(T6) De Viroflay rive gauche à Hôpital Beclère

Conçue par les frères architectes Louis, Luc et Thierry Sainsaulieu qui se sont inspirés de l'opéra de Sydney, elle est construite en béton et bois lamellé-collé et caractéristique de l'architecture des années 60. L'orgue provient de l'église Saint-Antoine-de-Padoue du Chesnay. Elle a été consacrée le 16 avril 1966. Elle tient son nom du Chêne de la Vierge (voir point d'intérêt C). A l’intérieur, on peut admirer: – l‘autel, le tabernacle et l’ambon, en pierre, œuvres du sculpteur Jacques Coquillay, – la statue de la Vierge,en bois iroko,également de Jacques Coquillay, – le vitrail, œuvre de Francis Bugnard et du maître-verrier Boutzen, – le chemin de croix, en laiton gravé sur dalles de chambertin, de Danièle Fuchs, – l’orgue, provenant de Saint-Antoine du Chesnay, reconstruit par la Maison Muller. En 2016 un campanile est rajouté en contrebas à droite de l’entrée qui s’élève à neuf mètres. Il soutient trois cloches une en mi (155 kg), une en do (190 kg) et une en ré (275 kg). Il a été béni par l'évêque de Versailles, le dimanche 10 avril 2016. Sanctuaire dédié à la Vierge Marie,l'église fait partie des sanctuaires mariaux de France. Pour en savoir plus : fr.wikipedia.org/wiki/Église_notre-dame-du-chêne_de_viroflay

Eglise la plus ancienne de la ville puisque datant de 1543. Elle a été construite sur les vestiges d'une ancienne chapelle.datant du XIIIème siècle. Consacrée par le cardinal Eustache du Bellay, L’histoire et la proximité de VERSAILLES ont fait que l’église Saint-Eustache a pu bénéficier de riches ornements offerts par le roi Louis XIV et les suivants. Le mobilier a malheureusement été vendu aux enchères pendant la révolution. Le bâtiment ayant été déclaré, pendant cette période, « Temple de la Raison ». Cette richesse sera reconstituée par les grandes familles qui s’installeront à VIROFLAY après la révolution, Napoléon III et son épouse Eugénie ont également fait des dons. Depuis 1881, il s'y trouve une statue de la Sainte-Vierge, œuvre du sculpteur Froc-Robert, qui se trouvait accolée au chêne de la Vierge à Viroflay. Pour en savoir plus : www.patrimoine-histoire.fr/p_idf_78/viroflay/viroflay-saint-eustache.htm

Ce chêne pédonculé qui aurait plus de 500 ans est classé "arbre remarquable par l'ONF. Il fait l'objet de pèlerinages depuis les années 1850 lors de la troisième pandémie de choléra qui aurait cessé à Viroflay après l'organisation de prières à la Vierge par le curé de Viroflay.

Le nom de cet étang provient d’un ancien village détruit sur ordre de Michel Le Tellier, seigneur de Chaville, au moment où celui-ci fit construire un grand parc de chasse autour de son château (aujourd'hui disparu) Michel Le Tellier fit creuser plusieurs étangs dont celui d'Ursine pour alimenter les fontaines de ses jardins à la française.Au début du XXème siècle, le quartier autour de l'étang d'Ursine était très animé et on y trouvait de nombreuses guinguettes dont le restaurant Barraud (aujourd'hui La Pergola) dont les serveurs s'approvisionnaient en eau pétillante à la source ferrugineuse attenante. Celle-ci, en cours de réhabilitation est visible en descendant la rue Alexandre-Maneyrol (tourner à gauche juste après la Pergola) en pénétrant légèrement dans la forêt à droite au niveau du virage. Aujourd'hui l'étang est toujours fréquenté par de nombreux pêcheurs.

Classé arbre remarquable par l'ONF, avec ses 32 m d'envergure, sa hauteur de 30 m et un tronc de 5m de circonférence, ce chêne sessile est l'un des plus vieux et majestueux de la forêt. Il est entouré d'un groupe curieux de mégalithes : à la fin du XIXème siècle, des missionnaires de Meudon, d'origine bretonne, avaient déjà remarqué cet arbre particulièrement imposant. Sans doute nostalgiques de leur pays d'origine, en 1895, ils disposèrent autour, en menhirs et dolmens, des pierres extraites des coupes voisines pour former ce site qui rappelle les cultes ataviques (chênes et pierres druidiques), pas banal pour des moines ! C'est sans doute pourquoi, quelques années plus tard on fixa sur le tronc une statue de la Vierge. Il prend alors le nom de Chêne de Notre-Dame-des-Missions. Aujourd'hui, la statue a disparu et 'arbre est connu sous le nom de Chêne des Missions

Ce bâtiment était à l'origine un tronçon de la Grande galerie des Machines de l'Exposition Universelle de 1878. Conçu en briques et métal par l'architecte Henri de Dion (professeur de Gustave Eiffel, il est démonté après la fin de l'exposition pour être remonté en 1879 avec quelques transformations (Surélévation et adjonction de "bas-côtés") à son emplacement actuel pour servir de hangar à dirigeables. avancées de l’armée se fait de plus en plus croissante. Il doit son nom au nom de la parcelle où il est édifié, qui figurait sur les plans militaires de l'époque. Ses dimensions sont adaptées à sa nouvelle fonction : 70 m de long, 24 m de large et 23 m de haut. A l'origine, un des pignons n'avait pas de mur pour pouvoir faire entrer et sortir les dirigeables. C'est depuis ce hangar, qu' eu lieu en août 1884 le premier vol réussi au monde d’un dirigeable en circuit fermé. Ce dirigeable, baptisé "La France" avait été conçu par Charles Renard et Arthur Constantin Krebs. Jusqu’à la fin de la Première Guerre Mondiale,il est utilisé pour la fabrication et les essais de tous types de ballons. En 1921, il devient le premier musée de l’Air et de l’Espace, puis quand celui-ci déménage une première fois en 1936, il héberge les réserves du musée, jusqu'en 1973 date à laquelle le musée s'installe définitivement au Bourget. Le hangar Y n'est plus alors utilisé que très épisodiquement pour des évènements ponctuels et il se détériore peu à peu malgré son classement aux monuments historiques en 2002. Le 30 octobre 2018, l'État signe un bail emphytéotique (de 35 ans) de valorisation au bénéfice de la société HY Immobilier, entreprise ad hoc créée par Culture et Patrimoine. Un projet de réhabilitation du bâtiment et du site aboutit à sa reconversion en un lieu culturel et événementiel, polyvalent et ambitieux, qui a ouvert ses portes en mars 2023. Il accueille des expositions et propose un parcours d’œuvres d’art dans un parc et des activités autour des 3 piliers que sont la culture, la science et la nature. Le site dispose également d’un restaurant et de salles servant à la fois d’espace de séminaires et d’ateliers. Pour en savoir plus : hangar-y.com/

Le Tapis Vert est une vaste pelouse de 600 mètres de long sur 50 mètres de large. Réalisé par Le Notre à la demande de Louvois pour offrir une grande perspective depuis son château construit sur la terrasse de Meudon. Depuis le haut du Tapis Vert, vue sur l'Observatoire de Meudon et plus loin La Défense..

Construit en 1971 par les architectes Jacques Vial et Henri Pottier, cet hôpital (CHU) de l'APHP est notamment spécialisé dans la procréation médicale assistée. Le premier « bébé-éprouvette » de France, Amandine, y est née le 24 février 1982, grâce aux équipes du biologiste Jacques Testart et du gynécologue obstétricien René Frydman, ainsi que du chef de service Émile Papiernik. Les équipes de René Frydman sont aussi à l'origine du premier « bébé-médicament » de France, Umut-Talha, né le 26 janvier 2011. (Wikipédia) Médecin immunologue, Antoine Béclère fut un des pionniers de la radiologie médicale en France.