Moulin contant

Les zones humides sont des milieux fragiles et menacés, caractérisés par une biodiversité souvent exceptionnelle. Elles nous rendent de nombreux services. Indispensables à la gestion de la ressource en eau, elles filtrent et digèrent certains polluants, régulent les débits des cours d’eau et des nappes souterraines, stockent l’eau et réduisent les inondations…Elles jouent également un rôle d’amortisseur du changement climatique : en stockant notamment le carbone.Leur préservation représente donc un réel enjeu. 

La cueillette des plantes sauvages en milieu naturel est parfois autorisé,mais autant la faire de manière raisonnée :- en petite quantité : cela favorise la repousse, cela en laisse pour les animaux et les autres randonneurs- pas au même endroit : varier les sites de cueillettes- Couper l’espèce au lieu de l’arracher Et pourquoi pas juste admirer les fleurs de montagne ?Vous garderez ainsi un souvenir mémorable !En espace naturel sensible (réserve naturelle ou parc) la cueillette est souvent interdite. Pensez à consulter les réglementations à l'entrée des sites.

Tout vêtu de blanc et délicatement nervuré de noir, tel se présente le Gazé, aussi appelé Piéride de l'aubépine.Les papillons de son unique génération annuelle volent d'avril-mai à juillet-août.Ce cliché fige un accouplement de ce papillon, autrefois très commun en France.Ce papillon est menacé et est en régression massive depuis plusieurs années.- Le développement de l'agriculture intensive a fait disparaître peu à peu ses habitats de reproduction.- L'utilisation des pesticides lui ont été très nocifs. - Les haies ont été arrachées, supprimant les plantes dont se nourrissent les chenilles. Le Gazé est encore relativement commun dans les zones montagneuses, en particulier au-delà de 800 mètres d'altitude où l'agriculture est plus extensive.

L’échinococcose alvéolaire est un parasite (appelé ténia) dont les hôtes naturels sont les canidés. Contrairement aux rumeurs populaires, ce parasite se loge dans l’intestin grêle du renard et donc dans ses selles et non dans le pipi.L’homme peut être contaminé après la consommation, par mégarde, des œufs de larves de ténia. Des lésions sévères et graves qui s’expriment de 5 à 15 ans aprés ingestion.Si vous récoltez des plantes sauvages régulièrement en milieux forestiers, ouvrez les yeux et les narines. Conseils :- Repérez les excréments des renards et des chiens, souvent sur les sentiers - Récoltez les plantes en hauteur (risque est plus prononcé pour le pissenlit et l’ail des ours par exemple).- Cuisez vos aliments. Le risque est présent uniquement lors de la consommation de plantes sauvages crues.- Lavez plusieurs fois les plantes et vos mains aprés avoir cueillit vos plantes et travaillé dans la terre.Source