Le sentier du Patrimoine

Musée retraçant l'histoire de Luxeuil-les-Bains, à travers les vestiges des différentes fouilles archéologiques de la ville, ainsi que ses collections gallos-romaines. Un étage est également consacré au célèbre peintre Jules Adler. Le musée est ouvert de Mai à Octobre, du Jeudi au Lundi de 14h à 18h.

Avec son balcon de style flamboyant (le plus ancien balcon de pierre suspendu en France), son oriel accroché à l'angle sud et ses inquiétantes gargouilles, cette grande demeure bâtie aux XVème et XVIème siècles pour une riche famille marchande a, selon la tradition, vu naître en 1412 le futur cardinal Jean Jouffroy, conseiller du duc de Bourgogne puis du roi de France Louis XI, célèbre pour ses talents diplomatiques, son érudition mais aussi pour son cynisme et son ambition. Dans ce bâtiment réside de nos jour l'office de tourisme et toute son équipe.

Campagne de fouilles archéologiques en 2008 et 2009, découverte de 125 sarcophages sur 650m². Les vestiges archéologiques découverts sont parmi les plus importants, dans l’Est de la France, pour cette période.

Un bailli (juge nommé par le seigneur abbé, qui avait droit de haute et basse justice dans toute la terre abbatiale), a occupé ce bel hôtel particulier construit à la fin du XVème siècle. Les gargouilles de la tour vous parleront-elles, par une nuit sans lune, des terribles procès de sorcellerie qui ont fait trembler la région au XVIème siècle ? Peut-être faudra-t-il aussi interroger les fous qui se cachent dans le décor sculpté des façades...

Quatrième église élevée au même emplacement, l'ancienne abbatiale Saint Pierre, devenue basilique depuis 1924, est un bel exemple d'architecture romano-gothique du XIIIème siècle. Vous y découvrirez assurément les belles stalles Renaissance en noyer qui ornaient le chœur des bénédictins avant la Révolution… et même l'ancienne chaire à prêcher de Notre-Dame de Paris !

Contemporaine du roi de France illustré à la bataille de Marignan, cette maison, qui porte le nom d'un seigneur-abbé de Luxeuil de la Renaissance, François de la Palud, est le dernier exemple de ces maisons au rez-de-chaussée percé d'arcades, qui bordaient jadis toute la grande rue de la petite cité, permettant aux chalands de flâner en dépit des intempéries.

D'abord abbaye bénédictine jusqu'à la Révolution (1792) puis petit séminaire diocésain (jusqu'en 1985), les prestigieux bâtiments qui jouxtent la Basilique Saint-Pierre sont occupés aujourd'hui par un Centre Pastoral et Culturel (Abbaye Saint Colomban) et un Collège catholique (Collège Saint-Colomban). L'architecture de la Maison, son passé imprégné de prière, de travail manuel et intellectuel, offrent un cadre idéal pour la réflexion, le silence, le ressourcement.

Sur ce site, dix fours ont été mis au jour entre 1980 et 1987. Ils sont quasiment tous dans un état exceptionnel de conservation, cela tient notamment à leur enchâssement dans le grès, au sommet de la colline.Classé « Monument Historique » en 1988, l’ensemble des neuf fours gallo-romains est devenu un élément majeur du patrimoine archéologique luxovien. En mars 1994, un bâtiment adapté au site, est réalisé afin de le protéger des intempéries et du vandalisme. Mais le site fut rapidement fermé. Le nettoyage des fours est effectué fin juin 2009 par une équipe d’archéologues et les services de la Ville de Luxeuil-les-Bains.

C’est ici que naquit la cité, Luxovium. Dans la fosse où se trouve l’établissement thermal, les sources jaillissaient du sol à l’air libre. Les romains en étaient fous, ce sont eux qui édifièrent les premiers thermes autour de ces sources chaudes. Ils lui attribuaient des vertus de purification, de longévité et de fécondité. A quelques quatre mètres sous les pelouses du parc reposent les ruines de l'antique Luxovium... L'établissement thermal de Luxeuil-les-Bains est l'un des plus anciens de France. A l’architecture classique en grès rose des Vosges, il fut construit au XVIIème siècle et classé monument historique en 1862.

Le luxe règne à Luxeuil-les-Bains ! Dans la rue Carnot, il est synonyme d’artisanat d’art et plus précisément de ferronnerie. Levez les yeux. Vous voyez tous les balcons qui nous entourent ? La rue en est si fière qu’elle se fait aussi appeler … la rue aux 52 balcons ! Avec leurs grilles ouvragées, tous ces balcons témoignent du prestige des fonderies de Luxeuil-les-Bains d’où sont sortis le monument aux Morts de Monaco ou encore les ornements de Palais du Parlement de Cuba. De nombreuses traces dans la ville montrent leur travail remarquable.