords de Leyre. La Cistude d’Europe : elle aime se chauffer sur une souche ou un tronc d'arbre. La Droséra : une plante carnivore qui se nourrit de petits insectes. La faune de la Leyre : anguilles, brochet, truite…. Chevreuil, renard, genette , fouine, loutre, vison, martin-pêcheur, héron ...
Ce sont ces libellules aux ailes d'un bleu-vert métallisé, autrement appelées caloptérix. On peut facilement les reconnaître à leur taille fine, à leur vol un peu nerveux et à leurs ailes jointes au repos.
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