Partez à la découverte des lavoirs du Pays d'Othe... Le saviez-vous? Le lavage du linge pouvait avoir lieu tous les jours sauf le Vendredi Saint. En effet, selon une croyance religieuse, laver un linge blanc ce jour-là, était comme laver le linceuil d'un proche, ce qui symbolisait la mort probable d'un membre de la famille. (L'itinéraire présenté est général et vous permets de vous rendre de commune en commune. Nous vous conseillons de garer votre véhicule dès que possible et vous rendre à pied sur chaque site en profitant de chaque commune.)
83 km
|
max. 274 m
min. 109 m
773 m
| |||||||||
Thématique : Patrimoine |
1er lavoir: Ce grand lavoir de briques, datant du XIXème siècle, se trouve près de la salle des fêtes de la commune. C'est un lavoir dit à "cage-ouverte" côté rue. En effet, la particularité de ce lavoir est d'avoir un pignon orné de baies en arcades plein cintre échelonnées rappelant les chevets d'église. - Le 2ème lavoir: Pour accéder à ce lavoir, il faut passer devant la halle, rue Simon-Desjardins et prendre le chemin du Gué-Robin, un peu plus loin sur la gauche. C'est un petit lavoir en bois agrémenté d'un toit basse goutte typique.
Ce ravissant lavoir situé en face de l'auberge de la Vanne, en contrebas de la Nationale 60, a été construit en 1840 et a été restauré en 1993. Il est composé d'une ossature à pans de bois dont trois côtés sont hourdis de carreaux de plâtre. Il chevauche la source de la Vanne dont l'eau est amenée par un ouvrage de briques. Le système de vannage permettant de contrôler le débit est toujours présent, au sud de l'édifice.
A la sortie du village, direction Estissac. Cet édifice appelé le lavoir des Roises a été construit en 1880 par M. Vallot, entrepreneur à Laines-aux-Bois. Il est alimenté par le ru de Bucey et se trouve à l'écart du village dans un site champêtre, aménagé de tables et de bancs. C'est une longue bâtisse de briques rouges flammées, de production locale. Elle est percée de huit fenêtres et présente une architecture très répandue pour les lavoirs en bord de rivière. Cet ensemble est restauré et mis en valeur par l'Association de Sauvegarde du Patrimoine de Bucey. Pique-nique possible.
Face à l'église, prenez à gauche en direction de la salle polyvalente puis prendre la première à gauche. Ce lavoir a été construit en 1856 au lieu-dit "les Fontaines Janières". Il est composé d'une ossature en bois remplie de briques. Il présente deux grandes verrières en pignon et un système de vannage intact. Il est précédé d'une cressonnière qui s'harmonise parfaitement avec l'écrin de verdure qui l'entoure. Cet ensemble parfaitement conservé a été rénové et est entretenu par l'association Chennegy le Valdreux Sauvegarde et Vie du Patrimoine.
Situé en face de l'église, ce lavoir, datant de 1843, a été construit dans l'ancien jardin du presbytère par M. Boizard, entrepreneur à Auxon. C'est un octogone irrégulier en briques recouvert d'un toit en ardoises losangées, soutenu par des piliers qui ponctuent chaque pan de l'octogone.
Lavoir indiqué par panneaux. Ce lavoir construit en 1885 dont les pieds baignent dans les eaux de l'étang du Grand Gué n'est fermé que d'un côté par un mur à pans de bois hourdis de briques. Le toit à deux versants en tuiles plates est soutenupar deux fermes ajourées en pignon.
Sur la D22, direction Nogent-en-Othe, à l'angle de la rue de la Grenouillère et de la rue de la Digue, à côté du stade communal. Le lavoir de cette commune date de 1854. Il est le plus important du département par ces dimensions (29.10 x 7.46 mètres). Il était prévu pour une soixantaine de personnes! Construit en briques provenant des fourneaux du Gaty il est éclairé de dix baies vitrées en plein cintre. Il était alimenté par la source de Saint-Bouin et il est aujourd'hui utilisé comme local communal.
Le lavoir de Surançon est alimenté par les eaux de la source de la Fontaine. Il est entièrement construit en planches et présente une belle charpente de bois parfaitement conservée.
Ce lavoir se situe à l'angle de la ruelle du moulin et de la grande rue. De plan rectangulaire, il est alimenté par les eaux de la source de la Fontaine. Il date de la seconde moitié du XIXème siècle et présente une architecture de briques communes au Pays d'Othe. En effet, c'est un espace clos avec un grand bassin de lavage rectangulaire couvert d'un toit en tuiles à quatre pans inégaux. On y accède par un escalier et tout le tour du bassin est pavé. L'ensemble est éclairé de multiples petites fenêtres en demi-lune qui une fois fleuries donnent un caractère bucolique et charmant à l'ensemble.
Ce lavoir se situe sur la route de la Belle-Epine, sur la D 194 en direction de Saint-Mards-en-Othe. Une plaque au-dessus de l'entrée du lavoir nous indique son année de construction: 1873, tandis que le bassin en lui-même date de 1872. Il est étonnant par son accès. En effet, le bâtiment se trouve en contrebas de la rue et on y accède par deux escaliers à doubles volées qui mènent à un bassin extérieur; l'aboutissement d'un ouvrage d'art destiné au captage de l'eau. Enfin, une grande ouverture en plein cintre permet d'accéder au bassin de lavage. On peut encore y trouver la cheminée et les vannes, bien que la manivelle permettant d'actionner le système n'existe plus.
Ce petit lavoir se trouve à proximité du joli beffroi du Mineroy. Il est entièrement en bois et a pour particularité d'être couvert d'un toit en basse goutte. Ces toits ont un pan descendant jusqu'au sol et sont typiques de l'architecture champenoise. La lavandière se trouvait donc protégée des pluies et des vents car l'un des versants descendait jusqu'au bassin de lavage. Il est intéressant de préciser que ce lavoir est encore parfois utilisé pour le séchage du linge.
Juste à la sortie du hameau, sur la D 77 en direction d'Aix-en-Othe, garez-vous et prenez, sur la gauche, le petit chemin entrant dans la forêt. Le lavoir se trouve à environ 100m. Aménagé de tables, ce petit lavoir en bois dans son cadre de verdure peut être l'occasion d'une halte agréable à la fraîcheur des sous-bois.
Prenez rue du faubourg (devant l'église) puis le petit chemin du lavoir. Ce superbe édifice se trouve dans un écrin de verdure. Il a été édifié en 1869, à proximité de la fontaine publique qui date, elle, de 1868 se trouvant à l'arrière du lavoir. Ce dernier est précédé d'un abreuvoir, aujourd'hui transformé en cressonnière. Chaque pignon est percé d'une porte et d'une baie en plein cintre vitrée et l'une de ses façades latérales est à demi enterrée. L'eau est acheminée par une courte galerie voûtée en briques pourvue d'un système de vannage toujours présent pour contrôler le niveau d'eau dans le bassin rectangulaire qui a conservé ses dalles de lavage en pierre. Ce lavoir en parfait état a conservé ses barres d'égouttage et sa cheminée intactes qui font de lui une étape incontournable de ce circuit.
Sortir du village en direction de Courmononcle. Ce lavoir datant de 1848, a été restauré dans les années 80 et est alimenté par le canal de fuite des douves du château, tout proche. Il est d'une forme polygonale qui est peu courante. Jusqu'en 1894, il était couvert d'un lanternon aux parois vitrées qui permettaient l'éclairage et l'aération internede ce lavoir fermé et décoré d'une jolie corniche de modillons. A proximité, ont été installées des tables et des bancs permettant aux promeneurs d'y faire une halte et pourquoi pas de se restaurer.
Ce lavoir se trouvesur la place Saint-Martin et est alimenté par la source du même nom. Le bassin rectangulaire date de 1891 et a été couvert par M. Mathaut, maître charpentier. C'est un lavoir halle dont le toit est couvert de tuiles plates, soutenu par dix poteaux de chêne. Il a pour particularité d'être alimenté par une source dont l'eau est chargé de sulfates de chaux.