Sentier du Vieux Mulhouse

De style Renaissance tardive, la maison est répertoriée depuis 1464 et a été entièrement remaniée en 1634. C'est la plus ancienne pharmacie de France encore en activité (depuis 1649). Ses plafonds peints datent de la seconde moitié du 17ème siècle et le mobilier de l'officine, d'époque Charles X, est très bien conservé.

Né à Mulhouse en 1725, Jean-Henri Lambert a été l’un des plus célèbres savants de son temps, le siècle des «Lumières». Astronome, physicien, philosophe et mathématicien, on lui doit la projection cartographique et le théorème en astronomie qui, tous deux, portent son nom. Son travail vous permet aujourd’hui de découvrir la ville en géolocalisation !

Construit au 16ème siècle, ce bâtiment était le presbytère de l’ancienne Eglise Saint-Etienne jusqu’à la réforme en 1528. D’école latine de 1550 à la fin du 18ème siècle, il devint un collège puis une école. Il abrite désormais le Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine dans le cadre du label Ville d’Art et d’Histoire, plus connu sous le nom de Maison du Patrimoine Edouard Boeglin.

Ce temple fut construit entre 1858 et 1868 sur l’emplacement d’une église datant du 12ème siècle. Ses plans sont dûs à Jean-Baptiste Schacre, dans un style néo-gothique alors très en vogue. Il abrite toujours les magnifiques vitraux qui se trouvaient dans cette ancienne église. Ces derniers sont parmi les plus beaux du Rhin supérieur. Situé sur la place de la Réunion, le Temple Saint-Etienne est aussi un hautlieu de la culture au coeur de la ville avec ses concerts, ses expositions et ses animations, notamment pendant la période de Noël.

Construite en 1560 par Valentin Fries, c’est la famille Mieg, propriétaire des lieux de 1675 à 1840 qui lui laisse son nom. Elle doit son aspect actuel à Mathieu Mieg qui, en 1799, orne la façade de peintures murales de sa composition évoquant le héros suisse Arnold de Winkelried. La maison Mieg est la plus vaste des maisons entourant la place de la Réunion.

L’immeuble date de 1564 et a été considérablement transformé au 19ème et 20ème siècles. La corporation des tailleurs était d’ailleurs la plus important de Mulhouse avant la réunion de 1798. On retrouve les emblèmes de cette corporation (ciseaux de tailleur) sur les peintures murales de cet édifice.

Détruit par un incendie en 1551 et reconstruit dès l’année suivante, l’Hôtel de ville de Mulhouse est qualifié par Montaigne de «palais magnifique et tout doré». Il est orné depuis 1698 de décors en trompel’oeil réalisés par Jean Gabriel . Ce bel édifice, témoin de la Renaissance rhénane, abrite aujourd’hui le Musée Historique.

Construit par le manufacturier Vetter en 1788, cet hôtel particulier tient son nom des Steinbach, ses propriétaires au 19ème siècle. A la mort de George Steinbach en 1893, la maison est offerte à la ville et son parc devient le jardin public homonyme. Aujourd’hui, la maison abrite le Musée des Beaux-Arts.

En 1776, le docteur Hofer rachète une partie de la cour des Chevaliers Teutoniques et fait construire cette maison à l'angle de la place Guillaume Tell.

La façade de la Maison de la corporation des vignerons, datant du XVIe siècle, est ornée de peintures murales. La porte est surmontée de 3 serpes symbolisant le travail de la vigne. Les corporations avaient une place prépondérante dans la vie de la république mulhousienne et, jusqu'au XVIIIe siècle, le travail de la vigne était l'une des principales activités de la ville, avec son coteau du Rebberg.

Ce passage tient son nom de l'ancien cloître des Augustins qui s'y trouvait. Construit dès 1268, il fut désaffecté suite à l'introduction de la Réforme en 1523. Un hôpital y a été installé de 1529 à 1624. Le passage a été percé entre 1761 et 1763 après la démolition du monastère.

Daté du dernier quart du XVIIIe siècle, il a été érigé sur l’emplacement de la cour noble des Fritschmann d’Illzach. Dès 1764 et pendant un siècle, il abrita une usine de toiles peintes qui changea plusieurs fois de mains. Au milieu du XIXe siècle, les Schlumberger, alors propriétaires, démolissent les bâtiments. La nouvelle construction abrite la banque de Mulhouse entre 1872 et 1883.

Construite dans les années 1770-1780 sur l’emplacement de l’enclos des Chevaliers de Saint-Jean, elle abrita des locaux commerciaux avant d'être transformée en maison de maître en 1824 dotée d'une façade sobre et de grilles en fer forgé. En 1790, elle abrita la manufacture de papiers peints Nicolas Dollfus, ancêtre de Jean Zuber et Cie à Rixheim.

Construite en 1269 par les chevaliers hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, la chapelle est agrandie dès 1351. Vers 1500 est ajoutée une chapelle latérale, tandis que, 20 ans plus tard, sont exécutées des peintures murales (inachevées) d’une grande qualité stylistique, figurant la vie de Saint-Jean- Baptiste et la Passion du Christ. Avec la Réforme, les chevaliers de Saint-Jean quittent la ville et en 1798 leurs biens sont finalement saisis et vendus. La chapelle devient alors brasserie puis atelier de maréchal ferrant, avant d’être classée monument historique en 1893.

Cette bibliothèque, la plus ancienne, occupe les bâtiments actuels depuis 1905. Elle propose : environ 45 000 ouvrages adultes, des postes informatiques en libre service, une salle de documentation et trois salles pour le travail en groupe, une salle d’exposition, une salle d’animatinos, une salle patrimoine réservée à la consultation des documents conservés dans les magasins de la bibliothèque et ne pouvant être empruntés, une salle jeunesse, un patio qui permet de lire au soleil.

Cette maison, construite vers 1800, dispose d’une façade très sobre et d’un double escalier, rappelant les éléments décoratifs du siècle des Lumières. De 1825 à 1833, elle fut habitée par Paul Curie, grand-père du célèbre physicien Pierre Curie.

Maison construite vers 1760. Premier exemple connu à Mulhouse de maison d’Indienneurs, qui abritait une manufacture d’indiennes ces toiles imprimées à la planche avec des motifs d’inspiration orientale.

Pierre Thierry, Lorrain d’origine, acquiert en 1725 l’ancienne cour noble des Wunnenberg qu’il restaure et embellit. En 1765, elle abrite une fabrique de toiles peintes de Jean-Henri Dollfus, puis dès 1820, une filature de Nicolas Koechlin. Ces usines brûlent en 1870 et sont remplacées par une école primaire. Ce bâtiment fait figure d’exception au 18ème siècle car seul à disposer de pierres de soubassement, de chaînage et d’encadrement de baies en grès rose.

Cette maison, construite vers 1796 pour Jean-Jacques Ziegler, industriel, abrita une usine d’impression sur étoffes de 1800 à 1810 puis une usine de gravure sur rouleaux. Cette seconde usine appartenait à Daniel Koechlin Ziegler, co-fondateur de l’école de dessin, aujourd’hui école des Beaux-Arts, de 1827 à 1862. Le bâtiment fut ensuite utilisé pour l’imprimerie Brinckmann dès 1892.

Au départ couvent des Franciscains fondé pendant la deuxième moitié du 13ème siècle, l’essor de la future Eglise Sainte-Marie est coupé par l’installation de la Réforme au 16ème siècle à Mulhouse. L’ancien couvent a servi notamment de dépôt d’artillerie avant le rétablissement du culte catholique au début du 19ème siècle dans l’Eglise Sainte-Marie. Depuis, différents travaux de restauration ont été effectués et l’église accueille fréquemment des chorales.

Vers 1764, Jean-Jacques Feer bâtit certainement la plus belle demeure mulhousienne du 18ème siècle en pierres de taille. Prénommé «Zum Loewenfels» (le rocher du lion) en raison des armoiries peintes sur deux écus du fronton, l’hôtel particulier est vendu à Jacques Degermann en 1847 qui y implante une brasserie. Le Cercle Sainte-Marie rachète cette propriété en 1949 et y installe le presbytère et le foyer de la paroisse.

En 1778, Simon Vogel, négociant mulhousien, acquiert ce bâtiment, situé sur l’emplacement du premier hôpital de la ville pour y construire son hôtel particulier. De 1866 à 1870, le bâtiment abrite la Sous-Préfecture puis la Kreisdirektion, son équivalent allemand, jusqu’en 1882. Il accueille depuis des magasins.