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À voir autour

Périple de la Roche de Faux

Périple de la Roche de Faux

Description

Balade balisée pédestre n°1 - balise : rectangle bleu

Cette randonnée débute à l’Andenne Arena et vous emmène à la découverte des campagnes et des bois à l’ouest d’Andenne. Vous commencez par la traversée d’un lieu-dit étonnant, le Fond du Chenal, avant de grimper dans le Bois de Stud et de rejoindre le Golf d’Andenne. Vous parcourez ensuite les campagnes vers le village de Groynne pour rejoindre une petite portion du GR575 jusqu’au lieu-dit Peu d’Eau. Profitez-en bien, il s’agit d’un des plus beaux chemins de l’entité ! Lorsque vous quittez le GR, vous arrivez sur la Rue des Échavées que vous traversez prudemment. Vous entrez alors dans le Bois de Faux où vous montez jusqu’au très joli point de vue de la Roche de Faux. Attention, le premier tronçon du chemin est très escarpé (il est possible de le contourner via la Rue Abbéchamps). La dernière partie de la promenade vous ramène par les petites rues dans le centre d’Andenne. Sur votre chemin, vous croisez la jolie Chapelle Saint-Roch, puis la charmante Fontaine de l’Ours, et enfin, la Place des Tilleuls où vous pourrez vous désaltérer et vous restaurer avant de rejoindre l’Andenne Arena.

Informations techniques

Marche
Difficulté
Difficile
Dist.
9.6 km
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Profil altimétrique

Point de départ

14 Rue Docteur Melin , 5300   Andenne
Lat : 50.489018Lng : 5.091113

Points d'intérêt

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Fontaine de l'Ours

La Fontaine de l’Ours compte parmi les monuments incontournables d’Andenne : mais a-t-on vraiment percé tous ses mystères ? D’où viennent les pierres qui la composent ? Quand a-t-elle été construite ? Quel monument l’a précédée ? Que signifie l’inscription gravée au-dessus de son mufle ? Autant de questions auxquelles nous tenterons de répondre… Groenendael, célèbre chroniqueur, mentionne dans un texte de 1584 l’existence d’une Fontaine de l’Ours à Andenne. De cette première fontaine, on ne sait pas grand-chose. On ne connaît ni sa date de construction, ni son architecture, ni les causes de sa destruction. Par contre, le mufle de lion en marbre de la fontaine actuelle serait d’origine. La fontaine actuelle, ainsi que la sculpture de l’ours et l’inscription gravée, dateraient du 18ème siècle. Cette fontaine a la particularité d’être intégrée dans un long mur en pierre de taille. L’eau jaillit d’une gueule de lion pour être ensuite recueillie dans deux bassins rectangulaires en pierre. Le fronton du monument est orné d’un ours marchant sur l’eau et dont le flanc est percé d’une flèche. Cette pierre sculptée aurait été retrouvée au Thier de l’Ours dans une carrière au sud du cimetière d’Andenne. Dans le mur de pierres, ne manquez pas l’inscription gravée qui relate un exploit andennais : « Charles Martel de / Pépin 2 fils naturel / en l’an sept cent peu / plus me mist icy à mort / cruele ». Que vient donc faire Charles Martel à Andenne ? Et qui est la victime de cette mort cruelle ? Charles Martel (c. 686—741) appartient à une lignée illustre : il est le petit-fils de Begge, la célèbre patronne d’Andenne, le fils de Pépin de Herstal, le père de Pépin le Bref, premier roi Carolingien et surtout le grand-père de Charlemagne, premier empereur d’Occident ! Si Charles tient une place si importante dans l’histoire d’Andenne, c’est parce que la légende veut qu’il ait combattu et vaincu un ours monstrueux qui semait la terreur dans le quartier d’Horseilles. Comme pour toutes les légendes, il est difficile de démêler le mythe de la réalité. La première question qui se pose est celle de l’âge de Charles au moment des faits. Certaines sources nous indiquent qu’il était encore enfant, d’autres qu’il avait 8-9 ans, d’autres encore qu’il était adolescent… Si l’on considère que l’inscription gravée sur le monument est exacte : Charles tue l’ours aux environs de l’an 700, il aurait donc eu 14 ans. Reste encore à identifier la manière dont Charles s’y est pris pour tuer le fameux ours. Dans les textes, on trouve des mentions diverses et variées : à mains nues, avec un poignard, à l’aide d’un arc et d’une flèche… L’iconographie de la fontaine semble, quant à elle, avoir « tranché » pour la flèche… Le mystère reste entier… Eau non potable.

1 Rue Saint-Roch 5300 Andenne
- Office du tourisme de la ville d'andenne -
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Maison des Associations

Installé sur la Place du Perron, le bâtiment qui abrite l’actuelle Maison des Associations a connu plusieurs vies. Cet édifice, classé en 1977, fut érigé au 18ème siècle. Sa vocation initiale était d’être la Maison commune des autorités civiles, autrement dit l’Hôtel de Ville d’Andenne. En 1866, le siège de l’Hôtel de Ville se déplace sur la Place des Tilleuls. Le bâtiment du Perron devient ensuite le siège de la Justice de Paix et son rez-de-chaussée accueille successivement le cercle Archéologie et folklore, la Commission d’Assistance publique, la Bibliothèque et le Foyer culturel. Le bâtiment est ensuite abandonné pendant plusieurs années. La Ville d’Andenne, avec l’aide de la Région wallonne, finance les travaux de rénovation qui débutent en 2013 et se terminent en 2017. La restauration du bâtiment a été confiée à Arcoplan & Associés, un cabinet d’architectes andennais. Au départ de ce projet de rénovation, le constat de l’Échevinat des Festivités que le secteur associatif, particulièrement actif dans la Cité des Ours, manquait d’un lieu où fédérer et rassembler ses initiatives. L’ancien Hôtel de Ville de la Place du Perron s’avère rapidement un lieu à la fois symbolique pour ce lieu collectif et qui permet de coupler une vocation associative à la sauvegarde d’un patrimoine exceptionnel. 250 ans après sa construction, l’ancien Hôtel de Ville débute une nouvelle vie et accueille désormais les activités des associations andennaises, tous secteurs confondus. La Maison des Associations est un outil à destination des associations de fait et des asbl andennaises, ou des asbl hors entité. Inaugurée en septembre 2017, elle dispose de cinq salles de réunion et d’une salle de conférence, qui peuvent accueillir des ateliers, des réunions, des conférences ou des expositions. Une cuisine et des sanitaires communs viennent compléter ces infrastructures. Contact Téléphone: 085/84.96.41 Email: festivites@ac.andenne.be

1 Place du Perron 5300 Andenne
- Office du tourisme de la ville d'andenne -
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Maisons des Chanoinesses

La Place du Chapitre a la particularité d’être entourée de nombreuses maisons classées qui, pour la plupart, sont des anciennes maisons des chanoinesses du ban d’Andenne. Toutes possèdent des caractéristiques spécifiques. Aux numéros 4 et 5, à l’angle de la Rue des Sept-Églises, vous remarquerez une grosse maison de deux niveaux en calcaire enduit, dont le volume, les percements étroits et la haute bâtière à croupe évoquent les constructions traditionnelles des 17ème ou 18ème siècle. Au numéro 10, vous apercevez une importante maison en pierre bleue chaulée datée du début du 18ème siècle. Cette maison dispose de deux niveaux encadrés de chaînages et possède cinq travées de baies. La porte date, pour sa part, de la fin du 19ème siècle. La toiture est un mélange composite d’éléments d’époques différentes : ardoises sur corniches de pierre moulurée, lucarnes néoclassiques, corniches modernes en bois. Les habitations situées aux numéros 11 et 12 datent du 17ème siècle. La maison du numéro 11 est bâtie perpendiculairement à la place et a été fortement modifiée au 19ème siècle, tandis que le numéro 12 a été transformé aux 18ème et au 19ème siècles. Au numéro 14, vous ne pourrez manquer l’Institut Sainte-Begge qui réunit les humanités générales, techniques et professionnelles ainsi qu’une antenne CEFA (enseignement en alternance). Anciennement l’école moyenne des Filles de Marie, ce vaste bâtiment est construit en brique et pierre bleue enduites et réunit deux maisons mitoyennes du 18ème siècle. À gauche, vous observerez une habitation traditionnelle éclairée par cinq travées de fenêtres. À droite, une maison classique à double corps et deux niveaux, divisée par cinq travées de fenêtres. Précédée d’un petit jardin, l’imposante maison du numéro 17 possède un double corps et trois niveaux. Elle se distingue par sa façade néoclassique du milieu du 19ème siècle. Cette bâtisse a été élevée devant une construction de la fin du 19ème siècle qui était surélevée d’un étage. Le numéro 19 a un statut à part puisqu’il s’agit de l’ancien presbytère. C’est une imposante maison en L, à deux niveaux de brique enduite et de pierre bleue. Cette habitation de style classique est datée de 1736 sur un escalier intérieur. La longue façade à double corps est largement éclairée par sept travées de fenêtres. La porte, elle aussi remarquable, dispose d’un linteau droit et d’une traverse chantournée. À l’étage, la porte-fenêtre du balcon est ornée d’une grille Régence en fer forgé. Même la corniche est travaillée, les pierres sont taillées en quart-de-rond tandis que les lucarnes postérieures sont munies de frontons triangulaires. Cette bâtisse serait, selon certains, la plus belle de toutes les maisons remarquables de la Place du Chapitre. Les numéros 24, 25 et 26 sont également classés, même si ces habitations sont sans doute un peu moins spectaculaires que les précédentes. Au numéro 24, se trouve une longue construction qui servait à la fois de commerce et d’habitation. Réalisée en calcaire peint, cette maison est de style néoclassique et date du début du 19ème siècle. Au numéro 25, vous verrez une maison néoclassique en brique et pierre bleue enduites datée du début du 19ème siècle. Elle possède une façade à deux niveaux et demi et est éclairée par trois travées de grandes baies à linteau droit. Enfin, le numéro 26 abrite une petite maison pittoresque en pierre bleue chaulée du 18ème siècle. Vous remarquerez que les ouvertures y sont percées de manière asymétrique. Elles sont sans doute été remaniées. Contre la façade, un christ en croix est suspendu sous un petit avant-toit. Il s’agit du vieux Bon Dieu du Staple, une statue étonnante. La tradition voudrait que cette statue provienne de l’ancienne église Saint-Michel (une des 7 églises du monastère mérovingien). En réalité, cette œuvre daterait du 17ème ou du 18ème siècle. Une anecdote nous est parvenue à son sujet: après la Révolution française, pour soustraire la statue aux iconoclastes, ce Christ aurait été caché dans une barrique par un artisan du quartier. Notre compère aurait, sans beaucoup d’égard, coupé ses deux bras pour le faire entrer dans son contenant…

1 Place du Chapitre 5300 Andenne
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Place du Perron

La Place du Perron est restée pendant de nombreux siècles la place principale autour de laquelle s’organisait la vie commerçante d’Andenne. L’histoire de cette place est intimement liée à celle des fontaines qui s’y sont succédées. L’accès à l’eau a, de tout temps, été au cœur des préoccupations des habitants des centres-villes. Pour raccourcir les trajets des secours qui devaient auparavant se rendre jusqu’à la Fontaine de l’Ours en cas d’incendie, il fut décidé de construire une première fontaine dite du « Pairon ». Elle fut construite en 1764. On ne sait pas exactement où. Elle était formée de huit bassins en pierre, placés sur deux rangs. La deuxième fontaine est édifiée en 1859 pour remplacer la première. Sa construction a coûté 9000 francs, un prix colossal pour l’époque ! Cette seconde construction est démolie en 1909 suite aux plaintes des riverains qui se plaignaient des fréquentes inondations dans leurs caves. La suppression de la fontaine s’explique aussi par l’installation progressive de l’eau courante dans les maisons. La Place du Perron connaît presque 100 ans sans fontaine… Il faut attendre 1992, et les célébrations du 1300ème anniversaire de la ville, pour voir la construction d’une troisième fontaine au Perron. Cette dernière, œuvre de Guy Fortomme, rappelle en modèle réduit la forme de ses aïeules. Autre monument incontournable de cette place : l’ancien Hôtel de Ville d’Andenne aujourd’hui transformé en Maison des Associations.

Place du Perron 5300 Andenne
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Statue de Jules Camus

Jules Ghislain Denis Camus est un enfant de notre cité, né le 9 octobre 1850, fils de Florence Guisline Charlotte Camus. Dans l’état actuel de nos connaissances, on ne peut que conjecturer mais, sans trop se forcer, on peut imaginer que Jules Camus eut un caractère bien trempé dès le plus jeune âge. Il se maria à Liège le 9 septembre 1876 avec Florence Chantraine, une fille de meunier qu’il avait peut-être rencontrée lors de ses études de médecin, probablement à l’Université de Liège. Le couple s’installa rapidement à Andenne compte tenu que Jules Camus devint médecin de divers établissements charitables dès 1876 (Gesves 1876-1879, Andenne 1878-1902, Seilles 1878-1895, Sclayn 1900), de la Cie des Chemins de Fer du Nord belge en 1879 et de la Gendarmerie en 1887, pour ne citer que les principaux. Bref, un homme engagé dans son métier à un point tel que le Secrétaire communal, A. Pirsoul écrivait en février 1907 pour l’obtention de la croix civique de 1ère classe : « Jules Camus a donné des soins constants et on ne plus dévoués, au péril de sa vie, au cours des épidémies de variole, de typhus, de diphtérie et de choléra qui ont éclaté dans le canton d’Andenne de 1876 à 1906 … c’est grâce au rare dévouement de ce praticien auprès de ses malades que presque tous ont pu échapper à la mort … » Rien d’étonnant qu’avec une telle expérience de vie, Jules Camus entre en politique comme en sacerdoce et qu’il est considéré comme une personnalité de premier plan, dominant la scène politique pendant un quart de siècle. D’un caractère entier, ne supportant aucune contradiction, Jules Camus était un rude jouteur, ce qui lui valut de féroces inimitiés. Il devra donc assumer longtemps un rôle d’échevin tout en régnant en maître au Conseil et au Collège communal, dirigeant à son gré les affaires de la commune. Le 15 octobre 1911 se déroulèrent les dernières élections avant la guerre.Ces élections furent à la mesure du personnage, se résumant en une lutte entre Camusards et Anticamusards. La liste de Jules Camus fut largement plébiscitée ce qui obligea « enfin » le Gouvernement à lui accorder le titre de Bourgmestre par arrêté du 10 juillet 1912. Cette consécration fut de courte durée car c’était sans compter sur la violation de la neutralité de notre pays par l’armée allemande le 4 août 1914 et l’arrivée des premiers soldats allemands dans notre ville le 19 août 1914. Fidèle à lui-même, c’est toujours en donnant de sa personne sans compter qu’il perdit la vie le 20 août 1914. Il habitait rue Brun et venait d’être blessé à la jambe et c’est en se rendant chez le pharmacien Guilitte, aux Quatre Coins, pour se faire panser, qu’il fut tué par les allemands. Son corps fut inhumé au Cimetière des Fusillés avec bon nombre de ses compatriotes qui vécurent le même tragique destin. Comme le disait si bien le Dr Melin en conclusion de son livre, « … il a gravé dans l’histoire d’Andenne l’impérissable souvenir de la brillante intelligence, de l’inlassable activité et de l’indomptable énergie qu’il apporta dans l’administration des affaires communales et qui le firent contribuer si largement à l’embellissement de sa ville natale. Sa fin douloureuse symbolisera le martyre de la cité d’Andenne. » Il est et restera, pour nous et les générations futures, un exemple !

1 Place des Tilleuls 5300 Andenne
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Prudence !
Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾