De Daouët au Gouessant variante 1

Daouët est traversé par la Flora sur laquelle avait été construit un moulin à marée.185 mouillages sur bouée avec échouage plus, depuis 1989, 313 place dans le bassin à flot des salines.Au début du XVIème siècle, des bateaux armés dans ce port vont à la pêche à la morue à Terre-Neuve et surtout en Islande. Il en est resté la rue des Islandais et le quai des Terre-neuvas. Aujourd’hui il ne reste plus que deux petits bateaux de pêche.Le quai des Terre-neuvas est bordé de maisons d’armateurs.Par ailleurs c’était un port de commerce, participant à l'exportation de produits agricoles (pommes de terre par exemple) et l'importation de divers matériaux (engrais, charbon, chaux…)L’oratoire de Notre-Dame-de-la-Garde a été érigé en 1925.La séquence se passant en Bretagne de La Septième Compagnie au clair de lune a été tournée à Dahouët.

L'espace est relativement grand, suffisamment pour que les Allemands craignent qu'on y débarque lors de la seconde guerre mondiale. Contre la falaise, au fond, un premier mur défensif garde la trace de l'emplacement des mitrailleuses.Un second mur défensif construit par les Allemands à l'entrée de la plage

A l’origine une crique de pêcheurs. Maintenant pêcheurs à pied.

Plus gros village de Planguenoual autrefois habités par des pêcheurs à pieds et ayant un établissement douanier.

Sur toute la côte ont été construites des écluses « Parc demi-circulaire, fermé du côté de la mer par un mur en pierres sèches, dans lequel on ménage une ouverture grillée pour la sortie des eaux à la mer descendante, on y parque des huîtres et autres coquillages; il y reste aussi du poisson ». Il y en avait particulièrement ici à partir des rochers Roemel. L’une d’elle, de 135 m, allait vers le rocher des Armoteaux, l’autre jusque à la roche à Margot.Ces écluses délimitaient des bassins appelés juliennes ou bas parcs. Ceux-ci ont été supprimés par une loi de 1852 mais certains ont survecus longtemps. Le dernier semble être celui de Trahillion à Hillion qui existait encore en 1953.Au Cotentin, le dernier pêcheur à pied a arrêté son activité en 1920.

Il y a 3 grottes sous le rocher. La plus grande à une hauteur de 6 m et fait 5 m de largeur et de profondeur. Ces grottes, comme toutes celles de cette côte, servaient de logis à des fées : les fées des houles, houles qui n’ont rien à voir avec les vagues mais étaient le nom des grottes de rivage. Ces fées étaient généralement bienveillantes avec les hommes, vivaient en clans avec des fées mâles, appelés fétauds ou féetauds et de minuscules lutins guerriers nommés fions.Les fées des houles ont fait l’objet de multiples contes recueillis, à la fin du XIXème siècle, par Paul Sébillot. Les éditions Ouest France ont édité le livre Fées des houles, sirènes et rois de mer regroupant plus d’une cinquantaines des contes recueillis par Paul Sébillot.Les fées des houles font partie d’un folklore commun à la Haute-Bretagne, au Cotentin et aux Iles anglo-normandes, voir l’article qui leur est consacré dans Wikipedia.

En descendant vers la plage du Cotentin de Planguenoual, on arrive à un rocher qui se scinde en deux escaliers : à droite la plage de galets, et à gauche la plage de sable fin. Cette dernière, en plus d'un sable d'une grande finesse, possède une petite grotte. Le rocher central a quant à lui une énorme cavité accessible à marée basse.

Le vallon du Béliard a été remblayé dans les années 1970 afin d’y installer un camping qui n’a pas vu le jour. Pour ce faire le ruisseau du Béliard avait été busé. Depuis, les services de l’agglomération ont travaillé à la recréation de son lit.

Elle a été édifiée sur le rocher Saint-Maurice entre 1870 et 1880 par la famille Rouxel de Maisonneuve. Jusqu’à la guerre de 1939, la chapelle est à peu près entretenue mais en 1940, des troupes d’occupation allemandes l’utilisent comme observatoire pour diriger les batteries de canons. Cette occupation fit beaucoup de mal à la chapelle qui perdit son autel, ses vitraux et sa cloche. L’association de sauvegarde du lieu, créée en 1983, l’a rénovée. Son entretien est financé par diverses manifestations – expositions et autres - qui y sont accueillies.

Château construit au cours du quatrième quart du XVIIIe siècle pour Jean-Baptiste-Louis-Auguste Le Denays gouverneur et capitaine de Lamballe, sur le site d'un manoir acquis de la famille Rogon par son père vers 1750. En 1936, il devint la propriété de Paul Hutin-Desgrées du Lou, fondateur du journal Ouest-France, qui entreprit des travaux de restauration après 1945. Château à quatre travées et double orientation dominant la baie de Saint Brieuc, construit en granite. Inachevé, il se présente sous la forme d'une ébauche de logis de type ternaire à sept travées. Travée de droite sommée d'un toit à l'impériale et percée d'une porte architecturée à fronton triangulaire. Travée de gauche couronnée d'un toit en pavillon. Alternance de frontons-pignons triangulaires et cintrés percés chacun d'un oculus éclairant l'étage de comble. La travée de droite abrite un escalier en maçonnerie monumental à volée unique, tournant avec jour, à balustres.Propriété privée, ne se visite pas.

Elle a été construite en 1859 à l’emplacement d’un édifice plus ancien dont l’autel du XVIIème siècle a été conservée. Elle a été restaurée à partir de 2010.

Le domaine est actuellement fermé suite à une décision du maire de Lamballe-Armor le 18 novembre 2019 pour des manquements du complexe hôtelier à ses obligations de sécurité, en particulier par rapport au risque incendie (risque 4 sur 4). Par ailleurs, une cliente avait déjà eu la légionellose en 2011 suite à l’utilisation de son spa.Son propriétaire, Joseph Hervé, 90 ans en 2022, a acquis le domaine en 1971. Depuis 1995, il a eu de multiples soucis avec la justice : travaux réalisés sans accord, refus de recevoir la commission de sécurité,,,