
Lunery
Lunery est située en Région Centre, dans le triangle Bourges, Vierzon, Issoudun, à une vingtaine de minutes de Bourges et de l’autoroute A71. Le village, au coeur de la Champagne Berrichonne, s’étend dans un cadre privilégié au bord des rives du Cher, avec son arboretum. C’est une commune constituée de deux centres importants (Lunery et Rosières) et de plusieurs hameaux et lieux-dits (L’Echalusse, Chanteloup, une partie du Grand-Malleray, La Brosse, La Vergne, Bellechaume, La Bruère, La Pompe, Les Clapières, Grange Neuve et les Rimberts). La commune est riche d’un passé de plus de vingt siècles. De nombreuses traces témoignent d’une implantation ancienne, au moins de l’époque gallo romaine.
Aujourd’hui, Lunery, située dans un environnement industriel, souffre de la disparition de ses entreprises et celles alentours, due principalement à leur délocalisation. L’agriculture y reste présente ainsi que les artisans et les commerçants. Le tourisme ne demande qu’à se développer avec le camping intercommunal et son concept campin-car park sur les bords du Cher, le Musée de la Fonderie, le tiers lieu Le Cercle et le site protégé du biotope du Patouillet à la pelouse calcaire.
Le tissu associatif de la commune est dynamique et ne manque pas d’idées pour animer le village : salon artistique de la Pentecôte, Marché de Noël, brocantes, théatre…
Le sport est aussi très présent avec de multiples équipements municipaux à la disposition des associations et des Lunérois : terrains de football engazonnés, terrain de rugby, courts de tennis, esplanades pour la pratique de la pétanque…
De Luneriacum à Lunery
Sa position privilégiée sur le Cher en fit un lieu de détente idéale de l’époque gallo-romaine. Les Romains de la riche capitale d’Avaricum (Bourges) s’établirent dans de belles villas : de nombreux vestiges retrouvés en différents endroits de la commune en font foi.
La découverte la plus sensationnelle fût celle de « La Mosaïque » (1er ou 2ème siècle) vers 1862 lors de la construction d’une maison du bourg située à une centaine de mètres au sud-ouest de l’église, à l’emplacement actuel de la salle Gérard Philipe. Cette œuvre est unique dans la Civitas Biturigum. Elle a été trouvée à un mètre de profondeur, en bon état, avec de belles proportions : 6mx4m, où sont représentés des oiseaux aquatiques évoluant parmi les fleurs de nymphéas rouges et jaunes.
A découvrir sur Lunery :
- L’Eglise Saint Privat,
- Le Moulin de Roziau situé sur le camping,
- L’Espace d’agrément et de pêche à La Brosse,
- L’ancienne gare typique SNCF de Lunery et ses aiguillages.
Partez du camping de Lunery et partez découvrir la cité de Rosières, où était fabriqué l’électroménager éponyme.
Le hameau de Rosières va naître en 1836.
Entre 1840 et 1846, des rangs avaient été construits sur le modèle des corons : Le Rang Noir, Le Grand Rang, Le Rang des Roches, Le Rang Mousse et le Rang Rouge. Ces maisons ouvrières sont principalement destinées aux mouleurs, qui constituent alors la moitié de l’effectif ouvrier, dans lesquelles ils sont logés gratuitement. Après 1896, des maisons jumelées, destinées aux familles, sont également édifiées, et il en existe 70 en 1909. Les maisons appartiennent alors à la Société Anonyme métallurgique de Rosières. A partir de la fin des années 1980, elles sont rachetées par des particuliers qui les restaurent et les embellissent.
Un rang abritait une dizaine de familles, et chaque logement occupait 2 pièces.
En 1869 lorsque les ouvriers de Jules Roussel arrivent à Rosières, ils sont logés aux lieux-dits : La Grange Brûlée, Les Loges de la Fontaine, La Maison du Roc et La Loge du Bois.
Jules Roussel avait fait du personnel de ses usines une grande famille qu’il administrait paternellement. On retrouve en lui l’influence des pratiques Saint Simoniennes. Il fût en fait le père de Rosières.
Rosières vivait en quasi-autarcie. Une coopérative, une ferme, une boulangerie, une charcuterie, un hôtel « Bon Accueil » (pour les hommes célibataires) avec 80 chambres, une École de garçons, une École de filles, une Bibliothèque publique, une Compagnie de Sapeurs-Pompiers, une Fanfare de 25 musiciens puis une société Sportive et un cinéma. Le captage d’une source en 1896 permet la distribution d’eau potable par des fontaines publiques.
En repartant de la cité vous emprunterez l’ancienne ligne du « Tacot », train qui reliait Marçais à Saint Florent / Cher jusqu’au Grand Malleray
