Grand Site Cap d'Erquy-Cap Fréhel

Après avoir récupéré mon vélo à Plévenon, je repars vers Erquy. Arrivé une heure après, je dîne en terrasse sur le port puis je me rends à un concert où quatre musiciens font danser le public sur des airs de gavotte et d’andro. L’ambiance est chaleureuse, je me lance dans la danse!

La journée commence sous un ciel limpide. Après avoir loué mon vélo à l’hôtel, je m’engage sur la piste cyclable, direction le Cap Fréhel. La piste est à l’intérieur des terres, tranquille et bien aménagée. Elle emprunte parfois le tracé d’une ancienne voie ferrée. La traversée du Marais de l’Islet se fait sur une longue passerelle en bois.

Je continue jusqu’à la Pointe aux Chèvres. De là je profite d’un superbe panorama : à l’ouest, l’îlot Saint- Michel, à l’est, mon but du jour : le Cap Fréhel.

Je poursuis jusqu’à Plévenon où je m’achète mon déjeuner, il est 11h30. Je laisse ensuite mon vélo avant de partir à pied pour le Cap Fréhel. J’admire au passage quelques jolies maisons.

Le paysage est grandiose avec ses falaises qui plongent dans la mer, ses petites criques désertes et surtout la lande, tantôt pourpre et dorée de bruyères et d’ajoncs, tantôt du vert éclatant des fougères rehaussé de quelques digitales.

Une dernière montée et je débouche sur le phare du Cap Fréhel situé à plus de 100 mètres au dessus de la mer. Je traverse vite le parking de voitures et monte près de la lanterne pour admirer le panorama de toute la Baie de Saint- Brieuc, de Paimpol à Saint-Malo. Je me mets ensuite à l’abri près de la petite tour qui marque la pointe du Cap où je pique-nique en regardant les oiseaux.

Je me remets en route pour le Fort La Latte. Le chemin longe une grande anse orientée à l’est. Celui-ci est bien aménagé, dans un terrain assez escarpé, le plus souvent couvert de fougères.

Arrivé au Fort à 15h, je m’arrête pour visiter cette impressionnante construction sur piton rocheux.

Sur le chemin du retour, j’aperçois à travers les pins la Baie de la Fresnaye et ses bouchots.

Mon projet aujourd’hui est de faire à pied le tour du Cap d’Erquy jusqu’à l’îlot Saint-Michel. Je démarre directement du port d’Erquy par des petites ruelles bordées de maisons de pêcheurs en grès rose. Arrivé sur le Sentier des carriers avec ses passerelles en bois, j’imagine l’extraction des gros blocs de grès de la falaise, la taille des pavés, le transport de la production dans le port en contrebas.

Une l’installation de bornes auditives permet faire revivre les bruits des anciennes carrières du Cap.

L'extraction du grès rose, une activité principale pratiquée par le passé dans les carrières du Cap d'Erquy.

Le chemin débouche sur une pointe où une curieuse construction, le four à boulets, rappelle les batailles contre les Anglais. Il domine une anse où on aperçoit un ancien abri de canot de sauvetage avec sa rampe pour la mise à l'eau qui plonge dans une eau transparente.

En poursuivant encore un peu, j'arrive à la pointe du Cap d'Erquy dont les rochers s'enfoncent dans l'eau avec des formes obliques et tourmentées.

Le chemin vers l'Ilôt Saint-Michel suit la côte dans la lande en plongeant dans les vallons où je retrouve les couleurs des bruyères, des ajoncs et des fougères. Et, au détour d'une pointe, je découvre la plage de Lourtuais. C'est littéralement paradisiaque, l'eau est transparente et le sable doré. Et rien pour gâcher cette impression de plage sauvage, pas une voiture, pas une route, pas un fil électrique.

Le chemin longe ensuite une deuxième plage tout aussi superbe, la plage du Portuais.

Le sentier piéton est distinct de la piste vélo, ce qui me permet de marcher avec les pommes de pin qui crissent sous les pieds, tout ce que j’aime!

J'arrive à une troisième, plus « civilisée » par les maisons du domaine de Lanruen.

J'arrive à un petit corps de garde où il est possible de voir en contrebas d’anciens logements de carriers transformés aujourd’hui en village de vacances. Le chemin continue à travers les bruyères avec de jolis vues sur la chapelle de l’îlot Saint-Michel.

Mon escapade démarre sur la place de l’église d’Erquy où je suis arrivé par le « Tibus » depuis la gare de Saint-Brieuc.