Balade familiale en forêt, vous découvrirez de beaux points de vue sur les gorges de l'Aveyron d'un côté et sur Monteils, Villefranche et sa faille de l'autre et en apprendrez davantage sur les différentes espèces d'arbres qui vous entourent.
Balisé SP2 rouge.
4.7 km
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max. 364 m
min. 231 m
236 m
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Styles : RandonnéeÀ la campagneForêt Publics : FamilleRandonneurs occasionnels Thématique : Balade nature |
Depuis l’aire de camping-car, traversez la D47 pour arriver sur la place du lavoir où vous pouvez admirer le lavoir du Couderc sur votre droite et un travail à ferrer les animaux sur votre gauche. Prenez ensuite à droite sur la rue du Barry puis encore à droite et directement à gauche sur le chemin de Vaysses. Après 200 m, prenez le sentier dans la forêt en face.
A la prochaine intersection, prenez le sentier à gauche puis à droite jusqu’à rejoindre la route. Au bout de la route à gauche se situe le hameau de Caylou. Vous prenez à droite sur la route et pouvez admirer la vue sur les gorges de l’Aveyron. Continuez jusqu’à la D47 pour la traverser et prendre le sentier en face.
Continuez 700 m sur ce sentier. Vous avez une magnifique vue sur Monteils, la faille de Villefranche et au loin Villefranche-de-Rouergue. Redescendez par le sentier à droite jusqu’à la D47 pour prendre le sentier en face. Continuez ensuite sur le chemin de Saint-Jacques puis tournez à gauche avant de tourner à droite sur la D47 et revenir par la route de Moloyres à l’aire de camping-car.
Un travail à ferrer est une structure en bois conçue pour maintenir et immobiliser de grands animaux (chevaux et bœufs) lors du ferrage.
Les lavoirs se sont répandus à partir du milieu du XIXe siècle pour améliorer l’hygiène des populations (loi de 1851 incitant, par un crédit, les communes à se doter de lavoirs publics). Le bac recevant en premier l’eau de la fontaine était destiné au rinçage du linge, les suivants au lessivage. Le plus éloigné pouvait être utilisé pour le lavage de la laine. Les larges bords plans et lisses des bassins servaient à savonner et à brosser le linge.
11 ponts, 9 tunnels, c’est la prouesse technique qui a été réalisée, de 1853 à 1858, pour construire les 6 km de voie de chemin de fer reliant Monteils à Najac.« Quand on n’est pas sous un tunnel, on est sur un pont » dit-on ici de cette voie ferrée. Pour faire sauter ce véritable verrou naturel sur la ligne de Paris à Toulouse, qui allait permettre de désenclaver une partie du Massif central - et de transporter le précieux minerai de ses bassins miniers - près de 12 000 ouvriers allaient être déployés. Il s’agissait essentiellement de Piémontais (nord-ouest de l’Italie) venus trouver de l’embauche en France. Certains ont laissé leur vie sur ce chantier et on peut encore voir leur tombe au cimetière de Monteils.