A travers Wonck et Bassenge

L’église de Wonck est de style roman et néo-roman. La tour, en moellons de silex, a été construite au 12ème siècle à l’emplacement d’une ancienne villa romaine du 1er siècle. La nef de l’église est rédigée en tuffeau. Elle a été bombardée lors de la Seconde Guerre mondiale et a été reconstruit en 1950.

Il s’agit de la ferme Fraikin, appelée aussi ferme St-Jacques. Auparavant, c’est à cet emplacement que se trouvait la « Cour de Justice de Bassenge et Roclenge St-Jacques ». Quelques mots sur l’architecture… Cette ferme en quadrilatère s'organise autour d'une cour pavée. L'ensemble est édifié en brique recouverte d'un badigeon ocre, calcaire et moellons de silex. L'accès à la cour se fait par un portail à arc en anse de panier; la clé centrale porte les armoiries martelées d'un abbé de Saint-Jacques. À droite du porche d'entrée se trouve le logis. Cette vaste habitation est élevée sur un soubassement en moellons de silex surmonté d'un bandeau plat en calcaire. Une dalle de calcaire aux armoiries martelées, datée 1734, est encastrée dans le pignon.

Cette croix en forme d’ancre de bateau est une croix en fer forgé. Elle symbolise la foi, l’espérance et la charité. Elle fait partie du Petit Patrimoine Populaire de Bassenge (n°67) et a été restaurée en 2021.

La première église de Bassenge fut construite au milieu du cimetière. Au 18ème siècle, l'église actuelle, située rue de la Paille, a été construite par l'abbé de St-Jacques pour remplacer la première église. La nef et les fonts baptismaux de la « Vî Mosti » furent détruits, mais peu après, en 1744, une chapelle fut reconstruite à l'emplacement du chœur de la première église, dont une partie du mur nord subsistait. Pendant un siècle, Bassenge a donc eu deux édifices religieux, dont celui-ci était le plus important. Ce n'est qu'en 1844 que l'église actuelle a pris la place de la première, qui s'était délabrée au fil des ans. La chapelle a été restaurée entre 1984 et 1991. Lors de la restauration, des fouilles archéologiques ont été effectuées et deux sarcophages en pierre ont été découverts. Comme vous pouvez le constater, la chapelle « Vî Mosti » a été construite en silex et en tuffeau. Le portail en briques a été ajouté en 1860. L'inscription « 1744 » au-dessus de la porte est en pierre calcaire réutilisée.

Deux versions se racontent concernant l’histoire de la croix Colas : Un jeune homme de Wonck avait séduit une jeune femme de Valmeer. Son bonheur avait suscité la jalousie des jeunes flamands. Ils ont attendu le Wonckois ici et l’ont battu. Il a été laissé la pour mort, le lendemain il était décédé. La deuxième version raconte que le Capitaine de Wonck, Nicolas Frenaye, fût tué ici le 9 juin 1656. En effet, en 1991 Jean-Pierre Detrez a obtenu des subsides de la Région Wallonne pour pouvoir mettre en état cette croix. Henri Hardy, tailleur de pierre, a restauré la croix et il est parvenu à lire le texte taillé dans la pierre. Ce texte raconte que le Capitaine de Wonck, Nicolas Frenaye, fût tué ici le 9 juin 1656. La fonction de capitaine était une fonction importante. Il était capitaine de la milice laquelle défendait les biens et les personnes de Wonck. Pourquoi alors le nom « croix Colas » ? Nicolas en wallon est colas, donc « li creûh d’à colas » veut dire « la croix de Nicolas ».

Ces grottes ont été creusées suite à l’extraction du tuffeau et ont servi d’abri pendant la guerre mondiale. Elles ont une superficie de plus de 10.000 mètres carrés. Les grottes sont à présent utilisées pour la culture des champignons et constituent un lieu féérique et atypique pour le Marché Artisanal de Noël organisé au mois de décembre.

A l'intérieur de la chapelle se trouve l'inscription suivante : "Vierge Des Pauvres Protégez La Paroisse".