La Grande Guerre 1914-1918 en Meurthe-et-Moselle

1-Pierre-Percée Centre d'Interprétation et de Documentation La Ménelle Côte du Moulin, 54540 Pierre-Percée, France Le C.I.D est ouvert les mardis et jeudis de 14 à 18 heures. Pour toute demande particulière, pour les groupes et pour les chercheurs prière de prendre contact avec l'Office de Tourisme de la Vallée de la Plaine au 03 29 41 28 65 ou avec le C.I.D. 14-18 au 03 29 41 72 63

2-Col de la Chapelotte Situé à la limite entre la Meurthe-et-Moselle et les Vosges, le col de la Chapelotte fut le théâtre de violents combats entre 1915 et 1918. C'est ici que la guerre des mines a atteint son paroxysme. De nombreux vestiges de la Grande Guerre sont encore visibles sur le site comme la fontaine construite par des soldats français ou la grotte des Poilus, qui servit de poste de secours. Sur le site se trouve aussi une chapelle édifiée par la famille Cartier-Bresson. Présence d'une borne Vauthier au col de la Chapelotte. Sur la route : Nécropole Nationale de Badonviller Présence d'une borne Vauthier en direction de Bréménil.

3-Hopital militaire souterrain de Domjevin HOPITAL MILITAIRE SOUTERRAIN DE DOMJEVIN www.tourisme-meurtheetmoselle.fr/fr/fugue,art-et-patrimoine/hopital-militaire-souterrain-de-domjevin,742000750

4-Cimetière de Reillon 9-11 Grande Rue, 54450 Reillon Dans ce cimetière reposent les corps de soldats Allemands et Français tombés lors des deux conflits mondiaux. Il regroupe les corps exhumés dans les cimetières militaires voisins. Présence d'une borne Vauthier sur la D185

5-Les entonnoirs de Leintrey 2-16 Rue des Entonnoirs, 54450 Leintrey Ces excavations d'environ 60 mètres de diamètre et de 15 à 20 mètres de profondeur ont été provoquées par l'explosion de 4 mines souterraines dans la nuit du 10 au 11 juillet 1916, causant la disparition de 73 hommes.

6-L'abri du Kronprinz à Emberménil A Emberménil, sur un remarquable sentier de randonnée, découvrez le "bunker de commandement du prince héritier de Bavière" lors de la Première Guerre mondiale. D'une rare finition pour un ouvrage de guerre, il était réservé aux officiers supérieurs de l'Armée Allemande. Le front, à partir de l'hiver 1914, est venu se fixer dans cette partie Est de la foret de Parroy où sont encore visibles de nos jours, de nombreux aménagements réalisés par les deux belligérants.

7-Espace Muséal Chaubet et Nécropole Nationale de Friscati-Mouton Noir Allée Marie Marguerite Wibrotte, 54300 Vitrimont, www.tourisme-meurtheetmoselle.fr/fr/fugue,site-monument/necropole-nationale-de-friscati-mouton-noir,742000723 Baptisé du nom d'un soldat mort lors de la bataille du Léomont, l'espace muséal et pédagogique se situe dans les anciennes dépendances de la ferme de Friscati. Il propose une reconstitution en son et lumière du quotidien d'un soldat au Léomont, un film sur la bataille, un musée d'une centaine d'objets retrouvés sur place, une salle informatique, une chapelle du souvenir sont à votre disposition. Le cimétière de Friscati est le plus important des trois cimetières militaires de la Bataille du Grand Couronné (août - septembre 1914), regroupant de nos jours 9281 corps. Du 21 août au 14 septembre 1914, des combats acharnés sont menés par la 2e Armée du général de Castelnau. Elle s'oppose à la ruée allemande après l'échec de la bataille de Morhange, le 20 août 1914. Dès le 21 août 1914, les troupes du Prince héritier Ruprecht de Bavière s'efforcent de contourner Nancy et de percer la trouée de Charmes. Elles finissent par occuper Lunéville le 23 août, jusqu'au 12 septembre 1914.Arrêtés le 25 août 1914 à Rozelieures, les Bavarois sont repoussés jour après jour par de furieuses contre-attaques françaises jusqu'au 12 septembre 1914. La nécropole de Friscati renferme alors les corps de 3741 soldats français ayant combattu du mois d'août au mois de septembre 1914 (1 683 d'entre eux sont répartis en trois ossuaires). Un monument abrite la statue d'un poilu et une chapelle a été érigée par le Souvenir Français à la mémoire des morts des batailles de Léomont et de Lunéville.

8-Colline du Léomont La Basse Leomont, 54300 Vitrimont Le Léomont est une butte de 337 mètres qui jouit ainsi d'un statut d'observatoire de premier choix sur les vallées environnantes. Une table d'orientation permet au visiteur de comprendre le paysage qui s'offre à lui. le Lunévillois et la bataille du Grand Couronné - Août-Septembre 1914 Jean-Paul Seichepine, président du Souvenir Français Lunévillois revient, depuis la colline du Léomont, sur les batailles qui se sont déroulées autour de Lunéville en août et septembre 1914, suite à la bataille de Mohrange."la Grande Guerre en Meurthe-et-Moselle", une série d'entretiens proposés par le conseil général de Meurthe-et-Moselle, en partenariat avec France Bleu Sud Lorraine. Plus d'informations sur le Centenaire de la Grande Guerre en Meurthe-et-Moselle : centenaire1418.meurthe-et-moselle.fr vimeo.com/121358210

9-Fort de Villey-le-Sec 30 Rue du Fort, 54840 Villey-le-Sec Ouvrage de fortification appartenant au système Séré de Rivières, il a été construit après la défaite française de 1871. Situé en dehors des lignes de front il est resté presque intact.

10-Fort du Vieux Canton Le Gueillete 54200 Villey-Saint-Étienne Ouvrage faisant partie de la place de Toul, il est entouré de plusieurs autres ouvrage comme celui du Bas-du-Chêne, celui de la Nibarde ou celui du Mauvais-Lieu. Circuit découverte du Conservatoire de la fortification française de 1914 selon Séré de Rivières

12-Cimetière Militaire du Pétant D105, 54700 Montauville Composée de deux parties, la haute pour la Première Guerre Mondiale et la basse pour la Deuxième, la Nécropole Nationale de Montauville, fut créée en 1915 à la suite du combat de Bois-le-Prêtre. Il regroupe des tombes des cimetières militaires du secteur de Pont-à-Mousson.

11-Forêt du Bois le Prêtre Ce massif forestier de 800 hectares au Nord-Ouest de Pont-à- Mousson. Etabli sur une ligne de crêtes, il domine à l’Est le Saillant de Saint-Mihiel. Son point culminant est situé à la Croix des Carmes, à 372 mètres d’altitude. Le Bois-le-Prêtre n’a pas été épargné par la Première Guerre Mondiale, c’est un champ de bataille important, où les combats ont été d’une violence extrême. Présence d'une borne Vauthier

13-Fey-en-Haye 8-26 Rue de la 73 Division, 54470 Fey-en-Haye, Village détruit de Fey-en-Haye: Sur le site vous pouvez retrouver les témoignages du passé, avant la destruction complète du village en 1914. Église Saint Gorgon de Fey-en-Haye: Bien que l’église soit fermée au public, vous pouvez néanmoins admirer les vitraux de Jacques Grüber depuis l’extérieur. Ces vitraux représentent l’inauguration de la Croix-des-Carmes. Présence d'une borne Vauthier à Régniéville

14-Limey-Remenauville 23 Grand' Rue 54470 Limey-Remenauville Le village comptait 138 habitants avant la Première Guerre Mondiale, mais dès septembre 1914 il fut occupé par l’armée allemande. Traversé par la ligne de front durant toute la guerre, il a été entièrement détruit et ne fut libéré qu’en septembre 1918.

16-Saint- Mihiel American Cemetery D3, 54470 Thiaucourt-Regniéville Situé à Thiaucourt, le cimetière contient les tombes de soldats américains morts à la guerre, la plupart dans la grande offensive qui a entraîné la réduction du saillant de Saint-Mihiel. Sur les murs du musée sont inscrits les noms des 283 disparus.

15-Musée du Costume Militaire 2-10 Rue Neuve 54470 Thiaucourt-Regniéville Le musée retrace cinquante ans d'histoire militaire à travers des costumes d'époque. Ce musée constitue une véritable fresque historique où sont évoquées les armées françaises, américaines et allemandes de la première moitié du XXème siècle. Des centaines d'objets à découvrir, de nombreuses pièces rares ou insolites.

17-Cimetière Allemand de Thiaucourt Départemental 3C54470 THIAUCOURT REGNIEVILLE Le cimetière militaire allemand de Thiaucourt est un cimetière militaire de la Première Guerre mondiale, situé à Thiaucourt-Regniéville dans le département de la Meurthe-et-Moselle, en Lorraine. Dans ce cimetière reposent les corps de 11 685 soldats allemands. Une fosse commune renferme 2980 soldats allemands et 2645 soldats inconnus. Quelques sépultures sont celles de soldats français connus et inconnus. Quelques dizaines de tombes datent de la guerre de 1870.

18-Fort de Frouard et la batterie de l'Éperon Cette place forte, composée du fort de Frouard appelé aussi «Fort Drouot» et la batterie de l'Éperon, a été édifiée pour protéger les vallées de la Moselle et de la Meurthe mais aussi les noeuds ferroviaires et routiers qui mènent à Paris. Lorsque la guerre de 1914 éclate, le fort ne joue aucun rôle actif car le front est alors stabilisé par la bataille du Grand Couronné. Toutefois,nombre de soldats, en particulier des troupes de réserves, passeront par le fort pour y être formés et envoyés au combat… La batterie de l'Éperon est le fort le plus proche de la bataille du Grand Couronné. Elle possède une pièce d'artillerie UNIQUE AU MONDE à savoir la dernière tourelle à éclipse Galopin modèle 1890. La batterie est ouverte au public, depuis 2007, chaque 3ème dimanche d'avril à octobre. Le site est sauvegardé et entretenu par l'association de Sauvegarde du Patrimoine Fortifié de Frouard (A.S.P.F.F.)

19-Cimetière militaire Français de Champenoux Route nationale 74 Avenue du Grand Couronné 54280 CHAMPENOUX 03 83 31 60 73 Ouvert toute l'année. C'est l'un des trois cimetières de la bataille du Grand-Couronné (du 4 au 14 septembre 1914), lorsque les Allemands tentent de prendre Nancy. Depuis 1870, la capitale de la Lorraine a pris une importance industrielle, économique et militaire considérable. C'est ainsi que le 20e Corps d'Armée du général Foch installe son quartier général dans le palais du gouverneur. En outre, Nancy est la ville garnison de la 11e Division d'infanterie du général Balfourier, dite la “division de fer ”, avec les 26e et 69e RI de la 21e brigade et les 37e RI de la 22e brigade. Cependant Nancy n'a pas été concernée par le programme de fortifications de la nouvelle frontière, issue de la défaite de 1870. Seuls les forts de Frouard et de Pont Saint Vincent à l'Ouest sont réalisés. A l'Est, les collines qui dominent la ville en arc de cercle, constituent le « Grand Couronné ». Courant de la colline de Sainte Geneviève (Pont à Mousson) aux hauteurs de Friscati (Lunéville), ses élévations de terre n'excèdent pas les 300 ou 400 mètres et ne représentent donc pas d'obstacles majeurs. Nancy devient donc un objectif prioritaire pour les forces allemandes qui essayent de contourner la ville entre le 21 et le 29 août 1914. Elles finissent par l'attaquer de front du 4 au 14 septembre suivant. L'empereur Guillaume se tient à proximité avec ses cuirassiers blancs, impatient d'entrer dans la ville. Le cimetière s'étend sur 10 130 m² et compte 2 861 corps, dont 1 261 répartis en deux ossuaires. Un grand monument « aux héros du Grand Couronné » est réalisé par le sculpteur Eugène Gatelet, en 1919. UN LIEU, UNE HISTOIRE La Bataille du Grand Couronné sur Public Sénat replay.publicsenat.fr/vod/un-lieu,-une-histoire/la-bataille-oubliee-du-grand-couronne-1914/161875 N°2. Deuxième partie du plan des communes d'Amance et de Laître-sous-Amance avec toutes les tombes existant… Plan papier, septembre 1914 (?). 50 x 96 cm Un grand nombre de communes où se sont déroulés des combats ont fait l'objet de ce type de document. Il s'agit de localiser avec précision les sépultures (collectives ou individuelles) des soldats français tombés sur leur sol. Clairement, les petites croix surmontées d'un point rouge recouvrent tout l'espace communal et donnent une image inouïe de la violence de l'affrontement. Arch. dép. Meurthe-et-Moselle, 2 R 143 archivesexpo.cg54.fr/expo/1914_les_combats/6_1_3.htm

20-Cimetière Militaire Français de Courbesseaux Avec Friscati au Sud et Champenoux au Nord, il est l'un des trois cimetières militaires de la bataille du Grand-Couronné de Nancy. Au moment du repli de la 2e Armée suite à l'échec de l'offensive de Morhange (21-29 août 1914) et de l'ordre de l'Empereur allemand pour prendre Nancy (4-14 septembre 1914), les combats connaissent leur paroxysme. Plus de 9 000 corps répartis dans ces trois cimetières, témoignent encore aujourd'hui de la fureur des combats. Cet espace de 7 080 m² contient 2 679 corps dont 1 703 répartis dans deux ossuaires. Un imposant monument du sculpteur Eugène Gatelet, est dédié aux soldats tombés dans la région de Courbesseaux lorsque les troupes du général de Castelnau protégaient le flanc Sud-est de Nancy. 6. La bataille du Grand Couronné (4 - 13 septembre 1914) L'offensive allemande sur Nancy archivesexpo.cg54.fr/expo/1914_les_combats/6_1.html Bathelémont - 1917 Jean-Paul Seichepine, président du Souvenir Français Lunévillois revient sur l'entrée en guerre des Etats-Unis en 1917 et sur les premiers soldats américains tués de la Grande Guerre, à Bathelémont-lès-Bauzémont, à quelques kilomètres de la colline du Léomont. "la Grande Guerre en Meurthe-et-Moselle", une série d'entretiens proposés par le conseil général de Meurthe-et-Moselle, en partenariat avec France Bleu Sud Lorraine. Plus d'informations sur le Centenaire de la Grande Guerre en Meurthe-et-Moselle : centenaire1418.meurthe-et-moselle.fr vimeo.com/121364809

21-Gerbéviller-la-Martyre La commune de Gerbéviller fut surnommée Gerbéviller-la-Martyre car elle fut ravagée durant la Première Guerre Mondiale par les Allemands en représailles de l'échec de la prise du pont de la Mortagne : les habitants furent massacrés, le village pillé et incendié. La ville a été décorée de la Légion d'honneur en 1930.

22-Cimetières Allemand et Français - Gerbéviller Le cimetière militaire allemand de Gerbéviller accueille 5 462 dépouilles de soldats allemands, et le cimetière français, en compte 2164 sépultures de soldats, tombés majoritairement durant la « bataille de Lorraine » d'août à septembre 1914.

23-Mémorial de la victoire de la Lorraine Une carte, dessinée sur ce mémorial, indique l'ensemble des combats acharnés qui, durant la période du 24 août au 13 septembre 1914, ont permis de sauver Nancy et toute la Lorraine : - La ligne extrême atteinte par les allemands, ainsi que les directions générales d'attaque de leurs 6e et 7e Armées, - L'ordre de bataille sur le terrain des grandes unités françaises avec leurs axes d'attaque, - Les noms des lieux les plus disputés sur la ligne de feu, - La représentation sélective des quatre phases de la bataille qui sont : - Le coup d'arrêt victorieux du 25 août 1914 à Rozelieures, - La bataille d'usure sur la Mortagne qui paracheva, du 26 août au 7 septembre 1914, le verrouillage de la Trouée de Charmes d'où l'appellation de bataille de Charmes appliquée parfois à ces deux premières phases, - La bataille du Grand Couronné, du 4 au 13 septembre 1914, appelée bataille de Nancy, - Enfin, les multiples combats livrés sur les confins vosgiens contre la 7e Armée du général Von Heeringen, du 20 août au 13 septembre 1914.

24-Rozelieures & la victoire de Lorraine Une carte, dessinée sur ce mémorial, indique l’ensemble des combats acharnés qui, durant la période du 24 août au 13 septembre 1914, ont permis de sauver Nancy et toute la Lorraine : - La ligne extrême atteinte par les allemands, ainsi que les directions générales d’attaque de leurs 6e et 7e Armées, - L’ordre de bataille sur le terrain des grandes unités françaises avec leurs axes d’attaque, - Les noms des lieux les plus disputés sur la ligne de feu, - La représentation sélective des quatre phases de la bataille qui sont : - Le coup d’arrêt victorieux du 25 août 1914 à Rozelieures, - La bataille d’usure sur la Mortagne qui paracheva, du 26 août au 7 septembre 1914, le verrouillage de la Trouée de Charmes d’où l’appellation de bataille de Charmes appliquée parfois à ces deux premières phases, - La bataille du Grand Couronné, du 4 au 13 septembre 1914, appelée bataille de Nancy, - Enfin, les multiples combats livrés sur les confins vosgiens contre la 7e Armée du général Von Heeringen, du 20 août au 13 septembre 1914.