Ce circuit s'inscrit dans le projet Destination Terrils programme de coopération transfrontalier européen INTERREG 5.
Stationnez-vous sur le parking de l’espace naturel du Bois de l’Offlarde situé à Leforest, vous partez d’abord en direction en direction du terril 122 de Leforest pour regagner ensuite le terril d’Ostricourt en passant par la forêt.
A l’orée des bois de l’Offlarde et du Court Digeau, vous découvrirez deux terrils colonisés naturellement par la proche végétation de la forêt domaniale de Phalempin. L’un se situe dans le département du Pas de Calais, l’autre dans le nord, afin de les rejoindre, vous traverserez ce massif boisé aux diverses mosaïques et ambiances si particulières, vous franchirez la limité départementale en traversant un simple fossé, observerez des vestiges de traces de cités minières, des reliquats de la Grande Guerre, sans oublier que ce secteur fut un haut lieu de passage à l’époque Gallo-romaine, l’une des routes d’Arras à Tournai.
11 km
|
max. 83 m
min. 28 m
89 m
| |||||||||
Accessibilité | ||||||||||
Style : Randonnée Public : Randonneurs occasionnels Thématique : Patrimoine |
Partez en direction du terril, faites en le tour, et revenez sur vos pas pour reprendre la suite de la boucle.
Ce chemin longe de manière parallèle la nouvelle ligne THT 400 Kv, vous observez son alignement en direction de la Pévèle.
Vous empruntez un chemin qui correspondait aux accès des fonds de jardins.
Vous zmpruntez un chemin qui entre dans la forêt de Phalempin et vous traversez le ruisseau.
Après avoir franchi le fossé faisant office de imite départementale, vous poursuivez votre itinéraire au sein de la forêt domaniale.
continuez dans la forêt pour récupérer le chemin de la grande carrière en traversant la rue de la libération.
continuez jusqu'à l'arbre échelle.
prenez à droite pour rejoindre le terril 108 Saint Eloi. Faîtes le tour du site de l'ENS Terril St Eloi et Bois du Court Digeau.
Vous quittez le site et prenez en direction des pâtures de la ville rue Paquette.
Prenez le chemin et traversez le bois.
Continuez par cette drève jusqu'au point de départ.
Ce terril conique à la forme plutôt douce est totalement boisé, il jouxte le bois de l’Offlarde et la forêt domaniale de Phalempin. En effet, la mise à terril s’est achevée au milieu des années 70, le temps ayant fait son œuvre, le terril est couvert principalement d’une bétulaie. Il est possible de faire le tour du terril par sa base et de pouvoir vous rendre au sommet. Un sentier plus direct doté d'un escalier vous emmène tout droit au belvédère.
Propriété du syndicat mixte Eden 62, ce bois classé en ENS s'intègre dans la continuité de la forêt domaniale de Phalempin. Ce boisement offre une diversité de milieux, zone forestière avec plantations récentes entre autres d’ormes, d’érables et zone ouverte dotée de mares et clairières.
Cette ligne de grand transport d’électricité (400 kV) relie les postes électriques d’Avelin (Nord), au sud de Lille, et de Gavrelle (Pas-de-Calais), au nord-est d’Arras. C’est un élément du maillage assurant la sécurité d’alimentation électrique du Nord de la France en double circuit. Pour limiter l’impact paysager dans son milieu, il a été décidé sur le secteur du Bassin Minier et de la Pévèle sur 17 km, d'implanter des pylônes de nouvelle génération dit "Équilibre". De conception germanique, leur hauteur atteint 70 m avec une base de 4,40 m de diamètre.
Aujourd'hui il ne reste plus rien du bâti, seules subsistent les quelques grands platanes d’alignement et les fonds de jardins végétalisés où vous empruntez une sente qui vous emmène vers la forêt domaniale. Avec le déclin charbonnier, certaines cités minières ont disparu au fil du temps notamment celles les plus excentrées des villes centre, d’ailleurs il fallait passer par la ville voisine de Moncheaux pour s'y rendre, commune par ailleurs située dans le département du Nord. La cité du Domaine des mines de l'Escarpelle à Leforest en est un exemple. Vous pouvez encore observer ces arbres remarquables et les fonds de parcelles. Loin d’être vécu comme une fatalité, cela apparaît comme l’occasion à saisir pour réconcilier la ville et la nature.
Forêt multipolaire, cette partie boisée se situe à l'interface des deux départements, les bois de l'Offlarde et du court Digeau en sont son prolongement. Le Chêne pédonculé domine le massif pour 60%, c'est l’essence choisie à une époque pour reboiser le domaine qui a souffert en l’occurrence de la Grande Guerre. Aujourd’hui les autres 40% de sujets sont très diversifiés, Chêne sesille et rouge, Érable, Frêne, Mélèze, Bouleau et Charme.
Sans grande certitude mais d'après les nombreux écrits, cette drève pourrait bien être une des voies les plus directes reliant Arras (Nemetacum) à Tournai (Turnacum). Malgré un tracé loin d'être rectiligne, cet axe permettrait d'offrir la liaison la plus confortable pour relier ces deux grandes villes antiques. Ce chemin dit de la grande carrière pourrait faire parti d'un itinéraire secondaire passant par Mons en Pévèle.
Vestige militaire curieux, ce Chêne a été utilisé par l'armée allemande lors de l'occupation de la première Guerre Mondiale (1914-1918) comme poste d'observation. Haut de 40 m pour une circonférence de 3,6 m de circonférence, cet arbre antebellum aurait entre 200 et 300 ans. Des barreaux de fer auraient été insérés dans le tronc afin de concevoir une échelle. Avec le temps, la plupart des barreaux ont été intégrés sous l'écorce.
Vous passez sur l'emplacement précis de la tête de puits, ce regard vous matérialise l’entrée de la fosse 7 bis des mines d'Ostricourt exploitée de 1921 à 1968.
Ce terril conique dit Saint Eloi à la forme plutôt douce est totalement boisé. La proximité des bois du court Digeau et de la forêt domaniale de Phalempin y sont pour beaucoup. En effet, la mise à terril s’est achevée à la fin des années 60, le temps ayant fait son œuvre, le terril est couvert principalement d’une bétulaie.
Ancienne cité minière composée de baraquements en bois, aujourd'hui il ne reste plus rien du bâti . Avec le déclin charbonnier, certaines cités minières ont disparu au fil du temps notamment celles les plus excentrées des villes centre. La cité Raboussart des mines d'Ostricourt en est un exemple. Loin d’être vécu comme une fatalité, cela apparaît comme l’occasion à saisir pour réconcilier la ville et la nature. D'ailleurs un rucher communautaire y a pris place depuis quelques années.
Reliquat de la première guerre mondiale, les allemands s'étaient positionnés stratégiquement dans le secteur d'Ostricourt au niveau des hauteurs de l'escarpement de la Pévèle, ce blockhaus faisait partie de la 3° ligne défensive de l'armée allemande, il permettait de garder un point de défense à quelques kilomètres de Lille notamment autour de la rive droite du canal de la Haute Deûle. La ligne wotan II stellung est le prolongement de la ligne Drocout-Queant elle même intégrée au dispositif de la ligne Hindenburg.
Ancienne cité minière composée de baraquements en bois, aujourd'hui il ne reste plus qu'un reliquat du bâti . Avec le déclin charbonnier, certaines cités minières ont disparu au fil du temps notamment celles les plus excentrées des villes centre. La cité du bois du Court Digeau des mines d'Ostricourt en est un exemple. Loin d’être vécu comme une fatalité, cela apparaît comme l’occasion à saisir pour réconcilier la ville et la nature.
Dans le bois, une série de dépression ont été creusées pour récupérer l'argile du secteur, cette matière première sera utilisée pour la confection de biques de construction. Il est à noter qu’autour du terril St Eloi, bon nombres de terrains ont été creusées en surface pour exploiter les argiles, vous pouvez observer encore le long de votre parcours ces dépressions aujourd'hui occupées par des pâtures.
Vous voilà au sein du boisement, entre grande futaie, clairières et zones humides, cet ENS départemental vous offre la quiétude du monde forestier. Cet espace offre le répondant se son voisin symétrique, l'ENS du bois de l'Offlarde.
Avec le concours du Fonds européen de développement régional
Expérimentez des paysages atypiques et protégez un biotope hors du commun.
Ce parti pris évite la superposition d'informations et le marquage des espaces urbains et naturels. Toutefois cet itinéraire emprunte partiellement un circuit de petite randonnée (PR) sur Ostricourt.