L'âme de Ham

Ce monument est porteur de nombreux éléments symboliques qui ont pour but de nous interpeller personnellement, de raviver la mémoire collective et d’empêcher que l’oubli ne s’installe. Il honore la mémoire des soldats victimes des deux grandes guerres.

On peut présumer de la création d’une paroisse à Ham entre le 10e et le 11e siècle. Après plusieurs phases de restauration, l’ancien sanctuaire, trop exigu et en trop mauvais état, sera finalement détruit pour être remplacé par l’église actuelle en 1852. 

Le premier témoignage d’extraction de « terre houille » à Ham-sur-Sambre date de 1458. L’industrie y atteindra le sommet de sa prospérité au 19e siècle et en changera radicalement la physionomie. Les anciens bâtiments constituent aujourd’hui un habitat groupé.

1936. La petite Emelda déclare avoir vu la Vierge, puis Jésus, dans le tunnel plusieurs jours durant. Une autre jeune femme prétend ensuite avoir des visions et des messages. L’histoire fait l’actualité et bientôt, on bâtit des chapelles sur ce lieu qui accueille de nombreux pèlerins. Les apparitions n'ont pas été reconnues par l'église.

La « Vieille Sambre » ou Noue de Ham, ancien bras de la Sambre avant son détournement et sa canalisation en 1965-66, est aujourd’hui un havre de paix prisé par les pêcheurs et les promeneurs. Vous y observerez les vestiges d’un pont qui servait autrefois à acheminer le charbon à Ham.

Ce pont, que vous observerez depuis le RAVeL, honore la mémoire de Michel Jourquin, résistant français. En septembre 1944, il a été victime d’un combat mené dans le sous-bois des glaceries de Moustier à proximité de la Sambre et du pont.