De Toulouse à Muret par des chemins dans un environnement de manière surprenante tout de suite sauvage et avec un parcours pratiquement intégralement hors circulation automobile. Belles vues sur la Garonne.
A Toulouse, le parcours passe par des sites emblématiques de la ville : basilique Saint-Sernin, église du Taur, place du Capitole, les Jacobins, les quais de la Garonne, la Daurade, le Pont Neuf et l'hôpital Saint-Jacques.
26 km
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max. 200 m
min. 132 m
323 m
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Rentrer dans le parc du Cours Dillon pour passer sous le pont Saint-Michel et poursuivre le long de la digue de la Garonne jusqu'à la piste cyclable de l'Oncopole. Lors de crues, rester sur la digue.
La Via Garona rejoint la route d'Espagne pour traverser la zone d'activité du Chapitre et le quartier et les lotissements du Récebedou. Il est possible de rejoindre le ramier de Portet/G par un parcours plus sauvage et plus direct (1,1 kilomètres de moins) en empruntant des chemins agricoles et des sentiers. Traverser l'impasse de Palayre pour continuer tout droit par le chemin vélos et piétons. Traverser la Saudrune, rejoindre les jardins ouvriers en prenant toujours le chemin à gauche. Après le lieu dit Palayre et une fois traversé le pont, prendre à gauche le long d'un champ pour rejoindre les bords de la Garonne qu'il faut suivre jusqu'à Portet/Garonne.
Le balisage de la Via Garona part à droite. Il est possible de rejoindre le pont de Pinsaguel par un petit sentier le long de la Garonne (Attention, la partie côté pont de Pinsaguel peut être inondée en cas de crue). A Pinsaguel, au niveau de la station d'épuration, le balisage de la Via Garona s'écarte du fleuve. Il est possible par un sentier (balisé avec un trait blanc - panneau "Roquettes par les bords de Garonne") de rejoindre la limite de Roquettes et Saubens. Ce sentier est très agréable et ombragé.
Du Port de Saubens, le chemin remonte et rejoint une route qu'il faut prendre à gauche, la suivre sur une centaine de mettre et continuer tout droit sur un chemin qui rejoint la D19. Traverser la route départementale pour prendre la rue suivante à gauche. Descendre jusqu'à la chapelle Saint-Marcet qu'il faut contourner par la droite pour rejoindre un sentier qui longe la Garonne.
Consacrée en 1096, la basilique est un chef d'oeuvre de l'art roman. Le tympan de la porte Miègeville, les chapiteaux sculptés, la table d'autel ou les bas-reliefs du déambulatoire ont marqué et influencé l'art en Europe. L'église est le plus grand monument roman d'origine restant au monde. Classée au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des chemins de Compostelle, le sanctuaire avec ses reliques de saint Sernin et ses nombreuses autres reliques (il était écrit qu'il n'y avait pas de lieu plus saint au monde après Saint-Pierre de Rome) attirait de nombreux pèlerins.
Chevet et clocher romans du XIIè siècle. Modillons avec démons, oiseau, personnage accroupis, femme au serpent (la luxure). Le reste de l'édifice date du XVIIIè au début du XXè
Au XIIè siècle, la puissante abbaye de Lézat y possède un établissement pour pestiférés et lépreux bâti hors de la ville comme cela était le cas pour ces établissements. Il a accueilli des malades jusqu'au XVIIè siècle. Les ruines de la chapelle Saint-Marcet sont aussi nommées "mur des lépreux".
Classée aux Monuments Historiques, elle a été construite de 1159 à 1165 et fortement remaniée par la suite. Clocher octogonal de type toulousain. A l'intérieur, la chapelle dite du "Rosaire" est liée à la tradition de l'intervention de saint Dominique lors de la bataille de Muret. L'origine de la dédicace à saint Jacques est due au lien de Muret avec la cathédrale de Toulouse dont il était le patron associé à saint Etienne. Saint Jacques est représenté en apothéose en haut du retable attribué à Jean-Benoît Salesses en 1808. Les reliques ont été offertes par le pape Pie IX en 1850.
Bitume
Terre
Herbe
Le chemin qui part en bord de fleuve depuis la prairie des Filtres à Toulouse est inondable. Si c'est le cas, suivre la piste cyclable en haut de la digue.