Au départ du village ancien de Bourg, empruntez le Canal des 2 Mers à vélo jusqu'à la grotte de Pair Non Pair. Cette grotte ornée d'authentiques gravures pariétales se visite du mardi au dimanche. Ensuite, sillonnez le vignoble des Côtes de Bourg jusqu'au Moulin du Grand Puy à Lansac où vous aurez un point de vue étendu sur la région.
Le port de Bourg connut une intense activité jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. On y voyait le cheminement des gabares, ces fameux bateaux à fond plat qui remontaient la Dordogne transportant des produits locaux jusqu’à Bordeaux. A Bourg, ils chargeaient les barriques de vin, la pêche de saison : crevettes, aloses, lamproies et esturgeon… et la pierre qui permit de construire les grands monuments de Bordeaux. Les quais étaient animés jour et nuit. Les bâtiments du port renfermaient des chais et des bureaux de négociants. A partir de 1725, s’y trouvait aussi une manufacture de verreries royales qui disparut à la Révolution. Au Moyen-âge, c’est là qu’avait lieu la célèbre foire Troque-sel. Ce privilège avait été donné à Bourg par le roi d’Angleterre. En échange du troc du sel, les Bourquais étaient exonérés de l’impopulaire gabelle, l’impôt sur le sel. C’est ainsi que des gens venus de toute la Guyenne se donnaient rendez-vous à Bourg, la 1ère semaine de septembre. Aujourd’hui, on ne troque plus de sel, cette tradition perdure toujours grâce à la foire animée qui envahit le port chaque année.
Les gravures pariétales de la grotte de Pair-non-Pair sont les plus anciennes au monde. Elles représentent des chevaux, bouquetins, cervidés, mammouths et bovidés datés de l'Aurignacien (entre 33 000 et 26 000 ans avant Jésus-Christ). Cette grotte fût également un lieu d’habitat durant près de 60 000 ans avec la présence de l’Homme de Neandertal puis d’Homo Sapiens. Elle fut découverte près de la vallée du Moron en 1881 par un éminent archéologue local, François Daleau.
La façade occidentale (sauf le clocher) est classée Monument Historique depuis 1954. L'église possède des contre-forts ornés de modillons décorés tout comme le sont les chapiteaux intérieurs et extérieurs.
Il est situé sur une colline de 69 m d’altitude d’où l’on peut profiter d’une vue d’ensemble sur le canton de Bourg. Récemment restauré grâce à des bénévoles, il a aujourd’hui fière allure et produit à nouveau de la farine. Sa maison du meunier a également fait peau neuve depuis juin 2010 et accueille de mars à octobre des expositions temporaires. L'association "Les amis du moulin du Grand Puy" assure gratuitement les visites du moulin. Infos +33 (0)5 57 00 33 71
Datant du XIème siècle, l'église de la Libarde fut détruite par la foudre le siècle suivant, puis de nouveau en 1650. Elle fut alors entièrement démolie. Seul subsista la crypte qui fut restaurée en 1848 et qui est aujourd'hui une des curiosités du Bourgeais. A demi enterrée, elle témoigne, de par son architecture et les sculptures de ses chapiteaux, d'une origine très ancienne. La crypte est actuellement en cours de restauration.
Le lavoir est continuellement alimenté en eau par cette fontaine situé 20 mètres plus loin, aux pieds de la falaise. Cette villa de style mauresque surplombe le village et les rives de la Dordogne. Construite vers le début du XXème siècle, le propriétaire, fonctionnaire coloniale, souhaitait profiter de sa retraite à Bourg tout en gardant les souvenirs de ses états de service passés en Afrique du nord. Aujourd'hui propriété privée, ses extérieurs surprennent encore les visiteurs qui l'aperçoivent depuis le port ou du haut de la Porte de la mer.
Ce joli lavoir couvert date de 1828. Il est construit en pierre du Bourgeais et se présente sous forme de deux grands bassins : un bac de lavage et un de rinçage. Les lavandières y conversaient tant que ce lavoir fut rebâptisé par les Bourquais, habitants de Bourg, la "Chambre des députées" ! Il est continuellement alimenté en eau par une fontaine situé 20 mètres plus loin, aux pieds de la falaise.
Cette église de style néo-gothique a été construite pour remplacer l’église vétuste des Pères Récollets, un couvent d’hommes fondé en 1627. Au XIXème siècle, l’église souhaitait encourager un renouveau du culte catholique ; elle impulsa la construction de nouveaux édifices religieux en Gironde. C’est ainsi qu’en 1856 est consacrée l’église Saint-Géronce. Par manque de place, son chevet fut orienté vers le sud contrairement à ce que prévoit la liturgie. L'orgue, qui a sa facture d'origine de 1861, est remarquable. La messe y est célébrée tous les dimanches matin à 10h00.
Admirez ce splendide panorama sur la Dordogne et l’île d’Ambès. Chaque année, la Dordogne connaît son heure de gloire avec la formation d'une vague rarissime : le « Mascaret ». Elle est visible à 30 km. C’est une expérience unique pour les nombreux surfeurs qui tentent de la chevaucher. En contrebas, une épave italienne date de la Seconde Guerre mondiale : le « Glisia ». Lorsque le gouvernement italien se désolidarisa de l’Allemagne hitlérienne et signa l’armistice avec les Alliés en septembre 1943, les Allemands saisirent leur biens. Trois cargos amarrés dans le port de Bordeaux furent réquisitionnés et… plastiqués. Celui-ci fut détruit le 26 août 1944. Une autre épave, celle du « Frisco », peut être vue depuis la route de la corniche.