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À voir autour

Route de la Pierre ou Jean Tousseul

Route de la Pierre ou Jean Tousseul

Description

La route « de la Pierre ou Jean Tousseul »  est un circuit insolite de 135 Km par monts et par vaux et de part et d’autre du sillon mosan, entre Namur et Huy, vantant les richesses économiques de notre région, la pierre, son extraction dans les nombreuses carrières locales et ce qu’en ont fait nos populations en beaux édifices civiles et religieux, en calcaire, grès et marbre.

Informations techniques

Voiture
Difficulté
Non renseignée
Dist.
131 km
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Profil altimétrique

Point de départ

2 Rue Notre Dame du Vivier , 5024   Namur
Lat : 50.48947Lng : 5.09701

Étapes

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9

Moha

name=Mohadesc=Moha est une section de la commune belge de Wanze située en Région wallonne dans la province de Liège. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.Le village possède une des plus anciennes forteresses médiévales de Belgique au-dessus de la Mehaigne, le château de Moha. Le château, construit entre le Xe et le XVIIe siècle, occupe une position stratégique. Il est situé sur un éperon rocheux barré au nord par un large fossé et naturellement défendu par des roches abruptes dans les autres directions. Propriété d'abord d'un seul Seigneur de Moha , Albert qui meurt sans descendance mâle avec seule une fille NN, son héritière, qui épouse Henri , comte d'Eguisheim et de Dagsbourg, devenant ainsi le premier comte de Moha iure uxoris. Voir les détails chez fr.wiki "Comté de Moha". Le territoire tombe aux mains d'Hugues de Pierrepont, prince-évêque de Liège, en 1225. Ce dernier lui ajoute des défenses et double certaines murailles. En 1376, les Hutois envahissent et détruisent partiellement le château. Il n'est cependant pas abandonné, son occupation se poursuit jusqu'aux XVIe et XVIIe siècles. L'ensemble castral est constitué de deux espaces rectangulaires, une basse et une haute cour autour desquelles s'articulaient différents bâtiments . En activité jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, la chapelle fut désaffectée pendant la Révolution liégeoise. La tour dite « Sainte-Gertrude » domine le confluent à la pointe de l'éperon, au sud-est. Construite en moellons, cette tour est couverte d'une voûte en cul-de-four dans sa partie semi-circulaire et d'une voûte sur croisée d'ogives, dont subsistent les quatre consoles d'angle, dans sa partie carrée. Il reste aujourd'hui un ensemble de vestiges où de nombreux événements folkloriques et culturels sont organisés.Auteur: WikipediaDe plus amples informationstype=Partie de la Municipalité

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Points d'intérêt

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Statue de Jules Camus

Jules Ghislain Denis Camus est un enfant de notre cité, né le 9 octobre 1850, fils de Florence Guisline Charlotte Camus. Dans l’état actuel de nos connaissances, on ne peut que conjecturer mais, sans trop se forcer, on peut imaginer que Jules Camus eut un caractère bien trempé dès le plus jeune âge. Il se maria à Liège le 9 septembre 1876 avec Florence Chantraine, une fille de meunier qu’il avait peut-être rencontrée lors de ses études de médecin, probablement à l’Université de Liège. Le couple s’installa rapidement à Andenne compte tenu que Jules Camus devint médecin de divers établissements charitables dès 1876 (Gesves 1876-1879, Andenne 1878-1902, Seilles 1878-1895, Sclayn 1900), de la Cie des Chemins de Fer du Nord belge en 1879 et de la Gendarmerie en 1887, pour ne citer que les principaux. Bref, un homme engagé dans son métier à un point tel que le Secrétaire communal, A. Pirsoul écrivait en février 1907 pour l’obtention de la croix civique de 1ère classe : « Jules Camus a donné des soins constants et on ne plus dévoués, au péril de sa vie, au cours des épidémies de variole, de typhus, de diphtérie et de choléra qui ont éclaté dans le canton d’Andenne de 1876 à 1906 … c’est grâce au rare dévouement de ce praticien auprès de ses malades que presque tous ont pu échapper à la mort … » Rien d’étonnant qu’avec une telle expérience de vie, Jules Camus entre en politique comme en sacerdoce et qu’il est considéré comme une personnalité de premier plan, dominant la scène politique pendant un quart de siècle. D’un caractère entier, ne supportant aucune contradiction, Jules Camus était un rude jouteur, ce qui lui valut de féroces inimitiés. Il devra donc assumer longtemps un rôle d’échevin tout en régnant en maître au Conseil et au Collège communal, dirigeant à son gré les affaires de la commune. Le 15 octobre 1911 se déroulèrent les dernières élections avant la guerre.Ces élections furent à la mesure du personnage, se résumant en une lutte entre Camusards et Anticamusards. La liste de Jules Camus fut largement plébiscitée ce qui obligea « enfin » le Gouvernement à lui accorder le titre de Bourgmestre par arrêté du 10 juillet 1912. Cette consécration fut de courte durée car c’était sans compter sur la violation de la neutralité de notre pays par l’armée allemande le 4 août 1914 et l’arrivée des premiers soldats allemands dans notre ville le 19 août 1914. Fidèle à lui-même, c’est toujours en donnant de sa personne sans compter qu’il perdit la vie le 20 août 1914. Il habitait rue Brun et venait d’être blessé à la jambe et c’est en se rendant chez le pharmacien Guilitte, aux Quatre Coins, pour se faire panser, qu’il fut tué par les allemands. Son corps fut inhumé au Cimetière des Fusillés avec bon nombre de ses compatriotes qui vécurent le même tragique destin. Comme le disait si bien le Dr Melin en conclusion de son livre, « … il a gravé dans l’histoire d’Andenne l’impérissable souvenir de la brillante intelligence, de l’inlassable activité et de l’indomptable énergie qu’il apporta dans l’administration des affaires communales et qui le firent contribuer si largement à l’embellissement de sa ville natale. Sa fin douloureuse symbolisera le martyre de la cité d’Andenne. » Il est et restera, pour nous et les générations futures, un exemple !

1 Place des Tilleuls 5300 Andenne
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Maison des Associations

Installé sur la Place du Perron, le bâtiment qui abrite l’actuelle Maison des Associations a connu plusieurs vies. Cet édifice, classé en 1977, fut érigé au 18ème siècle. Sa vocation initiale était d’être la Maison commune des autorités civiles, autrement dit l’Hôtel de Ville d’Andenne. En 1866, le siège de l’Hôtel de Ville se déplace sur la Place des Tilleuls. Le bâtiment du Perron devient ensuite le siège de la Justice de Paix et son rez-de-chaussée accueille successivement le cercle Archéologie et folklore, la Commission d’Assistance publique, la Bibliothèque et le Foyer culturel. Le bâtiment est ensuite abandonné pendant plusieurs années. La Ville d’Andenne, avec l’aide de la Région wallonne, finance les travaux de rénovation qui débutent en 2013 et se terminent en 2017. La restauration du bâtiment a été confiée à Arcoplan & Associés, un cabinet d’architectes andennais. Au départ de ce projet de rénovation, le constat de l’Échevinat des Festivités que le secteur associatif, particulièrement actif dans la Cité des Ours, manquait d’un lieu où fédérer et rassembler ses initiatives. L’ancien Hôtel de Ville de la Place du Perron s’avère rapidement un lieu à la fois symbolique pour ce lieu collectif et qui permet de coupler une vocation associative à la sauvegarde d’un patrimoine exceptionnel. 250 ans après sa construction, l’ancien Hôtel de Ville débute une nouvelle vie et accueille désormais les activités des associations andennaises, tous secteurs confondus. La Maison des Associations est un outil à destination des associations de fait et des asbl andennaises, ou des asbl hors entité. Inaugurée en septembre 2017, elle dispose de cinq salles de réunion et d’une salle de conférence, qui peuvent accueillir des ateliers, des réunions, des conférences ou des expositions. Une cuisine et des sanitaires communs viennent compléter ces infrastructures. Contact Téléphone: 085/84.96.41 Email: festivites@ac.andenne.be

1 Place du Perron 5300 Andenne
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Maisons des Chanoinesses

La Place du Chapitre a la particularité d’être entourée de nombreuses maisons classées qui, pour la plupart, sont des anciennes maisons des chanoinesses du ban d’Andenne. Toutes possèdent des caractéristiques spécifiques. Aux numéros 4 et 5, à l’angle de la Rue des Sept-Églises, vous remarquerez une grosse maison de deux niveaux en calcaire enduit, dont le volume, les percements étroits et la haute bâtière à croupe évoquent les constructions traditionnelles des 17ème ou 18ème siècle. Au numéro 10, vous apercevez une importante maison en pierre bleue chaulée datée du début du 18ème siècle. Cette maison dispose de deux niveaux encadrés de chaînages et possède cinq travées de baies. La porte date, pour sa part, de la fin du 19ème siècle. La toiture est un mélange composite d’éléments d’époques différentes : ardoises sur corniches de pierre moulurée, lucarnes néoclassiques, corniches modernes en bois. Les habitations situées aux numéros 11 et 12 datent du 17ème siècle. La maison du numéro 11 est bâtie perpendiculairement à la place et a été fortement modifiée au 19ème siècle, tandis que le numéro 12 a été transformé aux 18ème et au 19ème siècles. Au numéro 14, vous ne pourrez manquer l’Institut Sainte-Begge qui réunit les humanités générales, techniques et professionnelles ainsi qu’une antenne CEFA (enseignement en alternance). Anciennement l’école moyenne des Filles de Marie, ce vaste bâtiment est construit en brique et pierre bleue enduites et réunit deux maisons mitoyennes du 18ème siècle. À gauche, vous observerez une habitation traditionnelle éclairée par cinq travées de fenêtres. À droite, une maison classique à double corps et deux niveaux, divisée par cinq travées de fenêtres. Précédée d’un petit jardin, l’imposante maison du numéro 17 possède un double corps et trois niveaux. Elle se distingue par sa façade néoclassique du milieu du 19ème siècle. Cette bâtisse a été élevée devant une construction de la fin du 19ème siècle qui était surélevée d’un étage. Le numéro 19 a un statut à part puisqu’il s’agit de l’ancien presbytère. C’est une imposante maison en L, à deux niveaux de brique enduite et de pierre bleue. Cette habitation de style classique est datée de 1736 sur un escalier intérieur. La longue façade à double corps est largement éclairée par sept travées de fenêtres. La porte, elle aussi remarquable, dispose d’un linteau droit et d’une traverse chantournée. À l’étage, la porte-fenêtre du balcon est ornée d’une grille Régence en fer forgé. Même la corniche est travaillée, les pierres sont taillées en quart-de-rond tandis que les lucarnes postérieures sont munies de frontons triangulaires. Cette bâtisse serait, selon certains, la plus belle de toutes les maisons remarquables de la Place du Chapitre. Les numéros 24, 25 et 26 sont également classés, même si ces habitations sont sans doute un peu moins spectaculaires que les précédentes. Au numéro 24, se trouve une longue construction qui servait à la fois de commerce et d’habitation. Réalisée en calcaire peint, cette maison est de style néoclassique et date du début du 19ème siècle. Au numéro 25, vous verrez une maison néoclassique en brique et pierre bleue enduites datée du début du 19ème siècle. Elle possède une façade à deux niveaux et demi et est éclairée par trois travées de grandes baies à linteau droit. Enfin, le numéro 26 abrite une petite maison pittoresque en pierre bleue chaulée du 18ème siècle. Vous remarquerez que les ouvertures y sont percées de manière asymétrique. Elles sont sans doute été remaniées. Contre la façade, un christ en croix est suspendu sous un petit avant-toit. Il s’agit du vieux Bon Dieu du Staple, une statue étonnante. La tradition voudrait que cette statue provienne de l’ancienne église Saint-Michel (une des 7 églises du monastère mérovingien). En réalité, cette œuvre daterait du 17ème ou du 18ème siècle. Une anecdote nous est parvenue à son sujet: après la Révolution française, pour soustraire la statue aux iconoclastes, ce Christ aurait été caché dans une barrique par un artisan du quartier. Notre compère aurait, sans beaucoup d’égard, coupé ses deux bras pour le faire entrer dans son contenant…

1 Place du Chapitre 5300 Andenne
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Place du Perron

La Place du Perron est restée pendant de nombreux siècles la place principale autour de laquelle s’organisait la vie commerçante d’Andenne. L’histoire de cette place est intimement liée à celle des fontaines qui s’y sont succédées. L’accès à l’eau a, de tout temps, été au cœur des préoccupations des habitants des centres-villes. Pour raccourcir les trajets des secours qui devaient auparavant se rendre jusqu’à la Fontaine de l’Ours en cas d’incendie, il fut décidé de construire une première fontaine dite du « Pairon ». Elle fut construite en 1764. On ne sait pas exactement où. Elle était formée de huit bassins en pierre, placés sur deux rangs. La deuxième fontaine est édifiée en 1859 pour remplacer la première. Sa construction a coûté 9000 francs, un prix colossal pour l’époque ! Cette seconde construction est démolie en 1909 suite aux plaintes des riverains qui se plaignaient des fréquentes inondations dans leurs caves. La suppression de la fontaine s’explique aussi par l’installation progressive de l’eau courante dans les maisons. La Place du Perron connaît presque 100 ans sans fontaine… Il faut attendre 1992, et les célébrations du 1300ème anniversaire de la ville, pour voir la construction d’une troisième fontaine au Perron. Cette dernière, œuvre de Guy Fortomme, rappelle en modèle réduit la forme de ses aïeules. Autre monument incontournable de cette place : l’ancien Hôtel de Ville d’Andenne aujourd’hui transformé en Maison des Associations.

Place du Perron 5300 Andenne
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Fontaine de l'Ours

La Fontaine de l’Ours compte parmi les monuments incontournables d’Andenne : mais a-t-on vraiment percé tous ses mystères ? D’où viennent les pierres qui la composent ? Quand a-t-elle été construite ? Quel monument l’a précédée ? Que signifie l’inscription gravée au-dessus de son mufle ? Autant de questions auxquelles nous tenterons de répondre… Groenendael, célèbre chroniqueur, mentionne dans un texte de 1584 l’existence d’une Fontaine de l’Ours à Andenne. De cette première fontaine, on ne sait pas grand-chose. On ne connaît ni sa date de construction, ni son architecture, ni les causes de sa destruction. Par contre, le mufle de lion en marbre de la fontaine actuelle serait d’origine. La fontaine actuelle, ainsi que la sculpture de l’ours et l’inscription gravée, dateraient du 18ème siècle. Cette fontaine a la particularité d’être intégrée dans un long mur en pierre de taille. L’eau jaillit d’une gueule de lion pour être ensuite recueillie dans deux bassins rectangulaires en pierre. Le fronton du monument est orné d’un ours marchant sur l’eau et dont le flanc est percé d’une flèche. Cette pierre sculptée aurait été retrouvée au Thier de l’Ours dans une carrière au sud du cimetière d’Andenne. Dans le mur de pierres, ne manquez pas l’inscription gravée qui relate un exploit andennais : « Charles Martel de / Pépin 2 fils naturel / en l’an sept cent peu / plus me mist icy à mort / cruele ». Que vient donc faire Charles Martel à Andenne ? Et qui est la victime de cette mort cruelle ? Charles Martel (c. 686—741) appartient à une lignée illustre : il est le petit-fils de Begge, la célèbre patronne d’Andenne, le fils de Pépin de Herstal, le père de Pépin le Bref, premier roi Carolingien et surtout le grand-père de Charlemagne, premier empereur d’Occident ! Si Charles tient une place si importante dans l’histoire d’Andenne, c’est parce que la légende veut qu’il ait combattu et vaincu un ours monstrueux qui semait la terreur dans le quartier d’Horseilles. Comme pour toutes les légendes, il est difficile de démêler le mythe de la réalité. La première question qui se pose est celle de l’âge de Charles au moment des faits. Certaines sources nous indiquent qu’il était encore enfant, d’autres qu’il avait 8-9 ans, d’autres encore qu’il était adolescent… Si l’on considère que l’inscription gravée sur le monument est exacte : Charles tue l’ours aux environs de l’an 700, il aurait donc eu 14 ans. Reste encore à identifier la manière dont Charles s’y est pris pour tuer le fameux ours. Dans les textes, on trouve des mentions diverses et variées : à mains nues, avec un poignard, à l’aide d’un arc et d’une flèche… L’iconographie de la fontaine semble, quant à elle, avoir « tranché » pour la flèche… Le mystère reste entier… Eau non potable.

1 Rue Saint-Roch 5300 Andenne
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Eglise Saint-Remi de Thon-Samson

L’église Saint-Remi de Thon-Samson présente un style néoclassique relativement simple. Sa façade, réalisée en belles pierres appareillées et martelées, est mise en relief par le travail de sculpture autour de la porte et de la fenêtre. Le relief ainsi créé sert à magnifier l’entrée de l’église et crée l’illusion d’un faux portail. En haut de la façade, vous apercevez un grand Christ en pierre dont les origines sont obscures ainsi qu’un millésime qui date l’église de 1780. La nef de quatre travées est imbriquée entre le choeur et une tour à l’Est. Cette dernière, construite en calcaire et en brique, est surmontée d’un pavillon en cloche, d’une croix et d’une flèche qui donnent tout son caractère à cette église villageoise. L’église Saint-Remi est jouxtée par un petit cimetière. Le saviez-vous ? L’église actuelle a été construite dans des circonstances particulières. En effet, à cet emplacement se trouvait une église ancienne dont l’état de délabrement est consigné (en français ancien) dans un procès-verbal de 1779 : « les murrailles étant toutes prette à tomber et les cherpente, étant presque tous pouris et consumés au point que l’on risque d’y être écrasé ». Il est donc décidé de reconstruire une nouvelle église en 1780. C’est le Baron de Rahier, Seigneur de Thon, accompagné de quelques notables et du curé, qui financent le projet. Les habitants, pour leur part, s’engagent à participer bénévolement aux travaux.

Rue de Thon 5300 Thon-Samson
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Château de Bonneville

Cet ensemble est principalement daté du 17ème siècle et forme un L encadré de trois tours d’angle. À l’ouest, un long bâtiment du 19ème siècle a remplacé les édifices anciens et donne sur une ferme contemporaine. À l’est, l’aile comprenant le portail d’entrée constitue sans doute le point de départ de la construction du complexe. Il s’agirait de l’ancienne Cense de Jandrenne déjà citée au 14ème siècle. La propriété est acquise en 1617 par Jacques de Zualart, personnage fortuné et bourgmestre de Namur. Devenu seigneur de Sclayn-Bonneville, il en fait un château harmonieux doté d’une façade de style Renaissance mosane caractérisée par l’alternance de briques et de cordons de pierres calcaires. Tilmant de Zualart, fils de Jacques, se ruine lors de la poursuite de ces travaux et c’est son créancier principal, le chevalier Jean-Hubert de Tignée, qui devient vers 1690 le nouveau propriétaire et seigneur de Bonneville. Depuis 10 générations, le château de Bonneville n’a plus été vendu, il appartient encore aujourd’hui à son descendant direct, le chevalier Baudouin de Theux et à son épouse. Info : La Cense de Jandren, attenante au château de Bonneville, a fait l’objet d’un vaste chantier de restauration et de réaffectation il y a quelques années. Elle est toujours en exploitation et accueille maintenant réceptions et événements.

123 Rue du Centre 5300 Bonneville
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Eglise Saint-Firmin de Bonneville

Élevée en moellons de calcaire mêlés de grès, l’église Saint-Firmin est une église d’inspiration romane qui a subi de nombreuses modifications. L’édifice a connu une transformation majeure au 19ème siècle, lorsque deux travées sont ajoutées à la nef et que le chœur est reculé d’autant. Les origines de cette église sont relativement obscures. Il s’agissait probablement, au départ, d’une simple chapelle dépendant de la paroisse de Sclayn et dédiée à Saint Jean-Baptiste. Ce n’est qu’au 19ème siècle que la titulature à Saint Firmin devient officielle. La tour de Saint-Firmin culmine à 15,10m ; elle est percée de meurtrières et d’ouïes et ses murs sont talutés. Par sa forme et ses fonctions, elle est assez semblable aux tours de Seilles et Sclayn. L’intérieur de l’église a subi des transformations qui ont considérablement modifié la perception des espaces. Les arcades en plein cintre qui structuraient la nef romane ont été remplacées au 19ème siècle par des colonnes. Les collatéraux ont été fortement remaniés au 18ème siècle. Il est probable que l’église romane ait eu un chœur à chevet plat et qu’il ait été ensuite démonté et partiellement reconstruit au 19ème siècle. Lors du remontage du chœur, les baies romanes sont reproduites à l’identique en remployant quelques pierres plus anciennes. En ce qui concerne les aménagements liturgiques, 3 autels néoclassiques et une chaire de vérité du 19ème siècle sont installés dans la nef lorsque celle-ci est agrandie. Notons que cette chaire remployait des panneaux sculptés en bois du 18ème siècle présentant la Vierge, Saint Jean-Baptiste et le Christ. Ces panneaux sont actuellement réinsérés dans l’autel contemporain (1963). Au 20ème siècle, une nouvelle campagne de transformation débute : le tracé originel des arcades romanes leur est rendu, l’autel est avancé face aux fidèles, un Christ en plâtre est suspendu dans le chœur, des fonts baptismaux en pierre bleue sont réalisés par Jean Willame, la polychromie de certaines statues est refaite, tandis que les verrières sont remises en plomb et que les fenêtres du chœur reçoivent les œuvres de Louis-Marie Londot, peintre namurois réputé. Le saviez-vous? Une dalle funéraire de style renaissance se trouve dans le collatéral sud. Elle appartient à Jean de Namur, propriétaire de la cense de Dhuy, fils illégitime du comte de Namur, mort en 1569. Saint-Firmin est membre du réseau Églises Ouvertes, l’édifice est donc ouvert du 15 juin au 15 septembre tous les dimanches de 10h à 12h et de 14h à 18h. Merci de ne pas perturber les offices religieux lors de vos visites. Offices religieux : mercredi : 18h30 dimanche : 11h00

123 Rue du Centre 5300 Bonneville
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À la mode de chez nous

« A la Mode de chez Nous », c‘est : Cultiver des légumes et des fruits sans pesticide ni engrais chimique ; Contribuer à se « réapproprier notre alimentation » en produisant avec passion des produits sains et de qualité ; Défendre le circuit court pour recréer du lien social, limiter l’impact des transports sur l’environnement et tendre à une relocalisation de l’économie ; Recréer de la biodiversité et protéger les abeilles ; Constituer un lieu d’échange et de partage de savoir-faire ; Réapprendre à s’émerveiller un peu chaque jour de la nature qui nous entoure,  … et la nécessité de la préserver.   Différentes formules : Le Panier de fruits et légumes via la commande en ligne . Vous le composez Vous-même et nous vous le livrons le jeudi au point de dépôt de votre choix  ! Le Marché hebdomadaire du vendredi matin sur Andenne La Vente directe sur le champ les samedis matin de 10h30 à13h D’autres actions comme l’auto-cueillette sont organisées au fil de la saison.   A propos d’Émilie et d’Olivier Diplômée en communication et éco-conseillère de formation, Émilie a suivi une formation en maraîchage. Une envie bien germée d’un retour à la terre et d’agir pour l’environnement et la santé a fait naître son projet.  Elle a lancé son activité de culture familiale et paysanne en 2014.  L’activité de maraîchage s’étale sur une parcelle de 1 ha et vise une approche agroécologique et permacole, une production durable économe en énergie et respectueuse du vivant.  On y produit une cinquantaine de variétés de légumes aussi bien classiques, qu’anciennes, oubliées et originales.  Tous les légumes sont récoltés manuellement, pour la plupart le jour même et ce pour un maximum de fraîcheur et de saveur. Olivier est fasciné par la nature depuis son plus jeune âge.  C’est au fil de longues randonnées à vélo qu’il apprend à apprécier la diversité et la richesse des paysages de nos régions.  Il voue peu à peu une admiration pour les arbres et en particulier les fruitiers.  « Quoi de plus beau qu’un vieux pommier avec sa silhouette et son port qui inspirent sagesse, générosité et compassion » »  En 2007, il se lance dans la plantation d’un verger en hautes tiges sur les hauteurs du village.  Olivier a privilégié les anciennes variétés locales pour leur résistance naturelle aux maladies et pour contribuer à leur sauvegarde.  Elles nous offrent une diversité de saveurs et de parfums « oubliés » de grand intérêt.  Passionné par les abeilles et conscient de leur rôle primordial dans la nature, Olivier est devenu apiculteur en 2012.  C’est dans le verger qu’il a installé ses ruches.  La production fruitière étant augmentée par la présence des abeilles et la production de miel favorisée par le nectar des arbres fruitiers, il existe une synergie intéressante entre production de fruits et d’un miel de qualité.  Pour augmenter la diversité des nectars et la qualité du miel, une haie champêtre et mellifère a été plantée tout autour du verger.  En outre, ces plantations protègent es fruitiers du vent et assure le développement d’une biodiversité élevée.

239 Rue Chaudin 5300 Bonneville
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Château de Chérimont

Le Château de Chérimont est internationalement renommé pour son Domaine Off Road : 4×4 et Quads y sont les rois ! C’est aussi le Centre numéro 1 de Tir Sportif au Benelux, proposant de multiples activités telles que : Tir aux Clays, Field Target, Archerie, Paint-ball, Laser Games ou ses nouveautés exclusives : ArcTRAP, Flashing Ball, Arrow Combat ‘ Son Event Team créative vous proposera un programme inédit, dynamique et varié, en fonction de vos souhaits et de votre budget. Team Building, animation de séminaire et meeting ou simplement pour le plaisir ! Vous serez accueillis au Lounge Bar, profiterez de l’immense terrasse en vallée de Meuse à la sortie d’Andenne ou dans la Salle à Manger du Château pour des formules sur mesure proposées par notre Service Traiteur interne, Chérimont Kitchen. Sports d’aventure et nombreuses animations ludiques et Team Building Tir aux Clays, 4×4, Quads, Bugxter, Tir à l’Arc, Field Target, Disc Golf, Paint-Ball, Laser Game, Piste Adrénaline, Team Building, Outdoor Games, Discovery and Adventure’ LA BOUTIQUE OUTDOOR – PRO SHOP Blottie au sein du Château, tout à côté du Lounge Bar, vous y trouverez foule d’accessoires pour le Tir Sportif aux Clays, la chasse et l’Outdoor, dont les couteaux Laguiole en Aubrac (fabricant en zone d’origine) et Victorinox, les célèbres couteaux Swiss Army, la gamme Browning, etc…

372 Chemin de Chérimont 5300 Andenne
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Forteresse de Samson (ruines)

Situé à plus de 30m au-dessus du niveau de la Meuse, l’emplacement de la Forteresse du Samson n’a pas été choisi au hasard. Naturellement protégé sur deux côtés, par les cours d’eau et l’escarpement des roches, le site forme un triangle dont seule la base doit être défendue. C’est ce que l’on appelle un éperon barré. La forteresse comportait trois enceintes: la première à laquelle on accédait par le haut du village de Thon, la deuxième qui abritait la basse-cour et la troisième qui entourait l’habitation du châtelain et les communs, et qui était munie de tours de défense. Des anciennes tours, il ne reste plus que la tour Lapidon presque intacte. Construite à flanc de coteau, elle surplombe aujourd’hui la chaussée de Gramptinne. Nombreuses sont les légendes qui entourent la forteresse, parmi les plus célèbres : celle de la Chèvre d’Or. Les profondeurs du château-fort auraient abrité une Chèvre d’Or, démon bien connu du folklore wallon, auquel un merveilleux trésor aurait été confié. Mais pendant la nuit de Noël, la fameuse Chèvre perdrait ses pouvoirs et s’animerait, elle sortirait alors de sa cachette et gambaderait à travers les ruines du château laissant le trésor sans surveillance… Information importante : Les ruines du château ne sont pas accessibles, les chemins qui y mènent sont d’ailleurs fermés au public. Il est très dangereux de s’y rendre !

Rue de Gramptinne 5300 Thon-Samson
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La Vallée du Samson

La vallée du Samson est célèbre pour sa rivière et son patrimoine naturel mais aussi pour son patrimoine architectural. Cette vallée a été naturellement creusée par la rivière « le Samson ». Les roches qui vous entourent ont d’ailleurs été percées de nombreuses grottes et cavernes, dont les célèbres Grottes de Goyet, situées à quelques kilomètres seulement. La vallée doit son charme typique à plusieurs facteurs : à ses versants fortement escarpés, à sa végétation luxuriante, à ses roches apparentes et bien sûr au cours sinueux de sa petite rivière. Elle est d’ailleurs classée Réserve Naturelle et en tant que telle, est protégée par un plan de secteur. Le Samson, autrefois appelé Houyoux, prend sa source sur les hauteurs de Gramptinne et se jette dans la Meuse 16 km plus loin dans le village de Samson. Sa déclivité est l’une des plus fortes de la vallée mosane (1m10 en moyenne sur 100m). C’est une rivière rapide dont les crues peuvent être surprenantes car elle est rejointe sur son cours par de nombreux autres ruisseaux venant de Sorée, Florée, Sorinne, Courrière et Faulx. À Gesves, Mozet et Thon-Samson, le Samson a fait tourner une dizaine de moulins restés en activité jusqu’au siècle dernier. Les eaux du Samson sont pures, ce qui a permis aux Facultés Universitaires de Namur et à l’Université de Liège d’y développer un projet pilote appelé « Meuse Saumon 2000 ». Projet qui vise à réintroduire le saumon atlantique dans le bassin mosan et d’y rétablir son cycle de vie complet. Ainsi, depuis 1988, près de 1,5 million de jeunes saumons ont été réintroduits dans des rivières belges, dont celle du Samson.   

5300 Thon-Samson
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Chapelle Sainte-Barbe

La petite chapelle érigée le long de la Rue de Marche-les-Dames à Ville-en-Waret est dédiée à Sainte-Barbe. Martyre des débuts du Christianisme, Barbe est invoquée contre la foudre, le tonnerre et les incendies. C’est aussi la patronne de tous ceux qui, par leur métier, sont exposés au péril des flammes : les mineurs, les pompiers, les artilleurs, les artificiers, les armuriers, mais aussi les couvreurs, les maçons, les charpentiers et les carriers. Il n’est donc pas étonnant qu’en 1853, dans un village où l’exploitation de mines de fer est en plein essor, l’une des sociétés exploitantes, la Société Marcinelle et Couillet, finance la construction d’une chapelle à Sainte Barbe. Le travail dans la mine est un travail périlleux. Aucune assurance ne couvre les accidents et aucune pension n’est versée aux invalides. Lorsqu’ils entraient dans la mine par la galerie toute proche, les mineurs s’en remettaient à leur sainte patronne. Quand ils ressortaient après leur journée de travail, en signe de remerciement, ils ne manquaient jamais de déposer à ses pieds le reste de la chandelle à la lueur de laquelle ils avaient œuvré. Construite en pierre, en brique et ornée de mâchefers (déchets solides provenant de la combustion de la houille), la chapelle est surmontée d’un toit caractéristique en forme de petit clocher entouré de 4 clochetons. Cette chapelle, haute de 4 mètres, rappellerait la forme de la tour dans laquelle fut enfermée Barbe.

691 Rue de Marche-les-Dames 5300 Vezin (Ville-en-Waret)
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Ferme du Chant d'Oiseaux

La Ferme du Chant d’Oiseaux a connu plusieurs vies… Son histoire débute en 1799, lorsque Charles Collignon achète le domaine et y construit une ferme et un corps de logis. En 1830, il se lance dans l’exploitation minière. Suite à un conflit familial, le domaine est ensuite repris par le beau-fils de Charles, Gustave Dumont-Collignon. Celui-ci transforme le corps de logis en château. En 1914, la famille Dumont-Collignon s’exile et l’armée allemande s’empare des lieux. À la fin de la guerre, le château est partiellement détruit et l’exploitation minière reprend tant bien que mal. Quelques années plus tard, la Seconde Guerre mondiale pousse l’exploitation minière à la faillite. Le domaine reste propriété de la famille Dumont qui le loue à différents exploitants agricoles. En 1985, la ferme, le château et les terres sont vendus à la famille Flamand-Philippart. Après de longs travaux, ils transforment d’anciennes étables et le château en hébergement grande capacité. Ainsi naît la première ferme pédagogique pilote de la région. La famille poursuit également son activité agricole puisqu’elle cultive aussi des produits de saison (melon, asperges,…), du quinoa et des pommes pour faire des jus de fruits de qualité. L’équipe anime toute l’année des activités pédagogiques, des activités nature et des activités sportives audacieuses. Située à l’orée d’un bois et au milieu des champs, la « Ferme du Chant d’Oiseaux » est l’endroit rêvé pour découvrir l’Agriculture, source de notre alimentation. Manger, c’est bien; bouger, c’est encore mieux ! C’est pourquoi, nous proposons également aux enfants des activités sportives, audacieuses…Grimper au mur d’escalade, descendre en tyrolienne, évoluer sur une via ferrata ou un parcours audace, voilà bien des défis à relever ! C’est dans cet écrin de verdure que depuis 1992, nous sommes heureux de vous accueillir avec toute notre équipe d’animation pour partager et découvrir avec vous cette nature généreuse. Production : Maraîchage, melon, jus de fruits, quinoa Hébergements Le château A la sortie du bois se dresse le château du Chant d’Oiseaux. Après un siècle d’abandon, il a été rénové en 2000 pour vous accueillir. Nature et confort au rendez-vous. Cet hébergement comprend au niveau des caves : vestiaire, commodités, 2 caves voûtées ; au rez-de-chaussée: salle à manger, cuisine professionnelle et à l’étage : 2 salles de classes, 8 chambres avec salle de bain et wc chacune, salle de détente, salle vidéo. Capacité de 60 personnes Le gîte Le gîte est un bâtiment indépendant dont l’entrée donne sur la grande cour de la ferme. Aux abords de votre logement, vous pouvez découvrir la réserve naturelle de Sclaigneaux ; les promenades à pied ou en VTT sont multiples pour admirer les paysages agricoles ou forestiers. L’office du tourisme de la ville d’Andenne et de Namur peuvent également vous renseigner sur les différentes activités ou visites à faire, dans notre région. Cet hébergement comprend : Hall d’entrée vestiaire, 2 wc, bac-évier, salon, salle à manger (3 divans, TV-vidéo), cuisine (1 cuisinière professionnelle, micro-ondes, frigo, percolateur, friteuse, vaisselle, congélateur, ect), sanitaires (3 douches et 3 wc), 1 chambre de 12 lits et 2 douches, 3 chambres: 2x2lits superposés + évier, 1 chambre: 1×1 lit superposé, 2 lits de 1 personne, 1 lit de 2 personnes + évier, salle de bain: baignoire et WC Capacité 20 personnes (2 classes maximum) Tarifs 20 personnes du vendredi au dimanche: 490′ + charges (le nettoyage est à réaliser par le locataire. La clairière du Chant d’Oiseaux Possibilité de louer une clairière d’un hectare et demi, bordée d’une rivière et d’un étang à 200m. Principalement pour les camps sous tente. Capacité de 40 personnes Tarif 50’/jour Vente : du lundi au vendredi de 9h à 17h Visite : sur rdv Contact Téléphone: 085/82.82.56 Email: fermeduchantdoiseaux@hotmail.com Ste web : www.ferme-pedagogique.net

520 Rue du Petit Pont 5300 landenne
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Église Saint-Remy à Landenne

L’église paroissiale Saint-Remy est un édifice classique construit en moellons de pierre calcaire. Elle a été bâtie en 1760 par J.-B. Renoz, architecte renommé. Sa construction a été financée par le chapitre de Notre-Dame de Sclayn. L’église comprenait à l’origine une tour à l’est, une large nef de 3 travées, un transept saillant et un chœur peu profond à 3 pans. La tour a été remaniée et exhaussée d’un étage en 1875 par l’architecte J.-L. Blandot. Le portail monumental a lui aussi été ajouté au 19ème siècle. Deux chronogrammes attestent de la date d’édification de l’église. Le premier est situé sous la tour et le second, sur la porte d’accès à la sacristie. Dans l’église, malheureusement fermée, on compte plusieurs éléments de mobilier ancien : fonts baptismaux, autels, lambris, bancs de communion, un confessionnal et des peintures des 17ème et 18ème siècles. L’édifice abrite aussi les chapelles seigneuriales de la famille de Méan ainsi que les dalles funéraires des familles de Warisoulx et d’Outremont. Le saviez-vous ? Si vous poussez la grille du cimetière et que vous longez le mur de l’église, vous découvrirez une tombe gravée au nom des familles Degée-Briamont. C’est ici que repose Jean Tousseul, de son vrai nom Olivier Dégée, le célèbre écrivain Seillois. Classement : L’Église Saint-Remy et le mur du cimetière ont été classés le 16 septembre 1990.

Rue de l'Eglise Saint-Remy 5300 Andenne
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Ferme du château ou ferme Libois

Ce bel ensemble en pierre, caractérisé par ses deux tourelles, date principalement des 16ème et 17ème siècles. Ce fut le siège d’’une seigneurie namuroise dès le 14ème siècle. À l’’origine, la ferme jouxtait un château. Mais celui-ci, inhabité depuis longtemps, a été démoli en 1946. Il n’’en reste actuellement qu’’un pan de mur en pierre à gauche de la ferme au pied de l’’étang. Celle qu’on appelle aussi Ferme Libois est une importante construction en calcaire organisée autour d’un plan en U ouvert à l’ouest, en direction de l’ancien château. À l’est, des murs anciens du 16ème siècle ont subsisté. Ils se reconnaissent par l’usage d’un bel appareil aux assises régulières et sont percés au centre par un ancien portail qui servait d’entrée (aujourd’hui murée). Juste à côté, vous pourrez observer une exceptionnelle grange du 16ème siècle, dont la maçonnerie est également très soignée. L’aile sud, pour sa part, se compose d’un corps de logis et d’une longue enfilade d’étables. Construite sur un bâtiment plus ancien, l’habitation date du 17ème siècle. Elle a été remaniée et exhaussée au 19ème siècle. Aux angles du complexe, les emblèmes de la ferme : deux tours rondes percées d’arquebusières. Chacune est surmontée d’un pigeonnier, d’une corniche et d’une toiture d’ardoises sous courte flèche octogonale. Enfin, au niveau du passage nord-sud, vous remarquerez deux portails, le premier de style Louis XIV (au nord) et le second, du 18ème ou 19ème siècle (au sud).

5300 Rue de l'Eglise Saint-Remy 5300 Andenne
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Réserve naturelle de Sclaigneaux

Site naturel classé de 80 hectares, la Réserve Naturelle de Sclaigneaux se situe sur les hauteurs de Seilles. Elle est agréée par la Région wallonne, reconnue comme site exceptionnel d’intérêt biologique et historique et membre du réseau Natagora. La Réserve de Sclaigneaux, c’est : une zone de quelques dizaines d’hectares, constituant un ensemble naturel rare et présentant un intérêt écologique remarquable ; une flore adaptée à des milieux chargés en plomb et en zinc ; une faune riche en insectes, batraciens, reptiles, oiseaux et mammifères. Pendant la saison touristique, Natagora anime des visites guidées à la Réserve. La réserve naturelle de Sclaigneaux, « Un des plus intéressants du pays », ce site est classé et repris dans les zones NATURA 2000. Cette réserve naturelle impressionne le promeneur par sa beauté sauvage; elle séduit le scientifique par la variété des écosystèmes qu’elle réunit sur une surface restreinte (+/- 50 ha). La faune n’’est pas moins variée (alouette lulu, pic noir, merle à plastron hérons cendrés,…). Vous y découvrirez : une lande de bruyères, une pinède, une futaie aux chênes et hêtres imposants, des pelouses dolomitiques, une sablière, des lichens typiques des sols acides et une multitude d’orchidées différente. Elle est ouverte toute l’année. La Réserve Naturelle de Sclaigneaux se situe sur la rive gauche de la Meuse sur le territoire andennais entre Namur et Huy. Cette zone est reprise en réserve naturelle depuis 1979 à la suite d’un accord conclu entre les RNOB et la Ville d’Andenne. Les années 80 sont le début d’une période de restauration, de protection et de mise en valeur de la réserve toujours d’actualité de nos jours. La réserve est agréée par la Région Wallonne, c’est-à-dire qu’elle est reconnue comme site exceptionnel d’intérêt biologique et historique et classée en tant que tel par l’Administration des Monuments et Sites. La zone s’étend actuellement sur une surface de près de 80 hectares. Pour accéder à la réserve Dans le village de Seilles, prendre la route amenant au village de Landenne situé derrière l’’église et passant le long du cimetière. A une centaine de mètres de ce dernier, vous tournerez à gauche. Suivez alors le panneau indicateur qui vous mènera directement à l’’entrée principale de la réserve. Laissez votre voiture sur le parking et prenez le chemin principal. Celui-ci vous mènera rapidement à l’’entrée du sentier balisé. Adresse GPS : rue Saint-Joseph – 5300 Andenne Coordonnées GPS : 50.502487, 5.071485 Attention à la cueillette de champignons ou autres…. Au 19ème siècle, une importante fonderie s’’installa dans la vallée de la Meuse, juste en contrebas de la réserve naturelle actuelle. Les fumées dégagées par cette industrie, fortement chargées en métaux lourds (plomb, zinc, cuivre…), furent systématiquement rabattues sur les coteaux de la vallée. Il en résulta un empoisonnement progressif du sol. Les chiens doivent être tenus en laisse. Libre parcours sur les chemins balisés. Attention, certains chemins ne sont accessibles qu’’aux piétons ! A la découverte de la réserve naturelle de… par AndenneTV Consultez également le site de Natagora ou le site de la Région Wallonne –Biodiversité

Rue Saint-Joseph 5300 Landenne
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Eglise Saint-Etienne de Seilles

L’église Saint-Étienne de Seilles est le plus ancien bâtiment du village. Elle aurait été construite sur les ruines d’une villa romaine. La tour carrée et la nef datent du milieu du 11ème siècle; elles ont donc presque 1000 ans… La tour de l’église avait une double fonction : elle servait de clocher à l’église mais aussi de fortification au village en cas d’attaque. On peut d’ailleurs encore apercevoir des meurtrières, ouvertures de tir pour les archers et les arbalétriers, sur les 4 faces de cette tour. L’édifice est de style roman qui se caractérise par un aspect massif, des murs épais, des fenêtres étroites et peu nombreuses et de gros piliers extérieurs. Le porche d’entrée date quant à lui du 16ème siècle; il a été construit pour remplacer l’ancienne porte qui se trouvait sur le côté de l’édifice. Cette partie de l’église est d’un autre style, le style gothique tardif typique de nos régions. Lors des dernières restaurations de l’église en 1974, en enlevant la chaux qui couvrait les murs, on a découvert des peintures murales anciennes. Elles sont dans un bon état de conservation et pourraient dater du 15ème siècle. Le saviez-vous? Une charpente romane est préservée sous les combles. Elle est constituée de madriers grossièrement équarris à la hache et assemblés à mi-bois. Toutes les poutres sont chevillées. Sous l’angle sud-ouest de la tour, se trouve un puits de 14m de profondeur. Classement : L’église Saint-Étienne est classée depuis le 1er août 1933.

1 Rue du Cimetière 5300 Andenne
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Place Jean Tousseul

Jean Tousseul, né Olivier Degée, voit le jour en 1890 à Landenne. À l’âge de 5 ans, il déménage avec ses parents à Seilles où il passe sa jeunesse. Sa santé fragile le contraint à abandonner rapidement l’école. Il occupe alors ses journées à se promener le long de la Meuse et à sillonner Seilles, qu’il surnommera le Village Gris. Pour survivre, Jean Tousseul exerce plusieurs métiers, aussi différents les uns que les autres : ouvrier dans les carrières de Seilles, comptable, peseur, journaliste, pépiniériste… C’est en 1936 que commence véritablement sa carrière d’écrivain, avec le premier des cinq volumes des aventures de Jean Clarambeaux, son œuvre majeure. Jean Tousseul rédige aussi de nombreux recueils de contes et de nouvelles. La Seconde Guerre mondiale est un véritable choc pour l’auteur. Il n’y survit d’ailleurs pas et s’éteint en 1944 à Seilles. Au coeur de son cher village gris, un square, inauguré en 1951, porte le nom du plus grand des Seillois : c’est la Place Jean Tousseul, où vous pourrez admirer un buste à son effigie. Cette œuvre a été réalisée par André Wagnies, artiste régional reconnu et professeur de dessin à l’Athénée de Huy. Fin juin 2017, le Collège communal a élevé Jean Tousseul au rang de citoyen d’honneur de la Ville d’Andenne. Une décision officielle et symbolique qui permet de reconnaître l’importance de cet auteur à titre posthume et de poursuivre le travail de valorisation du patrimoine littéraire et culturel andennais.

4 Place Jean Tousseul 5300 Andenne
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Eglise Saint-Martin de Reppe

L’église Saint-Martin de Reppe est souvent considérée comme l’une des plus petites églises de Belgique. Par ailleurs, c’est une église tout à fait remarquable : elle constitue, à elle seule, une vraie ligne du temps. Elle abritait des fonts baptismaux du 12ème siècle, elle abrite encore des armoires murales en bois des 16ème ou 17ème siècles, des statues et des pierres tombales des 16ème, 17ème et 18ème siècles, une sacristie et un collatéral du 18ème siècle. En ce qui concerne la date de sa fondation, les sources sont lacunaires. Sa ressemblance avec la crypte romane de la collégiale de Huy permettrait de fixer sa construction aux environs de l’an 1050. C’est donc l’une des plus anciennes églises romanes de la région ! L’église Saint-Martin présente également un intérêt architectural évident malgré les restaurations de 1978. Le bâtiment comportait à l’origine une nef, 2 collatéraux et un chœur à chevet plat. Malheureusement le collatéral nord a été détruit. À l’arrière du bâtiment, vous pouvez encore observer l’emprunte des voûtes de la nef. Dans le prolongement de ce collatéral, vous remarquerez aussi une sacristie ajoutée au 18ème siècle. À l’intérieur, le chœur est couvert par une voûte en pierre qui présente des irrégularités dans sa forme. Dans les murs du chœur, on peut apercevoir deux petites armoires encastrées. Elles sont datées du 16ème ou 17ème siècle et servaient à la conservation des objets de culte avant la construction de la sacristie. Le saviez-vous? La chapelle de Reppe abritait des fonts baptismaux exceptionnels datés du 12ème siècle. En 1856, ils ont été déplacés dans l’église Saint-Pierre de Huy, ils sont depuis connus sous le nom de « Fonts romans de Huy ». Ne manquez pas non plus la plaque à l’entrée qui montre le niveau de montée des eaux lors des grandes inondations de 1880. Classement : L’église Saint-Martin de Reppe est classée depuis le 1er août 1933 tandis que le site environnant est classé depuis le 17 mars 1977.

22-26 Rue Reppe 5300 Seilles
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Eglise Saint-Pierre (dite des Sarrasins) d'Andenelle

Andenelle est l’une des plus anciennes localités andennaises. Son occupation, attestée par de nombreuses campagnes de fouilles archéologiques, remonte à l’époque romaine. L’église Saint-Pierre d’Andenelle a été fondée au 12ème siècle et est bâtie en moellons de grès et de calcaire. De l’époque romane elle ne conserve que sa tour et sa nef à 5 travées. Le reste de l’édifice a connu de nombreuses restaurations aux 16ème, 19ème et 20ème siècles. Parmi les éléments néo-romans ajoutés, on compte : les deux entrées actuelles, le plafond et les collatéraux (élargis et couverts d’une toiture à pans multiples dont les fenêtres jumelées sont relativement fantaisistes). La tour d’Andenelle est datée du 12ème siècle. Elle n’a subi que des modifications mineures, son aspect primitif est donc plus facile à restituer : tour carrée de 4 niveaux, percée de meurtrières et d’une seule ouïe par face. Elle est munie d’une porte d’accès au premier étage (actuelle porte du jubé). Longue de 5 travées et munie d’un chœur à chevet plat, la nef romane a été transformée en plusieurs étapes. Au 16ème siècle, les piliers romans sont remplacés par des colonnes gothiques en calcaire mosan. La nef est ensuite agrandie en 1860 par l’ajout d’un large transept qui ne faisait pas partie du plan d’origine. Les collatéraux ont, pour leur part, subi de lourdes modifications. Ils ont été rebâtis et élargis à deux reprises en 1860 et 1923, date à laquelle ils perdent leur toit d’un seul tenant remplacé par une toiture à pans multiples. Le chœur à chevet plat d’origine a été démonté ou détruit pour être remplacé, en 1860, par un chœur néo-roman. Il contient cependant un objet ancien, un tabernacle du 14ème siècle qui se trouvait autrefois enchâssé à l’extérieur de l’église et qui a été placé dans le chœur en 1922. Certains y voient le tabernacle roman qui aurait orné le premier autel de l’église, mais cette hypothèse semble peu vraisemblable. Le saviez-vous ? Les deux premières colonnes de la nef sont remarquables tant par les figures taillées dans la pierre des chapiteaux que par les deux bénitiers dont l’un s’orne de figures naïves (il pourrait s’agir des portraits de généreux donateurs).

22-26 Rue des Moulins 5300 Andenne
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Le Calvaire

Site incontournable du patrimoine andennais et lieu de promenade apprécié des joggeurs et vttistes, ce monument reste assez peu étudié… Le Calvaire andennais est situé à flanc de colline au cœur du vieil Andenne. Le site aurait été érigé au 17ème siècle suite à une épidémie. Il est constitué d’un sentier en lacet bordé de six potales qui monte jusqu’à une petite chapelle de brique rouge. Les potales auraient été aménagées entre 1630 et 1653 tandis que la chapelle daterait de 1732. Si le Calvaire a depuis longtemps perdu son caractère religieux, il a toujours été cher aux Andennais qui ont eu à cœur de l’entretenir et de le conserver au fil des siècles. En 1818 déjà, un subside est accordé par le Conseil de Régence de la Ville d’Andenne pour procéder aux réparations des potales du Calvaire. En 1913, un comité est fondé dans le but de restaurer le Calvaire d’Andenne. Il obtient de la Commune un subside de 2 000 francs ainsi que 3 000 francs de souscriptions.  À cette époque, les potales et la chapelle sont entièrement restaurées. Les niches des potales sont alors ornées de tableaux représentant le Chemin de la Croix peints par Charles Bonhivers (peintre local qui trouvera la mort l’année suivante pendant le siège de Namur). Aujourd’hui, ces peintures ont disparu, on ne sait pas quand elles ont été enlevées… Toujours en 1913, le chemin en lacet est redressé et garni de bancs et le versant de la colline est partiellement déboisé. Malheureusement la Première Guerre mondiale met fin à cette belle initiative et par manque d’entretien, le chemin du Calvaire redevient bien vite impraticable. En 2009, l’Office du Tourisme, en collaboration avec la Ville d’Andenne, monte un vaste projet de réhabilitation et de mise en valeur du site du Calvaire. Une subvention du Commissariat Général au Tourisme est accordée à la Ville pour la réalisation de ces travaux. Leur coût était estimé à 354 277.67 euros TVAC. Ce projet est réalisé en 3 phases entre 2009 et 2012 : rénovation de la chapelle et du point de vue, réalisation d’un accès PMR depuis la Rue du Calvaire ; remise en état du sentier, rénovation des potales et révision de l’éclairage ; mise en place d’une signalétique sur le site et dans le centre-ville. Lors de ces derniers travaux, la chapelle sommitale du Calvaire a été démontée pierre par pierre et remontée quelques mètres sur la droite de son emplacement initial (elle menaçait de tomber dans une fosse toute proche). Depuis le Calvaire, vous aurez une vue imprenable sur les vieux quartiers de la ville et sur la vallée de la Meuse. La table panoramique actuelle a été placée sur une construction circulaire plus ancienne ; il s’agit d’un bunker de la Défense Contre les Avions allemande, datant de la Seconde Guerre mondiale. Le saviez-vous ? Au Calvaire, on pratiquait les « Rogations », des processions accomplies par les Chanoinesses d’Andenne pour célébrer le Saint Sacrifice. Elles se déroulaient pendant les 3 jours qui précèdent l’Ascension. Les Chanoinesses débutaient leur périple à la Collégiale : le premier jour, elles montaient au Calvaire pour rejoindre ensuite la Chapelle des Tilleuls, le deuxième jour et la chapelle Saint-Roch (Rue Saint-Roch) le troisième et dernier jour.  

16 Rue du Calvaire 5300 Andenne
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Collégiale Sainte-Begge d'Andenne

L’histoire d’Andenne commence véritablement vers 692, lorsque Sainte Begge, aïeule de Charlemagne, fonde un monastère mérovingien comportant sept églises à l’emplacement de l’actuelle Place du Chapitre. Au 11ème siècle, le monastère se transforme en un Chapitre séculier. Ainsi le monastère primitif devient un Chapitre Noble à prédominance féminine. En 1762, les sept églises étaient dans un tel état de délabrement que l’Impératrice Marie-Thérèse d’Autriche décide de les raser et de les remplacer par un seul sanctuaire. C’est Laurent-Benoît Dewez, architecte officiel de Charles de Lorraine, qui est chargé de dresser les plans d’une collégiale néoclassique. La première pierre est posée en 1764. Le plan du bâtiment comprend trois nefs de cinq travées, un haut transept saillant terminé par des absides à trois pans et un choeur de trois travées à chevet polygonal. Au chevet, on trouve l’élément le plus caractéristique de la collégiale andennaise : sa grande tour carrée divisée en quatre niveaux, percée sur chaque face d’une grande ouïe en plein cintre et coiffée d’une toiture en cloche. La façade comporte deux niveaux : le rez-de-chaussée d’ordre ionique et le premier étage d’ordre corinthien encadré par les balustrades. Le tout est ponctué de nombreuses niches et percé de fenêtres. Au sommet, un large fronton triangulaire mouluré vient terminer la composition de la façade. L’intérieur de la collégiale est de style Louis XVI, peint en blanc, éclairé par les fenêtres en plein cintre des collatéraux, du transept et du choeur. Dans le vaisseau, vous remarquerez les arcades en plein cintre, les piliers cantonnés de pilastres à chapiteaux composites, l’entablement mouluré qui sépare les étages, les voûtes d’arêtes dans les collatéraux et la fausse coupole à la croisée du transept. Plusieurs éléments de mobilier liturgique ancien ont été conservés: un lutrin au griffon du 16ème siècle, des stalles du 17ème siècle, des confessionnaux et une chaire de vérité du 18ème siècle ainsi que des tableaux des 17ème et 18ème siècles dont Le Massacre des Innocents de Finsonius de Bruges (1615). Ce monument emblématique, élevé au rang de patrimoine exceptionnel de Wallonie en 2013, a bénéficié entre 2021 et 2024 d’un remarquable travail de restauration qui redonne vie à son architecture unique. Lieu de recueillement et de découverte culturelle, elle s’inscrit dans le réseau Églises Ouvertes et est accessible tous les jours de 9h à 18h. Le Musée et Trésor de la collégiale feront quant à eux très prochainement l’objet d’un projet muséal initié par la Ville d’Andenne et visant à valoriser et à préserver ce patrimoine remarquable pour les générations à venir.  

Place du Chapitre 5300 Andenne
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Fontaine Sainte-Begge

À gauche de la collégiale, ne manquez pas la Fontaine Sainte-Begge, anciennement appelée « Fontaine aux Poussins », en référence à la légende de la fondation d’Andenne. Ainsi, on raconte qu’au 7ème siècle, Sainte Begge choisit d’ériger un monastère à l’endroit où son fils observe une poule et ses sept poussins, signe qu’elle interprète comme une volonté divine. L’emplacement choisi n’est autre que l’actuelle Place du Chapitre. On dit également que la vallée choisie par Begge abritait une source fraîche toute l’année. C’est sans doute la source qui alimente aujourd’hui la fontaine Sainte-Begge. La fontaine comporte trois bassins : le premier est dédié à l’eau de boisson et de cuisine, le deuxième au bétail, et le dernier à la lessive. Juste au-dessus du premier bassin, vous remarquerez une petite niche grillagée dans laquelle trône une statue de la sainte patronne. La tradition orale nous rapporte une anecdote sur ce monument. Les lavandières du quartier auraient eu pour habitude de traverser la collégiale pour accéder aux bassins. Agacé par cette manie, le clergé aurait alors décidé de faire graver une épitaphe au-dessus de l’entrée droite de la collégiale. Cette inscription est encore visible aujourd’hui, elle dit : LES CHIENS HORS DE LA MAISON DE DIEU. Comme si la consigne n’était pas assez claire, on va même jusqu’à raconter qu’un garde était posté à cette entrée pour obliger ces dames, leur linge, leurs enfants et leurs chiens, à faire le tour…  

19 Place du Chapitre 5300 Andenne
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Boites à livres "Livre Accès"

« Livre Accès » à Andenne : Boites à livres et micro-bibliothèques La lecture et les livres en libre accès à Andenne et dans ses villages   Les Boites à Livres Depuis le printemps 2018, les Andennais ont le plaisir de lire, échanger, donner et découvrir des livres via le réseau des 24 boîtes à livres installées sur l’ensemble du territoire. Ce projet citoyen est le résultat d’un partenariat multiple entre la Ville d’Andenne, la bibliothèque communale, le Fablab, la Régie des Quartiers, le PCDR, l’échevinat de la Culture et la Province de Namur. Chaque boîte est parrainée par un citoyen du quartier/du village qui en assure le bon fonctionnement et porte le projet autour de lui. Les habitants sont quant à eux invités à prendre un livre, en apporter ou les échanger. Une charte de bonne utilisation est gravée sur chacune des boîtes. Échangez, donnez, prenez, partagez le livre qui vous plait : c’est gratuit ! Tous les livres sont les bienvenus: pour les grands et les petits, en français ou dans une autre langue tant qu’ils sont en suffisamment bon état pour être lus. Merci de ne rien déposer en dehors de la boite ! N’oubliez pas que les livres sont mis à disposition de tous, enfants et adultes: n’y déposez pas des livres réservés à un public averti ! « Livre Accès » est fondé sur le civisme et le partage : prenez-en soin ! Cette initiative financée par la Ville d’Andenne est également soutenue par la Province de Namur.   Localisation des boîtes à livres ANDENNE Rue Frère-Orban, 60 Rue de l’Hôpital  – « Jardin des Rencontres » Home La Quiétude Rue Malevé – Parc Dieudonné Site du Bois des Dames, 35/1 (Régie des Quartiers)+++ Place Tombu – Andenelle Rue de Perwez  60 – Mr Serge Choque SEILLES Rue de la Résistance, 41 – Maison de la Convivialité Rue de la Station, 47b – Gare Rue de la Houssaie, 78 – Chapelle Place du Nouveau Monde VEZIN Domaine du Bois Gilet Rue de Sclaigneaux, 654+++ (école  communale) LANDENNE Rue de l’Eglise St Remi (Eglise) Rue de Troka,  480a              Mme Lecomte PETIT-WARÊT Place F.Moinil,  280/1 – RDC résidence Amaryllis – Mr André Hérion NAMECHE Rue Sous-Meuse (école communale) Rue Jean-Baptiste Wautier BONNEVILLE Rue des Cailloux, 174  (école communale) Rue Bruyère, 104 +++ Groynne – rue du Puits  1 – Mme Patricia Charles MAIZERET Rue de Villenval – Eglise SCLAYN Rue des Combattants – Place de l’Eglise7 Rue Marche en Pré 5300 Sclayn THON Rue de Gramptinne  – entrée de la rue côté Namêche Rue de Thon,  16 – Mr Horemans COUTISSE Rue de l’Hospice, 130 – Mme Anne Sadzot École communale : rue Vieux Tauves, 89B +++ En italique, les boites à l’initiative d’habitants Plus d’informations en cliquant ici.     Les Micro-bibliothèques L’implantation des boites à livres sur le territoire d’Andenne s’accompagne d’une autre initiative de lecture publique à l’intérieur de plusieurs lieux publics d’Andenne. Dans plusieurs lieux fréquentés par les citoyens andennais, des mini-bibliothèques sont installées et mettent à disposition des visiteurs et des salles d’attente des livres à consulter et à emporter. Dans cet esprit, la Ville d’Andenne a fait l’acquisition auprès de l’asbl ZA de 4.000 ouvrages de récupération issus des collectes de la Ressourcerie Namuroise. Les premiers lieux qui accueillent ces micro-bibliothèques sont: La salle d’attente du service Population à la Maison du Citoyen ; Le hall d’entrée de l’Andenne Arena La Maison des Solidarités ‘ rue de la Papeterie Hall d’accueil du Centre Culturel   Ces livres sont à emporter et ne doivent pas être ramenés. L’objectif est non seulement culturel mais aussi environnemental avec la notion de réemploi et d’éco-consommation. Gratuit

37 Promenade des Ours 5300 Andenne
- Office du tourisme de la ville d'andenne -
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Fontaine aux Chats

Arthur Craco (1869-1955), est l’un des principaux rénovateurs de l’art céramique en Belgique. Il était, dit-on, farouchement déterminé à lui faire une place majeure au sein des arts décoratifs. C’est à Andenne, après la Première Guerre mondiale, qu’il découvre la « derle » (argile blanche), qui est pour lui une révélation et l’attache à notre ville pendant plus de vingt ans. La Fontaine aux Chats, située Avenue Reine Élisabeth, au niveau du square des Quatre Coins, est l’une des oeuvres majeures de l’artiste. Cette fontaine se compose de 3 bassins dont le pourtour est décoré de chats qui s’observent. Au centre de l’oeuvre, des colonnes supportent un entablement orné de six autres chats représentés la gueule ouverte cette fois. Le tout est surmonté d’un denrier couple de félins longilignes qui se font face et dont les têtes se croisent. Plusieurs interprétations sont proposées pour cette oeuvre assez mystérieuse. La plus répandue est la suivante : la Fontaine aux Chats incarne la maxime « l’homme est un loup pour l’homme ». Autrement dit, il n’y a pas pire ennemi que son semblable. Ainsi, les nombreux couples de chats représentés face à face, gueules ouvertes, se regardent et manifestent leur crainte de s’entre-dévorer. Cette Fontaine aux Chats a la particularité d’avoir été commandée par le pharmacien Masy chez qui Craco était hébergé lors de ses séjours à Andenne. Vous pourrez d’ailleurs observer sur la face des bassins le caducée, emblème des pharmaciens. Si vous le souhaitez, vous pouvez admirer une autre fontaine de l’artiste à Andenne : la Fontaine aux Faisans située sur la Place du Chapitre.

2-8 Avenue Reine Elisabeth 5300 Andenne
- Office du tourisme de la ville d'andenne -
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Prudence !
Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾