Balade sur le Sentier de découverte de Beauvallon

Pour commencer la balade, lisez cet extrait de la notice sur Lavache :« On trouve en Dauphiné grand nombre de lieux qui étonnent par le grandiose et la singularité de leur aspect, mais on ne peut rien voir de plus calme, de plus suave et de plus frais que le paysage formé par Lavache et le gracieux vallon qu’il domine. Lorsque on arrive par la route de Valence, on est saisi tout-à-coup par un sentiment de bonheur et d’admiration (…) » 1852 Abbé Vincent, notice sur LavacheCuré de Lavache de 1851 à 1866

Pour alimenter ces usines, mais aussi pour les usages agricoles, notamment arroser les prés, deux canaux sur la rive gauche de la Véore ont été creusés :- celui des Moulins d’Etoile en amont du pont de la RD 111 et qui par Marsauze, coule vers Etoile, une dérivation permet d’arroser le bas du village,- celui des Moulins de Lavache, appelé encore canal d’Aurelle, dont la prise plus en amont après le domaine de Lorient, passe sous le Pétochin et longe le Serre de Vicherolle. En rentrant dans le village, il reçoit les eaux du lac et de sources, notamment du lavoir. Il est aujourd’hui à sec. Il se jette dans le canal des moulins d’Etoile.Deux projets de canaux de plus grande ampleur ont été proposés à la commune; celui de la Bourne et celui du Rhône. Celui de la Bourne a bien été construit. Mais ni la municipalité, ni les agriculteurs ne furent intéressés à l’époque par le projet, dont les travaux évitèrent la commune.

L’école des filles se trouve en face de celle des garçons, les institutrices sont des religieuses jusqu’en 1879 où le nouveau maire Alphonse Pomarel décide que l’école de filles sera sous la direction d’une institutrice laïque catholique.Malgré les injonctions de l’administration dès 1886 le conseil municipal refuse la mixité au prétexte que les religieuses du couvent des Mernes vont créer une école libre. Il faut attendre le 1 er janvier 1901 pour que l’école des garçons devienne une école mixte avec une institutrice. En 1929, cette école compte 45 élèves ; le maire Edouard Baumgartner décide alors la création d’une deuxième classe pour les élèves de 6 à 10 ans, à l’étage, dans les locaux de la mairie en attendant la construction en 1935, d’un groupe scolaire sur la place du village. L’ancienne salle de classe devient ensuite école maternelle jusqu’en 1976.ItinéraireRechercher à proximitéAjout

Les remparts représentent le vestige le plus ancien. D’après l’abbé Vincent (prêtre à La Vache de 1851 à 1866) « le village était protégé par sa position topographique entouré alors d’une ceinture de murs épais, flanqués de tours de distance en distance et allant se relier à un formidable donjon qui s’élevait au sommet du coteau ». Ce sont donc les restes du mur d’enceinte du premier château avec une de ses tours.

La maison communale est en mauvais état, d’importants travaux sont envisagés. Par la suite, les filles pourraient elles aussi être accueillies dans cette école (une barrière de un mètre de haut les séparerait des rangées de tables et de bancs des garçons) projet vite abandonné. Finalement, comme cette maison est trop petite, trop sombre, dans un endroit trop escarpé et trop proche du presbytère, un nouvel emplacement est choisi en 1851 c’est l’actuelle mairie.

Elle a un plan tréflé avec 3 absides. Celle du chœur, surmontée par une voûte en cul de four, a été peinte par Carl Babadtad dans les années 1880. Il y a une tribune pour les hommes et 2 balcons dont un pour le châtelain qui y accédait par un escalier extérieur.La décoration de la voûte : au centre, la main de Dieu, au- dessous, l’Esprit Saint symbolisé par une colombe. Cette église est agrandie et sa nef surélevée de 1,65m en 1821. En 1859, on construit derrière le chœur un vestiaire à l’usage des pénitents. Le tableau de la décollation de St Jean-Baptiste:17ème siècle de Martin FABER est aujourd'hui au musée de Valence

Au centre du cimetière, un monument avec une croix indique la première inhumation le 14 août 1876 et la bénédiction du cimetière par l’évêque de Valence le 20 octobre 1877.A droite du portail, déplacée de l’ancien cimetière, on voit la stèle de Pierre Venance Pomarel, grognard de l’Empire, mort en 1846.

Il devient propriété des Mac Carthy lorsque Emilie de Bressac épouse le comte Robert de Mac Carthy en 1809. Après 1827, leur fils Justin fait transformer le château : d’après l’abbé Vincent, il l’élève d’un étage avec des fenêtres cintrées, remplace le toit par une terrasse et couronne le mur de créneaux. Le château est vendu aux enchères et est racheté par Michel Robichon riche bourgeois d’affaires de la Loire. A sa mort en 1859, c’est Victor Dugas son petit neveu qui héritera du château et fera construire les deux piliers surmontés de créneaux de la nouvelle entrée.Victor Dugas vend le château en 1879 à Fréderic Vogelgesang (riche famille d’origine allemande) négociant en vin de Tain l’Hermitage. Des querelles entre ses héritiers amènent la vente aux enchères du château et du domaine en 1918.L’acquéreur Adolphe Essartial négociant à Valence s’intéresse surtout au domaine dans lequel son fils Paul élève des chevaux de course.En 1935, Samuel Bessy met le château aux enchères, c’est le centre hospitalier de Valence qui l’achète. Après la deuxième guerre mondiale, ce sera un « hospice pour vieillards ».En 1955, les créneaux sont remplacés par un toit. Les besoins grandissant, le nouveau bâtiment de la maison de retraite est inauguré en 1963. Les derniers pensionnaires quittent le château en 1977. Celui-ci restera fermé jusqu’en 1990, date à laquelle M. René Dorier l’achète pour le transformer en appartements locatifs. Les pierres d’origine réapparaissent, les lourds volets en bois sont enlevés.

Au départ il y a une fontaine alimentée par une source venant du château, puis en 1840 les habitants demandent à la municipalité de l'abriter par un hangar à toit plat soutenu par des colonnes en pierre de taille.En 1878, ce lavoir alors en mauvais état et devenu trop petit, est reconstruit sur le même emplacement après plusieurs projets.

L’entraînement des chevaux a lieu sur une piste en sable de 900 mètres de long. Pendant la seconde guerre mondiale, le Prytanée national militaire de La Flèche (école militaire) évacué lors de l’invasion Allemande s’installe à Valence en septembre 1940. Derrière les bâtiments, des wagonnets transportent le moût.La ferme vendue par la famille Essartial est détruite en 1990 malgré plusieurs projets. De cet ensemble, ne subsiste que la maison du régisseur appelée maison Touvais, le grand portail et le petit lavoir au bout du lac.

Le commerce s’est développé au XIXe siècle ; il y avait deux cafés au centre un troisième ouvre en 1901. En 1908, Théodore Merle cafetier et boulanger se propose de créer un jeu de boules sur une parcelle qu’il possède près de son café; et de se servir du terrain communal le long de la voie publique.