Le Viaduc des Ponts-Neufs

Parking Mairie Annexe de Lamballe-Armor - Morieux

Long de 43 km, le fleuve prend sa source sur les hauteurs du Mené, près du Mont Bel- Air ( voir le circuit n°12 : Sur le toit des Côtes d’Armor et le circuit n°13 : De Trébry au Mont Bel-Air ).

Construit en 1936, le barrage engloutit trois anciens moulins lors de sa mise en eau. Son nom lui vient du moulin Rolland qui fut épargné pour servir de logement au personnel d’EDF. Les retenues ou étangs du Pont Rolland et des Ponts-Neufs, situées dans l’estuaire du Gouëssant ont très long- temps rendu ce dernier inaccessible pour l’anguille. En 2004, l'aggloméra- tion de Lamballe Terre & Mer a donc décidé en collaboration avec EDF, d’offrir un nouveau territoire de vie à cette espèce en danger. Les anciens prétendaient qu’elle était le fruit des amours d’une vipère et d’une murène ou bien encore qu’elle naissait des entrailles de la terre. Mal aimée car souvent méconnue, son cycle de vie est unique.

Abandonné en 1948, le viaduc est réhabilité en 2014 par le Conseil Départemental, sous l’impulsion d’associations locales. Il est aujourd’hui rattaché à la voie littorale et véloroute « Vélomaritime-EV4 » reliant Roscoff au Mont Saint-Michel (Voir À découvrir ! ).

Le pont qui longe la départementale supportait autrefois une voie romaine, vestige d’une très ancienne liaison entre les cités de Carhaix et d’Aleth (Saint Servan) plus connue sous les noms de « La Chaussée », « Le chemin Ferré » ou encore « Le chemin des Romains ».

Au pied de la cascade et du chaos rocheux, deux conduites alimentent l’usine EDF construite à la fin du 19e siècle. Les habitants de la région « briochine » furent parmi les premiers à bénéficier de l’électricité.

À présent le sentier franchit la rivière Evron. Tout comme le Gouëssant, ce cours d'eau est dit de première catégorie piscicole. Il abrite de belles truites en amont de belles truites. Les pêcheurs n’étant pas les seuls amateurs de beaux poissons, vous aurez peut-être la chance d’apercevoir un héron, oiseau protégé posé ou survolant l’étang. Sur votre gauche une vaste saulaie de 2 ha, permet de préserver les espèces animales et végétales bien souvent menacées ( « voir Restons nature ! » )

Maintenant sur la rive gauche, vous pouvez observer une pierre affleurant à la surface de l’eau. Elle donna son nom à la retenue que l’on appelait autrefois « Étang du Rocher au Cormoran ». Il n’est pas rare d’y voir celui que l’on appelle parfois « corbeau de mer », déployer ses ailes sur cette roche. Le cormoran, au plumage perméable, est en effet condamné, lorsqu’il plonge pour pêcher, à se sécher les ailes pour espérer prendre son envol.

Vous retraversez le Gouëssant. L’étang fut créé vers 1260, lors de l’édifi- cation d’une chaussée barrage ordonnée par Jean Ier Duc de Bretagne. Le Duc espérait ainsi accroître, le rendement de ses moulins, situés en amont mais aujourd’hui totalement disparus.

Vous êtes au village des Pont Neufs où se tenaient au 18e siècle la chapelle de la Trinité et un hôpital. Aujourd’hui disparue, la chapelle fut notamment délaissée au fil des siècles et reven- due comme « Pierre en monceaux » en 1799. Sa porte et son portail furent transférés à l’église Saint-Gobrien de Morieux où ils sont toujours visibles ( voir le circuit n°20 : Entre mer et campagne et « À découvrir ! » )

Etang des Ponts-Neufs