Découverte de la ville d'Aix-en-Othe

Il se situe dans les anciens ateliers de l'usine de nonneterie Agofroy. (créée en 1914)

A sa construction au XIIème siècle, il s'agit d'une église paroissiale. Mais elle connaît un déclin progressif au profit de l'église (Notre-Dame) qui voit le jour au XVIème. Au fil des ans, elle se dégrade. En 1830, on doit démolir le choeur. Quinze ans plus tard, la façade ouest est refaite pour lui donner sa configuration actuelle. A nouveau menacée en 1972, ce sont les effortset la générosité d'associations de sauvegarde et d'Aixois qui la sauvent. Elle est inscrite à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques.

Monument Millot (illustre famille aixoise au XIXème siècle). Commandé par Mademoiselle Hermance Millot en hommage à ses trois frères, cet édifice de style oriental porte sur trois des faces du support de la pyramide, des bronzes représentant les frères Millot dont le célèbre Ernest Millot, second de Jean Dupuis dans l'expédition du Fleuve Rouge au Tonkin (1872-1873). - Monument Zambianchi (famille aixoise du XIXème). Cette chapelle mortuaire est typique de l'art funéraire du XIXème, avec ses drapés sculptés dans de la pierre dure.

Plusieurs usines et de grandes maisons bourgeoises de patrons bonnetiers sont encore debout. Ancienne usine Furgon (rue Schlenzé), avec cheminée et maison patronale attenante. Ancienne maison d'habitation de la famille Gabut (rue Maréchal Foch), convertie aujourd'hui en dispensaire. Ancienne usine Gabut avec cheminée, première ouverte dans le village. Elle abrite aujourd'hui la Maison de la Jeunesse et de la Culture. Cité Coudrot Michaut, du nom de l'industriel qui a cédé les terrains à ses ouvriers et employés lesquels, aidés par la loi Loucheur de 1919, ont construits un habitat modeste fait de maisons hautes et étroites.

Commandé en hommage aux enfants morts pour la patrie entre 1870 et 1900. Son socle porte un soldat de bronze en tenue de campagne, oeuvre de Désiré Briden, célèbre sculpteur troyen. D'autres noms ont été rajoutés suite aux conflits ultérieurs.

Elle a été construite en 1889, selon le modèle de celles édifiées par l'architecte Victor Baltard à Paris. Magnifiquement restaurée en 1997, la halle abrite chaque mercredi matin le marché d'Aix-en-Othe, qui fait partie des 100 plus beaux marchés de France.

Sa construction débute au XVIème siècle, avec un choeur majestueux d'une hauteur remarquable. L'argent venant à manquer, la nef est modeste. La voûte de la croisée du transept est décorée de peintures représentant les quatre Evangélistes et leurs symboles. Chaque bras du transept forme une chapelle. Celle du Sud, dite du Rosaire abrite un tableau, oeuvre de Jacques de Letin, "La Donation du Rosaire" (XVIIème siècle). Dans le choeur, le retable monumental du XVIIème siècle porte une très belle toile "L'Assomption de la Vierge". La tour-clocher couronnée par un dôme à l'impériale est couverte en ardoises. Elle porte le cadran, gravé dans la pierre, de la première horloge d'Aix-en-Othe (1680).

Réalisé en 1858 selon les plans de M. Millot, architecte, il forme un quadrilatère: avec deux cours intérieures carrées, flanquées de deux préaux à arcades couverts. Réalisée en briques brunes, la construction est éclairée par des encadrements de fenêtres en pierre blanche d'Angi: c'est l'exemple type de l'architecture othéenne du XIXème siècle. Le perron a été ajouté en 1925, l'horloge avec le campanile ont été offerts en 1933.

Au XIIème siècle, la terre d'Aix devient seigneurie épiscopale. Dès lors, les évêques de Troyes viennent séjourner dans leur château-forteresse qui est pillée à plusieurs reprises (guerre de 100ans, guerres de la Réforme,...). De cette bâtisse, il reste aujourd'hui une entrée en appareillage champenois avec les logements des bras de relevage du pont-levis. Joachim du Bellay, ami de l'archevêque Antonio Caracciolo, a séjourné dans ce château. Il y a fait allusion dans sonÔde au Prince de Melphe. Dès le milieu du XVIème siècle, les évêques délaissent Aix et le château se dégrade. Au XVIIème siècle, un bâtiment sans doute édifié par Monseigneur Mallier est visible de la rue Georges Clémenceau. Au rez-de-chaussée se trouvait la salle synodale, vandalisée au XXème siècle par la formation d'appartements. Le long de la rue Foch, entre le château Mallier et le boulevard Sébastopol, une suite de constructions anciennes sont peut-être les anciens communs du château.

Le vénérable tilleul qui s'élève au carrefour des rues Soyer et Maréchal Foch a été planté là en 1920 pour marquer la célébration du cinquentenaire de la IIIème République et la victoire de 1918.

On peut penser que c'est un lieu que les gallo-romains édifièrent au IIIème siècle, un établissement thermal alimenté par les sources de la Douée et de l'Echevêtre. A la fin du XIXème siècle, le nouveau propriétaire remania complètement l'endroit pour en faire un parc à l'anglaise. Aujourd'hui propriété municipale, le parc est ouvert au public et accueille des manifestations en saison estivale.