Circuit du PARC DES CANAUX ET CHÂTEAUX / Hainaut

Le domaine est constitué d'un Château de style néo-classique construit au XVIIIe siècle qui abrite la plus belle collection d'orfèvrerie de Belgique, un théâtre, une orangerie, une volière et un parc à l'anglaise de 22 hectares avec un jardin à la française, un étang et une île reliée à la rive par un pont très romantique. Le site propose aussi des expositions en plein air. Accès gratuit au parc.

Entre Seneffe et Ronquières, les chemins de halage d'une section de l'ancien canal qui reliait Bruxelles aux bassins miniers du Hainaut sont toujours accessibles. La construction de ce premier canal, d’un gabarit de 70 tonnes, nécessitait de franchir la crête de partage entre le bassin de l’Escaut et le bassin de la Meuse grâce à une série d'écluses et un tunnel de 1.267 mètres de long. C'est chose faite en 1832. En 1968, le tronçon primitif de Ronquières à Seneffe (par la vallée de la Samme) est désaffecté et colonisé par une faune et une flore riches et denses ... et par les promeneurs.

Les ponts tournants pivotaient et s'alignaient dans le sens du canal pour laisser le passage libre aux bateaux. Ils étaient exclusivement manœuvrés par l’énergie humaine. Introduisant une manivelle au centre du pont, le pontier actionne une roue dentée qui se meut autour d’une couronne fixe. Dès que le pont se met à tourner, il repose uniquement sur un pivot en bronze de 10 cm de diamètre. Le pont en cours de rotation est donc un exemple étonnant d’équilibre.

Ce château d’exception du XVIIe siècle défendu par d’impressionnantes douves vous entraîne au cœur d’un autre monde. Le site ne se visite pas car il est destinés à l'organisation de mariages, réunions d’affaires et séminaires, garden-parties, soirées à thème, … Le château disposent de 20 chambres et de cabanes perchées dans les frondaisons majestueuses du parc qui entoure le Château.

La réserve naturelle domaniale de Ronquières s'étend le long de l'ancien canal de Charleroi-Bruxelles, dans la vallée de la Samme. Le site comprend des zones marécageuses constituées de groupements végétaux variés (roselière, mégaphorbiaie, jonchaie, ronciers, etc.) ainsi que des étangs qui sont en fait d'anciennes retenues servant à alimenter le canal. Ceux-ci sont couverts par de remarquables tapis de nénuphar jaune. L'avifaune paludicole y est très diversifiée, aussi bien durant la période de nidification que pendant les migrations ou l'hivernage (canards...).

Cette courte section de l'ancien Canal Charleroi-Bruxelles est encore accessible aux petites péniches et bateaux de plaisance. Une sorte de charmant petit village flottant s’y est développé au fil du temps.

Le Plan incliné de Ronquières est un énorme ouvrage d’art construit en 1968 pour racheter une différence de niveau de 68 mètres entre le bief supérieur (un pont-canal soutenu par 70 colonnes de deux mètres de diamètre) et le bief inférieur du « nouveau » canal Charleroi-Bruxelles. Ce Plan incliné s’étend sur 1431 mètres et supporte deux bacs métalliques indépendants de 91 mètres de long sur 12 mètres de large pesant chacun environ 5000 tonnes et pouvant transporter un bateau de 1350 tonnes (ou quatre péniches de 300 tonnes.) La manœuvre, de 40 minutes, est rapide compte tenu du temps de franchissement des nombreuses écluses que ce Plan incliné remplace. Le Visitor Centre du Plan incliné vous accueille et vous ouvre les portes d'ascenseurs panoramiques, de passerelles de verre, du parcours-spectacle « Un bateau, une vie » consacré au monde de la batellerie et du panorama au sommet de la tour.

Manoir privé du XVIe siècle

De 1890 à 1910, le nombre de mariages ne cessant de diminuer à Ecaussinnes, un joyeux luron d’Ecaussinnes-Lalaing, Onésiphore, dit Marcel Tricot (1883-1963) eut l’idée de remettre à l’honneur la coutume de la plantation du " Mai " qui constitue l’expression d’un sentiment d’amour envers une jeune fille à marier. Cette expression était anciennement matérialisée par la plantation, généralement la nuit, d’un bouleau, " l’arbre de mai " dépouillé de ses racines devant la maison de l’élue de son cœur. A Ecaussinnes-Lalaing, tout spécialement à la Bassée, aux hameaux du Pilori, de la Follie, de Triboureau et de Hubersart, les jeunes gens, les damoiseaux et les demoiselles surtout, avaient pour habitude de fêter au début de mai la venue du printemps, symbole du renouveau de la nature. Aujourd'hui encore, Ecaussinnes est en fête tous les lundis de Pentecôte.

Encore empreint de l’austérité médiévale, le château fort garde la mémoire des grandes familles qui l’ont habité. Si le rez-de-chaussée (le cachot, la chapelle gothique, la vieille cuisine, la salle d’armes) évoque le Moyen Age, l’étage rappelle davantage le XVIIIe siècle. Les collections très diverses qui y sont exposées font du château fort un intéressant musée (fermé en 2015 pour cause de restauration !). ​​​ Perché sur un roc escarpé dominant la vallée de la Seneffe, le potager fleuri du Château est lui aussi classé au Patrimoine exceptionnel de Wallonie.

L'origine de ce château fort remonte au XIVe siècle. Depuis, il n'a cessé d'évoluer avec les époques et présente aujourd'hui une belle harmonie des styles gothique, médiéval et classique. Le domaine est accessible uniquement lors d'évènements ponctuels et accueille des évènements privés de toute nature, mariages, évènements d'entreprise, ...

Relier Bruxelles aux bassins miniers du Hainaut nécessitait de franchir la crête de partage entre le bassin de l’Escaut et le bassin de la Meuse au lieu dit de la Bête Refaite, aux limites de Seneffe et de Gouy. Le premier canal, d’un gabarit de 70 tonnes, ne peut voir le jour que par le creusement d’un premier tunnel de 1.267 mètres de long appelé le tunnel de la Bête Refaite. En 1885, ce tunnel de la Bête Refaite est remplacé par le tunnel de Godarville, plus large, d’un gabarit de 300 tonnes. Une impressionnante porte d'acier nichée au creux d'une vallée ferme aujourd'hui ce tunnel désaffecté par les bateaux mais colonisé par deux espèces de chauves-souris.