A l’est des Landes de Lanvaux, la commune de St Gravé est située sur une ligne de crêtes, entre la vallée de l’Arz au sud et l’Oust au nord. Cette rivière canalisée sur plus de 80 km forme le canal de Nantes à Brest. De nombreux ouvrages comme ici l’écluse de la Bauche permettent la navigation. Ce circuit sans difficulté particulière, est intéressant par la diversité des paysages traversés.
9.2 km
|
max. 85 m
min. 5 m
190 m
| |||||||||
Du parking, se diriger vers l’église. La contourner par la gauche puis suivre la route du stade sur environ 1 km. A la hauteur de l’ancien presbytère, continuer la route à droite.
Après la croix, prendre le chemin d’exploitation à droite sur 600m. Traverser au droit la RD 777 et après 300 m la RD 784 au niveau de la zone d’activités. Continuer toujours tout droit le chemin d’exploitation sur 800 m. Peu avant la RD 777, tourner à gauche et emprunter un chemin creux qui descend. Suivre la route bordée de grands arbres à droite jusqu’à la RD777.
Traverser la RD777 et prendre en face un sentier qui monte puis suit le coteau en sous-bois. Descendre à gauche au village de la Foy. Avant les maisons, prendre le chemin qui part à droite, longe la zone humide et débouche sur le canal. Emprunter à droite sur 200m le chemin de halage puis monter à droite dans les éboulis rocheux. Rester en lisière de bois puis continuer sur le chemin d’exploitation tout droit jusqu’à l’aire de pique-nique
A l’aire de pique-nique, prendre la route à droite sur 130 m puis le chemin à gauche qui ramène au bourg.
Cette haute croix en granit marque l’entrée du vieux presbytère. Le socle est celui d’un ancien calvaire, peut être le premier de la paroisse. Dans le pan de mur, un échalier ou basen en breton permet d’accéder à l’enclos. Au fond, le bâtiment appelé « vieux presbytère », est entouré d’un haut mur en pierres et ouvre par une porte surmontée d’une croix et d’une niche pour une statue de saint. Il a effectivement servi de résidence aux recteurs de St Gravé du XVIIIème au milieu du XXème siècle. L’histoire locale raconte que c’était une maison de chasse des Seigneurs de Rieux et qu’elle fut proposée à l’évêque de Vannes en échange de la nomination comme recteur du prêtre précepteur de cette famille. Des travaux de restauration sont entrepris tout au long du XVIIIème siècle. La poutre du pressoir porte la date de sa construction : 1714.A la Révolution, le presbytère, comme tous les biens d’église, est mis en adjudication et vendu à un fermier. Il redevient presbytère au XIXème siècle. Il est maintenant une propriété privée.
Elle commémore la fin d’une mission, c’est-à-dire une période d’une semaine ou plus au cours de laquelle des prédicateurs venaient dans les paroisses. A l’aide de prêches, adorations, messes quotidiennes et visites aux malades, ils remobilisaient les fidèles. L’église a lancé cette pratique au XIXème siècle pour rétablir son autorité grâce à des prêtres choisis pour leur éloquence et leur autorité. Cette croix en ardoise a été érigée à la fin d’une mission prêchée par un franciscain. Elle porte l’inscription : « Croix de St François 1889 fondée par F.Dourhard».
ou Croix de la Batardais Décorée toute l’année, cette croix doit son nom à la famille Lemoine, propriétaire des terres au moment de sa construction, près du lieu- dit « Chez les Moines ».
Le canal de Nantes à Brest est un ouvrage titanesque dont l’objectif était de canaliser plusieurs rivières pour assurer le transport fluvial des marchandises et contourner ainsi le blocus des ports de Nantes et Brest imposé par les Anglais sous l’Empire. Long de 360 km, il suit 8 rivières canalisées dont celle de l’Oust et comporte 236 écluses. Il est ouvert à la navigation depuis 1842. Sa vocation commerciale initiale est remplacée maintenant par la plaisance et le vélo le long des anciens chemins de halage. Le barrage alimentait autrefois le moulin de la Née.
L’église actuelle a été presqu’entièrement reconstruite en 1901, par l’entrepreneur Ricordel de Pontchâteau, selon les plans de l’architecte nantais M. Le Diberder. Elle a été consacrée le 23 octobre 1901. Le parement intérieur en pierres blanches du Poitou donne une grande clarté. De la première église du XVème siècle, il ne reste que quelques pierres en bas de la nef et du XIXème siècle, la chapelle Sainte Anne. Reconstruite une première fois au XVIème siècle, agrandie pour la Confrérie du Rosaire au XVIIème siècle et malgré un nouveau portail au milieu du XIXème siècle, l’édifice tombe en ruines à la fin du XIXème siècle. Jusqu’à la Révolution, les défunts étaient enterrés dans la nef de l’église, puis dans le cimetière qui l‘entourait. En 1876, le cimetière est déplacé au lieu-dit « la Grand-Mare » à l’entrée du bourg, près du rond-point, là où ont été remis les piliers et la croix. L’église est dédiée à St Denis. A l’intérieur, une statue le représente en évêque. Premier évêque de Paris, Denis meurt décapité en 119. La légende raconte qu’il porta sa tête pendant mille pas pour la donner à une chrétienne. Ses reliques sont conservées dans un coffre. Toujours dans l’église, une statue en bois polychrome du XVIème siècle représente une Vierge enceinte (gravide) mais tenant l’enfant Jésus. Le nom de la commune, Saint Gravé, vient de Santa Gravida appelée aussi Notre Dame de l’Avent. La statue aurait été rapportée de la fontaine au sud du bourg.