Chalets de Varan par le plateau d'Assy

Selon un rapport de WWF de 2020, la terre a perdu 68% de sa faune sauvage (animaux vertébrés, c'est-à-dire les oiseaux, les mammifères, les reptiles, les amphibiens et les poissons) en moins de 50 ans.Pour favoriser la cohabitation avec les animaux sauvages le temps d'une randonnée, voici quelques conseils à adopter :- Protégez votre nourriture et remportez vos déchets.- Restez discret : le bruit, les mouvements brusques ou le rapprochement provoquent des comportements de fuite provoquant du stress, des maladies, dépenses énergétiques parfois vitales et abandon d’une couvée, nichée ou échecs de reproduction.Evitez tous comportements qui ressemblerait à une menace de prédateurs.C’est leur territoire de vie, nous c’est un espace de jeu, de loisir.

Mouchoirs, emballages, trognons de pomme, sacs plastique, mégots de cigarette…autant de déchets que l’on continue à voir sur les sentiers. En plus de créer une pollution visuelle pour vous, cela crée un impact conséquent sur la biodiversité. Les animaux les mangent, les microorganismes sont atteints par les composés chimiques tout ça sur des très longues années de décomposition. Si le trognon de pomme est certes biodégradable (5 mois pour se disparaître), cela reste une nourriture inhabituelle pour les animaux sauvages, provoquant maladies et déséquilibre de leur régime alimentaire. Si nous voulons arrêter de polluer nos paysages avec nos déchets, adoptons certains réflexes :- emportez avec vous le moins d’emballages possible- tous déchets (même les déchets biodégradables) sont à remporter avec vous dans votre sac- ramassez les déchets que vous rencontrer

Endémique des Alpes, présent dans des endroits humides entre 1300 et 2800m, parnassius apollo est à l’état papillon entre Mai à Août/septembre.  La chenille de l’Apollon est noire et développe des tâches rouges sur le côté au cours de son développement. Elle reste à l’étape larvaire pendant deux ans.Insecte protégé et sur liste rouge, sa régression en Europe est essentiellement due à deux facteurs : Le réchauffement climatique induit une diminution de la couche de neige hivernale qui semble nécessaire à la survie des jeunes chenilles, et d’autre part l'habitat est touché par la fermeture des milieux (reboisement des milieux).

Les aiguilles de Warens, communément appelées les aiguilles de Varan, font partie du beau massif rocheux des Fiz, sur la rive droite de la vallée de Sallanches. On distingue d'abord l'aiguille Grise, à 2544 m, dotée maintenant d'une magnifique carie en conséquence d'éboulements en 1992 et 2000. Puis l'aiguille Rouge qui est plus élevée et plus élancée à 2636m.Ces aiguilles sont ensuite dominées, plus haut, par la tête du Colonney à 2692 m.