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À voir autour

Le grand tour d’Andenne : Fermes, châteaux et églises romanes

Le grand tour d’Andenne : Fermes, châteaux et églises romanes
Le grand tour d’Andenne : Fermes, châteaux et églises romanes
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Le grand tour d’Andenne : Fermes, châteaux et églises romanes

Description

En moto ou voiture, nous vous invitons à découvrir ou à redécouvrir notre région au passé prestigieux,
nos églises romanes, fermes et châteaux qui jalonnent nos campagnes, témoins prestigieux de l’époque féodale.

Informations techniques

Voiture
Difficulté
Très facile
Dist.
58 km
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Profil altimétrique

Point de départ

153 Rue de Haillot , 5300   Andenne
Lat : 50.489565671267Lng : 5.09585916996

Étapes

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1

Collégiale Sainte-Begge à Andenne

Sainte Begge, trisaïeule de Charlemagne, devenue veuve, fonda à Andenne, vers 692, une abbaye mérovingienne comportant, outre deux quartiers distincts, sept églises et créa la communauté des chanoinesses, qui régnèrent sur le ban d’Andenne pendant plus de 1000 ans. Au 11 e siècle le monastère se transforma en un Chapitre séculier. Le pouvoir laïc imposa le recrutement dans la noblesse. Ainsi le monastère primitif devint-il un Chapitre Noble à prédominance féminine. En 1762, les sept églises étaient en très mauvais état. Le Chapitre obtint l’autorisation de l’Impératrice Marie-Thérèse d’Autriche de les remplacer par un seul sanctuaire. Il chargea Laurent-Benoît Dewez, architecte officiel du gouverneur Charles de Lorraine, de dresser les plans d’une nouvelle collégiale, néoclassique.On découvre dans celle-ci le tombeau de la sainte du 12 e siècle, un lutrin au griffon (dinanderie de 1510 - classé avec la qualification de trésor par un arrêté ministériel du 16 janvier 2012) , les stalles du 17 e siècle, les confessionnaux et chaire de vérité du 18 e siècle, des tableaux des 17 e et 18 e siècle dont le Massacre des Innocents (1615) de Finsonius de Bruges.En venant sur place, vous découvrirez le mode de vie de ces femmes, leur histoire, et l’évolution du monastère. Vous aurez l’occasion d’entendre le conservateur de la collégiale, monsieur Jean Sacré, qui vous parlera de ce mode de vie.Dans le Trésor et Musée situés dans les 12 salles annexes, sont exposés des textiles, sculptures, manuscrits, imprimés, monuments funéraires, de l’orfèvrerie du 16 e au 20 e siècle dont la châsse renaissance de Sainte Begge ainsi que des porcelaines religieuses d’Andenne.Découvrez la Collégiale en 3D ! La collégiale fait partie du réseau des églises ouvertes, consulter la page qui lui est consacrée !

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9

Musée de la céramique

Le Musée de la céramique est installé dans une maison notariale du 19e. Différentes collections y sont présentées : une série d’oeuvres d’Arthur Craco, artiste original ; la collection privée Godard, qui permet de voir l’évolution de la faïence et de la porcelaine ; la salle réservée aux pipes en terre, très célèbres dans le monde entier pour leur originalité.On y retrouve également des œuvres en grès cérame d’artistes andennais actifs durant l’entre-deux-guerres. Citons, entre autres, les créations d’inspiration africaniste d’Henri Javaux et celles de tendance futuriste signées par Léon Philippot.Deux salles sont consacrées partiellement à l’Art nouveau. Vous pourrez y admirer un meuble marqueté fabriqué par le célèbre ébéniste français, Louis Majorelle ainsi que plus de 100 œuvres d’Arthur CRACO (1869-1955), artiste céramiste qui travailla au renouveau de la céramique à Andenne durant l’entre-deux-guerres.Le musée organise par ailleurs environ quatre expositions exceptionnelles par an, sur différentes thématiques et pour tout public.La Biennale de la CéramiqueToutes les années impaires, le dimanche et le lundi de la Pentecôte, la Ville d’Andenne se voit envahie par les amoureux de la céramique venus dans le but de découvrir un espace d’exposition qui met à l’honneur la création de la céramique contemporaine.Cet évènement regroupe des artistes du monde entier tout au long d’un splendide marché de potiers installé place du Chapitre, au pied de la collégiale.La Biennale de la Céramique est également un programme de conférences et d’animations et de découvertes dans le grand Andenne. Un agréable weekend de partage en perspective. L’un des organisateurs nous parle de cette manifestation.

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10

Statue de Jules Camus

Jules Ghislain Denis Camus est un enfant de notre cité, né le 9 octobre 1850, fils de Florence Guisline Charlotte Camus. Dans l'état actuel de nos connaissances, on ne peut que conjecturer mais, sans trop se forcer, on peut imaginer que Jules Camus eut un caractère bien trempé dès le plus jeune âge.Il se maria à Liège le 9 septembre 1876 avec Florence Chantraine, une fille de meunier qu’il avait peut-être rencontrée lors de ses études de médecin, probablement à l'Université de Liège.Le couple s'installa rapidement à Andenne compte tenu que Jules Camus devint médecin de divers établissements charitables dès 1876 (Gesves 1876-1879, Andenne 1878-1902, Seilles 1878-1895, Sclayn 1900), de la Cie des Chemins de Fer du Nord belge en 1879 et de la Gendarmerie en 1887, pour ne citer que les principaux.Bref, un homme engagé dans son métier à un point tel que le Secrétaire communal, A. Pirsoul écrivait en février 1907 pour l'obtention de la croix civique de 1ère classe : « Jules Camus a donné des soins constants et on ne plus dévoués, au péril de sa vie, au cours des épidémies de variole, de typhus, de diphtérie et de choléra qui ont éclaté dans le canton d'Andenne de 1876 à 1906 ... c'est grâce au rare dévouement de ce praticien auprès de ses malades que presque tous ont pu échapper à la mort ... »Rien d'étonnant qu'avec une telle expérience de vie, Jules Camus entre en politique comme en sacerdoce et qu’il est considéré comme une personnalité de premier plan, dominant la scène politique pendant un quart de siècle.D'un caractère entier, ne supportant aucune contradiction, Jules Camus était un rude jouteur, ce qui lui valut de féroces inimitiés. Il devra donc assumer longtemps un rôle d'échevin tout en régnant en maître au Conseil et au Collège communal, dirigeant à son gré les affaires de la commune.Le 15 octobre 1911 se déroulèrent les dernières élections avant la guerre.Ces élections furent à la mesure du personnage, se résumant en une lutte entre Camusards et Anticamusards. La liste de Jules Camus fut largement plébiscitée ce qui obligea « enfin » le Gouvernement à lui accorder le titre de Bourgmestre par arrêté du 10 juillet 1912.Cette consécration fut de courte durée car c’était sans compter sur la violation de la neutralité de notre pays par l’armée allemande le 4 août 1914 et l’arrivée des premiers soldats allemands dans notre ville le 19 août 1914. Fidèle à lui-même, c'est toujours en donnant de sa personne sans compter qu'il perdit la vie le 20 août 1914. Il habitait rue Brun et venait d’être blessé à la jambe et c’est en se rendant chez le pharmacien Guilitte, aux Quatre Coins, pour se faire panser, qu'il fut tué par les allemands. Son corps fut inhumé au Cimetière des Fusillés avec bon nombre de ses compatriotes qui vécurent le même tragique destin.Comme le disait si bien le Dr Melin en conclusion de son livre, « ... il a gravé dans l'histoire d'Andenne l'impérissable souvenir de la brillante intelligence, de l'inlassable activité et de l'indomptable énergie qu'il apporta dans l'administration des affaires communales et qui le firent contribuer si largement à l'embellissement de sa ville natale. Sa fin douloureuse symbolisera le martyre de la cité d'Andenne. »Il est et restera, pour nous et les générations futures, un exemple !

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13

Le Calvaire

Ce site, qui apparaît dans divers documents dès le 17e s, est situé en plein cœur d’Andenne et peut être parcouru de part en part grâce à un sentier en lacet bordé de six potales et d’une chapelle en son sommet. Ces potales (17es.) et cette chapelle (18es.) auraient été construites suite à une des nombreuses épidémies encore fréquentes à l’époque. Jusqu’au 18es., le Calvaire était alors appelé « Aux stations ». En effet, chacune des potales représentait deux stations du chemin de croix de la confession catholique.Le Calvaire aurait été un lieu de pénitence pour les chanoinesses et pour le bourg d’Andenne. Il était en effet utilisé lors de la procession de l’Ascension ; évènement qui durait trois jours !Déjà en 1913, suite aux affres du temps mais aussi au vandalisme déjà constaté à l’époque, le site fut, une première fois, sérieusement restauré et ce en partie grâce à une souscription publique. Pour cette occasion, chaque potales a été d’ailleurs ornée de peintures sur bois réalisées par Charles Victor Joseph Bonhivers (1890-1914) représentant les illustrations des 14 stations d’un chemin de croix. Celles-ci ont malheureusement disparus. Ce site fut entièrement rénové en 2012.S’il s’agit de nos jours d’une colline boisée, ce n’était pas le cas au temps des chanoinesses (fondatrices de la ville). Il a fallu attendre la fin du 19e s. pour que la végétation envahisse ce lieu. Le Calvaire perd son caractère religieux durant le 20es., mais il reste aujourd’hui encore très apprécié par les promeneurs pour y passer un moment de détente ou par les sportifs (vététistes ou joggers) à la recherche d’adrénaline. Du sommet, vous pouvez admirer un vaste panorama sur la ville et ses vieux quartiers et sur la vallée de la Meuse.Pour en savoir plus rendez-vous sur Bibliotheca Andana : www.bibliotheca-andana.be/'tag=calvaireou sur Andenne Tv pour un aperçu en vidéo  Chapelle : Cette chapelle fut édifiée au 18e s. Ses murs latéraux et arrière sont en calcaire, tandis que la façade est en briques. Elle fut entièrement démontée pierre par pierre en 2012 et remontée quelques mètres sur la droite de son emplacement initial.Panorama : Cette construction circulaire (vestige de la deuxième guerre mondiale) est agrémentée d’une table d’orientation panoramique qui vous permet de situer les principales curiosités de notre région.Potales : Le chemin en zigzag qui grimpe le Calvaire est ponctué des 6 potales (17e s.). En 1913, lors de la première rénovation du site, chaque potale fut ornée de peintures sur bois illustrant les 14 stations d’un chemin de croix. Celles-ci ont malheureusement disparu avec le temps.

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25

Centre archéologique de la grotte Scladina

Les grands sites préhistoriques ouverts au public sont rares et parmi ceux-ci, la Grotte Scladina est un cas unique ! Des archéologues y travaillent au quotidien. Sous leur conduite, vous pénétrerez au cœur du gisement. Vous y découvrirez toutes les ficelles d’un métier de patience et de passion. Ils partageront avec vous les découvertes et études faites sur l’Enfant de Sclayn, un jeune néandertalien âgé de 8 ans et 17 jours au moment de son décès survenu il y a environ 100.000 ans. Visiter Scladina est une occasion exceptionnelle d’observer un site de fouilles en activité !Vous êtes enseignant ou responsable d’un groupe d’enfants, les activités suivantes sont disponibles pour vous à la Grotte Scladina :  Visite de la grotte Scladina, le chantier de fouille permanent : formation et remplissage des grottes, les animaux préhistoriques (ceux qui hibernent, les grands prédateurs, les charognards, les herbivores), …  Visite de l’espace muséal consacré aux expositions temporaires  Labo’Junior (manipulations d’authentiques vestiges préhistoriques) : exercice de reconnaissance de dents d’animaux préhistoriques trouvés à la grotte (carnivores, herbivores, omnivores)  Préhisto-Quizz (approche dynamique et ludique sur base de facsimilés des grandes inventions de la Préhistoire)Concrètement, composez votre programme parmi nos 4 activités (± 1h15/activité). Pour les tarifs et les informations supplémentaires, visitez le site www.scladina.be.pour les amoureux du patrimoine ou simplement pour ceux qui ont envie de visiter un chantier de fouille préhistorique, consultez notre agenda des activités sur www.scladina.be/pratique.htm

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Points d'intérêt

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Fontaine aux Chats

Arthur Craco (1869-1955), est l’un des principaux rénovateurs de l’art céramique en Belgique. Il était, dit-on, farouchement déterminé à lui faire une place majeure au sein des arts décoratifs. C’est à Andenne, après la Première Guerre mondiale, qu’il découvre la « derle » (argile blanche), qui est pour lui une révélation et l’attache à notre ville pendant plus de vingt ans. La Fontaine aux Chats, située Avenue Reine Élisabeth, au niveau du square des Quatre Coins, est l’une des oeuvres majeures de l’artiste. Cette fontaine se compose de 3 bassins dont le pourtour est décoré de chats qui s’observent. Au centre de l’oeuvre, des colonnes supportent un entablement orné de six autres chats représentés la gueule ouverte cette fois. Le tout est surmonté d’un denrier couple de félins longilignes qui se font face et dont les têtes se croisent. Plusieurs interprétations sont proposées pour cette oeuvre assez mystérieuse. La plus répandue est la suivante : la Fontaine aux Chats incarne la maxime « l’homme est un loup pour l’homme ». Autrement dit, il n’y a pas pire ennemi que son semblable. Ainsi, les nombreux couples de chats représentés face à face, gueules ouvertes, se regardent et manifestent leur crainte de s’entre-dévorer. Cette Fontaine aux Chats a la particularité d’avoir été commandée par le pharmacien Masy chez qui Craco était hébergé lors de ses séjours à Andenne. Vous pourrez d’ailleurs observer sur la face des bassins le caducée, emblème des pharmaciens. Si vous le souhaitez, vous pouvez admirer une autre fontaine de l’artiste à Andenne : la Fontaine aux Faisans située sur la Place du Chapitre.

2-8 Avenue Reine Elisabeth 5300 Andenne
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Statue de Jules Camus

Jules Ghislain Denis Camus est un enfant de notre cité, né le 9 octobre 1850, fils de Florence Guisline Charlotte Camus. Dans l’état actuel de nos connaissances, on ne peut que conjecturer mais, sans trop se forcer, on peut imaginer que Jules Camus eut un caractère bien trempé dès le plus jeune âge. Il se maria à Liège le 9 septembre 1876 avec Florence Chantraine, une fille de meunier qu’il avait peut-être rencontrée lors de ses études de médecin, probablement à l’Université de Liège. Le couple s’installa rapidement à Andenne compte tenu que Jules Camus devint médecin de divers établissements charitables dès 1876 (Gesves 1876-1879, Andenne 1878-1902, Seilles 1878-1895, Sclayn 1900), de la Cie des Chemins de Fer du Nord belge en 1879 et de la Gendarmerie en 1887, pour ne citer que les principaux. Bref, un homme engagé dans son métier à un point tel que le Secrétaire communal, A. Pirsoul écrivait en février 1907 pour l’obtention de la croix civique de 1ère classe : « Jules Camus a donné des soins constants et on ne plus dévoués, au péril de sa vie, au cours des épidémies de variole, de typhus, de diphtérie et de choléra qui ont éclaté dans le canton d’Andenne de 1876 à 1906 … c’est grâce au rare dévouement de ce praticien auprès de ses malades que presque tous ont pu échapper à la mort … » Rien d’étonnant qu’avec une telle expérience de vie, Jules Camus entre en politique comme en sacerdoce et qu’il est considéré comme une personnalité de premier plan, dominant la scène politique pendant un quart de siècle. D’un caractère entier, ne supportant aucune contradiction, Jules Camus était un rude jouteur, ce qui lui valut de féroces inimitiés. Il devra donc assumer longtemps un rôle d’échevin tout en régnant en maître au Conseil et au Collège communal, dirigeant à son gré les affaires de la commune. Le 15 octobre 1911 se déroulèrent les dernières élections avant la guerre.Ces élections furent à la mesure du personnage, se résumant en une lutte entre Camusards et Anticamusards. La liste de Jules Camus fut largement plébiscitée ce qui obligea « enfin » le Gouvernement à lui accorder le titre de Bourgmestre par arrêté du 10 juillet 1912. Cette consécration fut de courte durée car c’était sans compter sur la violation de la neutralité de notre pays par l’armée allemande le 4 août 1914 et l’arrivée des premiers soldats allemands dans notre ville le 19 août 1914. Fidèle à lui-même, c’est toujours en donnant de sa personne sans compter qu’il perdit la vie le 20 août 1914. Il habitait rue Brun et venait d’être blessé à la jambe et c’est en se rendant chez le pharmacien Guilitte, aux Quatre Coins, pour se faire panser, qu’il fut tué par les allemands. Son corps fut inhumé au Cimetière des Fusillés avec bon nombre de ses compatriotes qui vécurent le même tragique destin. Comme le disait si bien le Dr Melin en conclusion de son livre, « … il a gravé dans l’histoire d’Andenne l’impérissable souvenir de la brillante intelligence, de l’inlassable activité et de l’indomptable énergie qu’il apporta dans l’administration des affaires communales et qui le firent contribuer si largement à l’embellissement de sa ville natale. Sa fin douloureuse symbolisera le martyre de la cité d’Andenne. » Il est et restera, pour nous et les générations futures, un exemple !

1 Place des Tilleuls 5300 Andenne
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Boites à livres "Livre Accès"

« Livre Accès » à Andenne : Boites à livres et micro-bibliothèques La lecture et les livres en libre accès à Andenne et dans ses villages   Les Boites à Livres Depuis le printemps 2018, les Andennais ont le plaisir de lire, échanger, donner et découvrir des livres via le réseau des 24 boîtes à livres installées sur l’ensemble du territoire. Ce projet citoyen est le résultat d’un partenariat multiple entre la Ville d’Andenne, la bibliothèque communale, le Fablab, la Régie des Quartiers, le PCDR, l’échevinat de la Culture et la Province de Namur. Chaque boîte est parrainée par un citoyen du quartier/du village qui en assure le bon fonctionnement et porte le projet autour de lui. Les habitants sont quant à eux invités à prendre un livre, en apporter ou les échanger. Une charte de bonne utilisation est gravée sur chacune des boîtes. Échangez, donnez, prenez, partagez le livre qui vous plait : c’est gratuit ! Tous les livres sont les bienvenus: pour les grands et les petits, en français ou dans une autre langue tant qu’ils sont en suffisamment bon état pour être lus. Merci de ne rien déposer en dehors de la boite ! N’oubliez pas que les livres sont mis à disposition de tous, enfants et adultes: n’y déposez pas des livres réservés à un public averti ! « Livre Accès » est fondé sur le civisme et le partage : prenez-en soin ! Cette initiative financée par la Ville d’Andenne est également soutenue par la Province de Namur.   Localisation des boîtes à livres ANDENNE Rue Frère-Orban, 60 Rue de l’Hôpital  – « Jardin des Rencontres » Home La Quiétude Rue Malevé – Parc Dieudonné Site du Bois des Dames, 35/1 (Régie des Quartiers)+++ Place Tombu – Andenelle Rue de Perwez  60 – Mr Serge Choque SEILLES Rue de la Résistance, 41 – Maison de la Convivialité Rue de la Station, 47b – Gare Rue de la Houssaie, 78 – Chapelle Place du Nouveau Monde VEZIN Domaine du Bois Gilet Rue de Sclaigneaux, 654+++ (école  communale) LANDENNE Rue de l’Eglise St Remi (Eglise) Rue de Troka,  480a              Mme Lecomte PETIT-WARÊT Place F.Moinil,  280/1 – RDC résidence Amaryllis – Mr André Hérion NAMECHE Rue Sous-Meuse (école communale) Rue Jean-Baptiste Wautier BONNEVILLE Rue des Cailloux, 174  (école communale) Rue Bruyère, 104 +++ Groynne – rue du Puits  1 – Mme Patricia Charles MAIZERET Rue de Villenval – Eglise SCLAYN Rue des Combattants – Place de l’Eglise7 Rue Marche en Pré 5300 Sclayn THON Rue de Gramptinne  – entrée de la rue côté Namêche Rue de Thon,  16 – Mr Horemans COUTISSE Rue de l’Hospice, 130 – Mme Anne Sadzot École communale : rue Vieux Tauves, 89B +++ En italique, les boites à l’initiative d’habitants Plus d’informations en cliquant ici.     Les Micro-bibliothèques L’implantation des boites à livres sur le territoire d’Andenne s’accompagne d’une autre initiative de lecture publique à l’intérieur de plusieurs lieux publics d’Andenne. Dans plusieurs lieux fréquentés par les citoyens andennais, des mini-bibliothèques sont installées et mettent à disposition des visiteurs et des salles d’attente des livres à consulter et à emporter. Dans cet esprit, la Ville d’Andenne a fait l’acquisition auprès de l’asbl ZA de 4.000 ouvrages de récupération issus des collectes de la Ressourcerie Namuroise. Les premiers lieux qui accueillent ces micro-bibliothèques sont: La salle d’attente du service Population à la Maison du Citoyen ; Le hall d’entrée de l’Andenne Arena La Maison des Solidarités ‘ rue de la Papeterie Hall d’accueil du Centre Culturel   Ces livres sont à emporter et ne doivent pas être ramenés. L’objectif est non seulement culturel mais aussi environnemental avec la notion de réemploi et d’éco-consommation. Gratuit

37 Promenade des Ours 5300 Andenne
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Maisons des Chanoinesses

La Place du Chapitre a la particularité d’être entourée de nombreuses maisons classées qui, pour la plupart, sont des anciennes maisons des chanoinesses du ban d’Andenne. Toutes possèdent des caractéristiques spécifiques. Aux numéros 4 et 5, à l’angle de la Rue des Sept-Églises, vous remarquerez une grosse maison de deux niveaux en calcaire enduit, dont le volume, les percements étroits et la haute bâtière à croupe évoquent les constructions traditionnelles des 17ème ou 18ème siècle. Au numéro 10, vous apercevez une importante maison en pierre bleue chaulée datée du début du 18ème siècle. Cette maison dispose de deux niveaux encadrés de chaînages et possède cinq travées de baies. La porte date, pour sa part, de la fin du 19ème siècle. La toiture est un mélange composite d’éléments d’époques différentes : ardoises sur corniches de pierre moulurée, lucarnes néoclassiques, corniches modernes en bois. Les habitations situées aux numéros 11 et 12 datent du 17ème siècle. La maison du numéro 11 est bâtie perpendiculairement à la place et a été fortement modifiée au 19ème siècle, tandis que le numéro 12 a été transformé aux 18ème et au 19ème siècles. Au numéro 14, vous ne pourrez manquer l’Institut Sainte-Begge qui réunit les humanités générales, techniques et professionnelles ainsi qu’une antenne CEFA (enseignement en alternance). Anciennement l’école moyenne des Filles de Marie, ce vaste bâtiment est construit en brique et pierre bleue enduites et réunit deux maisons mitoyennes du 18ème siècle. À gauche, vous observerez une habitation traditionnelle éclairée par cinq travées de fenêtres. À droite, une maison classique à double corps et deux niveaux, divisée par cinq travées de fenêtres. Précédée d’un petit jardin, l’imposante maison du numéro 17 possède un double corps et trois niveaux. Elle se distingue par sa façade néoclassique du milieu du 19ème siècle. Cette bâtisse a été élevée devant une construction de la fin du 19ème siècle qui était surélevée d’un étage. Le numéro 19 a un statut à part puisqu’il s’agit de l’ancien presbytère. C’est une imposante maison en L, à deux niveaux de brique enduite et de pierre bleue. Cette habitation de style classique est datée de 1736 sur un escalier intérieur. La longue façade à double corps est largement éclairée par sept travées de fenêtres. La porte, elle aussi remarquable, dispose d’un linteau droit et d’une traverse chantournée. À l’étage, la porte-fenêtre du balcon est ornée d’une grille Régence en fer forgé. Même la corniche est travaillée, les pierres sont taillées en quart-de-rond tandis que les lucarnes postérieures sont munies de frontons triangulaires. Cette bâtisse serait, selon certains, la plus belle de toutes les maisons remarquables de la Place du Chapitre. Les numéros 24, 25 et 26 sont également classés, même si ces habitations sont sans doute un peu moins spectaculaires que les précédentes. Au numéro 24, se trouve une longue construction qui servait à la fois de commerce et d’habitation. Réalisée en calcaire peint, cette maison est de style néoclassique et date du début du 19ème siècle. Au numéro 25, vous verrez une maison néoclassique en brique et pierre bleue enduites datée du début du 19ème siècle. Elle possède une façade à deux niveaux et demi et est éclairée par trois travées de grandes baies à linteau droit. Enfin, le numéro 26 abrite une petite maison pittoresque en pierre bleue chaulée du 18ème siècle. Vous remarquerez que les ouvertures y sont percées de manière asymétrique. Elles sont sans doute été remaniées. Contre la façade, un christ en croix est suspendu sous un petit avant-toit. Il s’agit du vieux Bon Dieu du Staple, une statue étonnante. La tradition voudrait que cette statue provienne de l’ancienne église Saint-Michel (une des 7 églises du monastère mérovingien). En réalité, cette œuvre daterait du 17ème ou du 18ème siècle. Une anecdote nous est parvenue à son sujet: après la Révolution française, pour soustraire la statue aux iconoclastes, ce Christ aurait été caché dans une barrique par un artisan du quartier. Notre compère aurait, sans beaucoup d’égard, coupé ses deux bras pour le faire entrer dans son contenant…

1 Place du Chapitre 5300 Andenne
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Collégiale Sainte-Begge d'Andenne

L’histoire d’Andenne commence véritablement vers 692, lorsque Sainte Begge, aïeule de Charlemagne, fonde un monastère mérovingien comportant sept églises à l’emplacement de l’actuelle Place du Chapitre. Au 11ème siècle, le monastère se transforme en un Chapitre séculier. Ainsi le monastère primitif devient un Chapitre Noble à prédominance féminine. En 1762, les sept églises étaient dans un tel état de délabrement que l’Impératrice Marie-Thérèse d’Autriche décide de les raser et de les remplacer par un seul sanctuaire. C’est Laurent-Benoît Dewez, architecte officiel de Charles de Lorraine, qui est chargé de dresser les plans d’une collégiale néoclassique. La première pierre est posée en 1764. Le plan du bâtiment comprend trois nefs de cinq travées, un haut transept saillant terminé par des absides à trois pans et un choeur de trois travées à chevet polygonal. Au chevet, on trouve l’élément le plus caractéristique de la collégiale andennaise : sa grande tour carrée divisée en quatre niveaux, percée sur chaque face d’une grande ouïe en plein cintre et coiffée d’une toiture en cloche. La façade comporte deux niveaux : le rez-de-chaussée d’ordre ionique et le premier étage d’ordre corinthien encadré par les balustrades. Le tout est ponctué de nombreuses niches et percé de fenêtres. Au sommet, un large fronton triangulaire mouluré vient terminer la composition de la façade. L’intérieur de la collégiale est de style Louis XVI, peint en blanc, éclairé par les fenêtres en plein cintre des collatéraux, du transept et du choeur. Dans le vaisseau, vous remarquerez les arcades en plein cintre, les piliers cantonnés de pilastres à chapiteaux composites, l’entablement mouluré qui sépare les étages, les voûtes d’arêtes dans les collatéraux et la fausse coupole à la croisée du transept. Plusieurs éléments de mobilier liturgique ancien ont été conservés: un lutrin au griffon du 16ème siècle, des stalles du 17ème siècle, des confessionnaux et une chaire de vérité du 18ème siècle ainsi que des tableaux des 17ème et 18ème siècles dont Le Massacre des Innocents de Finsonius de Bruges (1615). Ce monument emblématique, élevé au rang de patrimoine exceptionnel de Wallonie en 2013, a bénéficié entre 2021 et 2024 d’un remarquable travail de restauration qui redonne vie à son architecture unique. Lieu de recueillement et de découverte culturelle, elle s’inscrit dans le réseau Églises Ouvertes et est accessible tous les jours de 9h à 18h. Le Musée et Trésor de la collégiale feront quant à eux très prochainement l’objet d’un projet muséal initié par la Ville d’Andenne et visant à valoriser et à préserver ce patrimoine remarquable pour les générations à venir.  

Place du Chapitre 5300 Andenne
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Place du Perron

La Place du Perron est restée pendant de nombreux siècles la place principale autour de laquelle s’organisait la vie commerçante d’Andenne. L’histoire de cette place est intimement liée à celle des fontaines qui s’y sont succédées. L’accès à l’eau a, de tout temps, été au cœur des préoccupations des habitants des centres-villes. Pour raccourcir les trajets des secours qui devaient auparavant se rendre jusqu’à la Fontaine de l’Ours en cas d’incendie, il fut décidé de construire une première fontaine dite du « Pairon ». Elle fut construite en 1764. On ne sait pas exactement où. Elle était formée de huit bassins en pierre, placés sur deux rangs. La deuxième fontaine est édifiée en 1859 pour remplacer la première. Sa construction a coûté 9000 francs, un prix colossal pour l’époque ! Cette seconde construction est démolie en 1909 suite aux plaintes des riverains qui se plaignaient des fréquentes inondations dans leurs caves. La suppression de la fontaine s’explique aussi par l’installation progressive de l’eau courante dans les maisons. La Place du Perron connaît presque 100 ans sans fontaine… Il faut attendre 1992, et les célébrations du 1300ème anniversaire de la ville, pour voir la construction d’une troisième fontaine au Perron. Cette dernière, œuvre de Guy Fortomme, rappelle en modèle réduit la forme de ses aïeules. Autre monument incontournable de cette place : l’ancien Hôtel de Ville d’Andenne aujourd’hui transformé en Maison des Associations.

Place du Perron 5300 Andenne
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Fontaine Sainte-Begge

À gauche de la collégiale, ne manquez pas la Fontaine Sainte-Begge, anciennement appelée « Fontaine aux Poussins », en référence à la légende de la fondation d’Andenne. Ainsi, on raconte qu’au 7ème siècle, Sainte Begge choisit d’ériger un monastère à l’endroit où son fils observe une poule et ses sept poussins, signe qu’elle interprète comme une volonté divine. L’emplacement choisi n’est autre que l’actuelle Place du Chapitre. On dit également que la vallée choisie par Begge abritait une source fraîche toute l’année. C’est sans doute la source qui alimente aujourd’hui la fontaine Sainte-Begge. La fontaine comporte trois bassins : le premier est dédié à l’eau de boisson et de cuisine, le deuxième au bétail, et le dernier à la lessive. Juste au-dessus du premier bassin, vous remarquerez une petite niche grillagée dans laquelle trône une statue de la sainte patronne. La tradition orale nous rapporte une anecdote sur ce monument. Les lavandières du quartier auraient eu pour habitude de traverser la collégiale pour accéder aux bassins. Agacé par cette manie, le clergé aurait alors décidé de faire graver une épitaphe au-dessus de l’entrée droite de la collégiale. Cette inscription est encore visible aujourd’hui, elle dit : LES CHIENS HORS DE LA MAISON DE DIEU. Comme si la consigne n’était pas assez claire, on va même jusqu’à raconter qu’un garde était posté à cette entrée pour obliger ces dames, leur linge, leurs enfants et leurs chiens, à faire le tour…  

19 Place du Chapitre 5300 Andenne
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Maison des Associations

Installé sur la Place du Perron, le bâtiment qui abrite l’actuelle Maison des Associations a connu plusieurs vies. Cet édifice, classé en 1977, fut érigé au 18ème siècle. Sa vocation initiale était d’être la Maison commune des autorités civiles, autrement dit l’Hôtel de Ville d’Andenne. En 1866, le siège de l’Hôtel de Ville se déplace sur la Place des Tilleuls. Le bâtiment du Perron devient ensuite le siège de la Justice de Paix et son rez-de-chaussée accueille successivement le cercle Archéologie et folklore, la Commission d’Assistance publique, la Bibliothèque et le Foyer culturel. Le bâtiment est ensuite abandonné pendant plusieurs années. La Ville d’Andenne, avec l’aide de la Région wallonne, finance les travaux de rénovation qui débutent en 2013 et se terminent en 2017. La restauration du bâtiment a été confiée à Arcoplan & Associés, un cabinet d’architectes andennais. Au départ de ce projet de rénovation, le constat de l’Échevinat des Festivités que le secteur associatif, particulièrement actif dans la Cité des Ours, manquait d’un lieu où fédérer et rassembler ses initiatives. L’ancien Hôtel de Ville de la Place du Perron s’avère rapidement un lieu à la fois symbolique pour ce lieu collectif et qui permet de coupler une vocation associative à la sauvegarde d’un patrimoine exceptionnel. 250 ans après sa construction, l’ancien Hôtel de Ville débute une nouvelle vie et accueille désormais les activités des associations andennaises, tous secteurs confondus. La Maison des Associations est un outil à destination des associations de fait et des asbl andennaises, ou des asbl hors entité. Inaugurée en septembre 2017, elle dispose de cinq salles de réunion et d’une salle de conférence, qui peuvent accueillir des ateliers, des réunions, des conférences ou des expositions. Une cuisine et des sanitaires communs viennent compléter ces infrastructures. Contact Téléphone: 085/84.96.41 Email: festivites@ac.andenne.be

1 Place du Perron 5300 Andenne
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Le Calvaire

Site incontournable du patrimoine andennais et lieu de promenade apprécié des joggeurs et vttistes, ce monument reste assez peu étudié… Le Calvaire andennais est situé à flanc de colline au cœur du vieil Andenne. Le site aurait été érigé au 17ème siècle suite à une épidémie. Il est constitué d’un sentier en lacet bordé de six potales qui monte jusqu’à une petite chapelle de brique rouge. Les potales auraient été aménagées entre 1630 et 1653 tandis que la chapelle daterait de 1732. Si le Calvaire a depuis longtemps perdu son caractère religieux, il a toujours été cher aux Andennais qui ont eu à cœur de l’entretenir et de le conserver au fil des siècles. En 1818 déjà, un subside est accordé par le Conseil de Régence de la Ville d’Andenne pour procéder aux réparations des potales du Calvaire. En 1913, un comité est fondé dans le but de restaurer le Calvaire d’Andenne. Il obtient de la Commune un subside de 2 000 francs ainsi que 3 000 francs de souscriptions.  À cette époque, les potales et la chapelle sont entièrement restaurées. Les niches des potales sont alors ornées de tableaux représentant le Chemin de la Croix peints par Charles Bonhivers (peintre local qui trouvera la mort l’année suivante pendant le siège de Namur). Aujourd’hui, ces peintures ont disparu, on ne sait pas quand elles ont été enlevées… Toujours en 1913, le chemin en lacet est redressé et garni de bancs et le versant de la colline est partiellement déboisé. Malheureusement la Première Guerre mondiale met fin à cette belle initiative et par manque d’entretien, le chemin du Calvaire redevient bien vite impraticable. En 2009, l’Office du Tourisme, en collaboration avec la Ville d’Andenne, monte un vaste projet de réhabilitation et de mise en valeur du site du Calvaire. Une subvention du Commissariat Général au Tourisme est accordée à la Ville pour la réalisation de ces travaux. Leur coût était estimé à 354 277.67 euros TVAC. Ce projet est réalisé en 3 phases entre 2009 et 2012 : rénovation de la chapelle et du point de vue, réalisation d’un accès PMR depuis la Rue du Calvaire ; remise en état du sentier, rénovation des potales et révision de l’éclairage ; mise en place d’une signalétique sur le site et dans le centre-ville. Lors de ces derniers travaux, la chapelle sommitale du Calvaire a été démontée pierre par pierre et remontée quelques mètres sur la droite de son emplacement initial (elle menaçait de tomber dans une fosse toute proche). Depuis le Calvaire, vous aurez une vue imprenable sur les vieux quartiers de la ville et sur la vallée de la Meuse. La table panoramique actuelle a été placée sur une construction circulaire plus ancienne ; il s’agit d’un bunker de la Défense Contre les Avions allemande, datant de la Seconde Guerre mondiale. Le saviez-vous ? Au Calvaire, on pratiquait les « Rogations », des processions accomplies par les Chanoinesses d’Andenne pour célébrer le Saint Sacrifice. Elles se déroulaient pendant les 3 jours qui précèdent l’Ascension. Les Chanoinesses débutaient leur périple à la Collégiale : le premier jour, elles montaient au Calvaire pour rejoindre ensuite la Chapelle des Tilleuls, le deuxième jour et la chapelle Saint-Roch (Rue Saint-Roch) le troisième et dernier jour.  

16 Rue du Calvaire 5300 Andenne
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Eglise Saint-Pierre (dite des Sarrasins) d'Andenelle

Andenelle est l’une des plus anciennes localités andennaises. Son occupation, attestée par de nombreuses campagnes de fouilles archéologiques, remonte à l’époque romaine. L’église Saint-Pierre d’Andenelle a été fondée au 12ème siècle et est bâtie en moellons de grès et de calcaire. De l’époque romane elle ne conserve que sa tour et sa nef à 5 travées. Le reste de l’édifice a connu de nombreuses restaurations aux 16ème, 19ème et 20ème siècles. Parmi les éléments néo-romans ajoutés, on compte : les deux entrées actuelles, le plafond et les collatéraux (élargis et couverts d’une toiture à pans multiples dont les fenêtres jumelées sont relativement fantaisistes). La tour d’Andenelle est datée du 12ème siècle. Elle n’a subi que des modifications mineures, son aspect primitif est donc plus facile à restituer : tour carrée de 4 niveaux, percée de meurtrières et d’une seule ouïe par face. Elle est munie d’une porte d’accès au premier étage (actuelle porte du jubé). Longue de 5 travées et munie d’un chœur à chevet plat, la nef romane a été transformée en plusieurs étapes. Au 16ème siècle, les piliers romans sont remplacés par des colonnes gothiques en calcaire mosan. La nef est ensuite agrandie en 1860 par l’ajout d’un large transept qui ne faisait pas partie du plan d’origine. Les collatéraux ont, pour leur part, subi de lourdes modifications. Ils ont été rebâtis et élargis à deux reprises en 1860 et 1923, date à laquelle ils perdent leur toit d’un seul tenant remplacé par une toiture à pans multiples. Le chœur à chevet plat d’origine a été démonté ou détruit pour être remplacé, en 1860, par un chœur néo-roman. Il contient cependant un objet ancien, un tabernacle du 14ème siècle qui se trouvait autrefois enchâssé à l’extérieur de l’église et qui a été placé dans le chœur en 1922. Certains y voient le tabernacle roman qui aurait orné le premier autel de l’église, mais cette hypothèse semble peu vraisemblable. Le saviez-vous ? Les deux premières colonnes de la nef sont remarquables tant par les figures taillées dans la pierre des chapiteaux que par les deux bénitiers dont l’un s’orne de figures naïves (il pourrait s’agir des portraits de généreux donateurs).

22-26 Rue des Moulins 5300 Andenne
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Château de Bonneville

Cet ensemble est principalement daté du 17ème siècle et forme un L encadré de trois tours d’angle. À l’ouest, un long bâtiment du 19ème siècle a remplacé les édifices anciens et donne sur une ferme contemporaine. À l’est, l’aile comprenant le portail d’entrée constitue sans doute le point de départ de la construction du complexe. Il s’agirait de l’ancienne Cense de Jandrenne déjà citée au 14ème siècle. La propriété est acquise en 1617 par Jacques de Zualart, personnage fortuné et bourgmestre de Namur. Devenu seigneur de Sclayn-Bonneville, il en fait un château harmonieux doté d’une façade de style Renaissance mosane caractérisée par l’alternance de briques et de cordons de pierres calcaires. Tilmant de Zualart, fils de Jacques, se ruine lors de la poursuite de ces travaux et c’est son créancier principal, le chevalier Jean-Hubert de Tignée, qui devient vers 1690 le nouveau propriétaire et seigneur de Bonneville. Depuis 10 générations, le château de Bonneville n’a plus été vendu, il appartient encore aujourd’hui à son descendant direct, le chevalier Baudouin de Theux et à son épouse. Info : La Cense de Jandren, attenante au château de Bonneville, a fait l’objet d’un vaste chantier de restauration et de réaffectation il y a quelques années. Elle est toujours en exploitation et accueille maintenant réceptions et événements.

123 Rue du Centre 5300 Bonneville
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Eglise Saint-Firmin de Bonneville

Élevée en moellons de calcaire mêlés de grès, l’église Saint-Firmin est une église d’inspiration romane qui a subi de nombreuses modifications. L’édifice a connu une transformation majeure au 19ème siècle, lorsque deux travées sont ajoutées à la nef et que le chœur est reculé d’autant. Les origines de cette église sont relativement obscures. Il s’agissait probablement, au départ, d’une simple chapelle dépendant de la paroisse de Sclayn et dédiée à Saint Jean-Baptiste. Ce n’est qu’au 19ème siècle que la titulature à Saint Firmin devient officielle. La tour de Saint-Firmin culmine à 15,10m ; elle est percée de meurtrières et d’ouïes et ses murs sont talutés. Par sa forme et ses fonctions, elle est assez semblable aux tours de Seilles et Sclayn. L’intérieur de l’église a subi des transformations qui ont considérablement modifié la perception des espaces. Les arcades en plein cintre qui structuraient la nef romane ont été remplacées au 19ème siècle par des colonnes. Les collatéraux ont été fortement remaniés au 18ème siècle. Il est probable que l’église romane ait eu un chœur à chevet plat et qu’il ait été ensuite démonté et partiellement reconstruit au 19ème siècle. Lors du remontage du chœur, les baies romanes sont reproduites à l’identique en remployant quelques pierres plus anciennes. En ce qui concerne les aménagements liturgiques, 3 autels néoclassiques et une chaire de vérité du 19ème siècle sont installés dans la nef lorsque celle-ci est agrandie. Notons que cette chaire remployait des panneaux sculptés en bois du 18ème siècle présentant la Vierge, Saint Jean-Baptiste et le Christ. Ces panneaux sont actuellement réinsérés dans l’autel contemporain (1963). Au 20ème siècle, une nouvelle campagne de transformation débute : le tracé originel des arcades romanes leur est rendu, l’autel est avancé face aux fidèles, un Christ en plâtre est suspendu dans le chœur, des fonts baptismaux en pierre bleue sont réalisés par Jean Willame, la polychromie de certaines statues est refaite, tandis que les verrières sont remises en plomb et que les fenêtres du chœur reçoivent les œuvres de Louis-Marie Londot, peintre namurois réputé. Le saviez-vous? Une dalle funéraire de style renaissance se trouve dans le collatéral sud. Elle appartient à Jean de Namur, propriétaire de la cense de Dhuy, fils illégitime du comte de Namur, mort en 1569. Saint-Firmin est membre du réseau Églises Ouvertes, l’édifice est donc ouvert du 15 juin au 15 septembre tous les dimanches de 10h à 12h et de 14h à 18h. Merci de ne pas perturber les offices religieux lors de vos visites. Offices religieux : mercredi : 18h30 dimanche : 11h00

123 Rue du Centre 5300 Bonneville
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Eglise Saint-Remi de Thon-Samson

L’église Saint-Remi de Thon-Samson présente un style néoclassique relativement simple. Sa façade, réalisée en belles pierres appareillées et martelées, est mise en relief par le travail de sculpture autour de la porte et de la fenêtre. Le relief ainsi créé sert à magnifier l’entrée de l’église et crée l’illusion d’un faux portail. En haut de la façade, vous apercevez un grand Christ en pierre dont les origines sont obscures ainsi qu’un millésime qui date l’église de 1780. La nef de quatre travées est imbriquée entre le choeur et une tour à l’Est. Cette dernière, construite en calcaire et en brique, est surmontée d’un pavillon en cloche, d’une croix et d’une flèche qui donnent tout son caractère à cette église villageoise. L’église Saint-Remi est jouxtée par un petit cimetière. Le saviez-vous ? L’église actuelle a été construite dans des circonstances particulières. En effet, à cet emplacement se trouvait une église ancienne dont l’état de délabrement est consigné (en français ancien) dans un procès-verbal de 1779 : « les murrailles étant toutes prette à tomber et les cherpente, étant presque tous pouris et consumés au point que l’on risque d’y être écrasé ». Il est donc décidé de reconstruire une nouvelle église en 1780. C’est le Baron de Rahier, Seigneur de Thon, accompagné de quelques notables et du curé, qui financent le projet. Les habitants, pour leur part, s’engagent à participer bénévolement aux travaux.

Rue de Thon 5300 Thon-Samson
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Forteresse de Samson (ruines)

Situé à plus de 30m au-dessus du niveau de la Meuse, l’emplacement de la Forteresse du Samson n’a pas été choisi au hasard. Naturellement protégé sur deux côtés, par les cours d’eau et l’escarpement des roches, le site forme un triangle dont seule la base doit être défendue. C’est ce que l’on appelle un éperon barré. La forteresse comportait trois enceintes: la première à laquelle on accédait par le haut du village de Thon, la deuxième qui abritait la basse-cour et la troisième qui entourait l’habitation du châtelain et les communs, et qui était munie de tours de défense. Des anciennes tours, il ne reste plus que la tour Lapidon presque intacte. Construite à flanc de coteau, elle surplombe aujourd’hui la chaussée de Gramptinne. Nombreuses sont les légendes qui entourent la forteresse, parmi les plus célèbres : celle de la Chèvre d’Or. Les profondeurs du château-fort auraient abrité une Chèvre d’Or, démon bien connu du folklore wallon, auquel un merveilleux trésor aurait été confié. Mais pendant la nuit de Noël, la fameuse Chèvre perdrait ses pouvoirs et s’animerait, elle sortirait alors de sa cachette et gambaderait à travers les ruines du château laissant le trésor sans surveillance… Information importante : Les ruines du château ne sont pas accessibles, les chemins qui y mènent sont d’ailleurs fermés au public. Il est très dangereux de s’y rendre !

Rue de Gramptinne 5300 Thon-Samson
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La Vallée du Samson

La vallée du Samson est célèbre pour sa rivière et son patrimoine naturel mais aussi pour son patrimoine architectural. Cette vallée a été naturellement creusée par la rivière « le Samson ». Les roches qui vous entourent ont d’ailleurs été percées de nombreuses grottes et cavernes, dont les célèbres Grottes de Goyet, situées à quelques kilomètres seulement. La vallée doit son charme typique à plusieurs facteurs : à ses versants fortement escarpés, à sa végétation luxuriante, à ses roches apparentes et bien sûr au cours sinueux de sa petite rivière. Elle est d’ailleurs classée Réserve Naturelle et en tant que telle, est protégée par un plan de secteur. Le Samson, autrefois appelé Houyoux, prend sa source sur les hauteurs de Gramptinne et se jette dans la Meuse 16 km plus loin dans le village de Samson. Sa déclivité est l’une des plus fortes de la vallée mosane (1m10 en moyenne sur 100m). C’est une rivière rapide dont les crues peuvent être surprenantes car elle est rejointe sur son cours par de nombreux autres ruisseaux venant de Sorée, Florée, Sorinne, Courrière et Faulx. À Gesves, Mozet et Thon-Samson, le Samson a fait tourner une dizaine de moulins restés en activité jusqu’au siècle dernier. Les eaux du Samson sont pures, ce qui a permis aux Facultés Universitaires de Namur et à l’Université de Liège d’y développer un projet pilote appelé « Meuse Saumon 2000 ». Projet qui vise à réintroduire le saumon atlantique dans le bassin mosan et d’y rétablir son cycle de vie complet. Ainsi, depuis 1988, près de 1,5 million de jeunes saumons ont été réintroduits dans des rivières belges, dont celle du Samson.   

5300 Thon-Samson
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Chapelle Sainte-Barbe

La petite chapelle érigée le long de la Rue de Marche-les-Dames à Ville-en-Waret est dédiée à Sainte-Barbe. Martyre des débuts du Christianisme, Barbe est invoquée contre la foudre, le tonnerre et les incendies. C’est aussi la patronne de tous ceux qui, par leur métier, sont exposés au péril des flammes : les mineurs, les pompiers, les artilleurs, les artificiers, les armuriers, mais aussi les couvreurs, les maçons, les charpentiers et les carriers. Il n’est donc pas étonnant qu’en 1853, dans un village où l’exploitation de mines de fer est en plein essor, l’une des sociétés exploitantes, la Société Marcinelle et Couillet, finance la construction d’une chapelle à Sainte Barbe. Le travail dans la mine est un travail périlleux. Aucune assurance ne couvre les accidents et aucune pension n’est versée aux invalides. Lorsqu’ils entraient dans la mine par la galerie toute proche, les mineurs s’en remettaient à leur sainte patronne. Quand ils ressortaient après leur journée de travail, en signe de remerciement, ils ne manquaient jamais de déposer à ses pieds le reste de la chandelle à la lueur de laquelle ils avaient œuvré. Construite en pierre, en brique et ornée de mâchefers (déchets solides provenant de la combustion de la houille), la chapelle est surmontée d’un toit caractéristique en forme de petit clocher entouré de 4 clochetons. Cette chapelle, haute de 4 mètres, rappellerait la forme de la tour dans laquelle fut enfermée Barbe.

691 Rue de Marche-les-Dames 5300 Vezin (Ville-en-Waret)
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Église Saint-Remy à Landenne

L’église paroissiale Saint-Remy est un édifice classique construit en moellons de pierre calcaire. Elle a été bâtie en 1760 par J.-B. Renoz, architecte renommé. Sa construction a été financée par le chapitre de Notre-Dame de Sclayn. L’église comprenait à l’origine une tour à l’est, une large nef de 3 travées, un transept saillant et un chœur peu profond à 3 pans. La tour a été remaniée et exhaussée d’un étage en 1875 par l’architecte J.-L. Blandot. Le portail monumental a lui aussi été ajouté au 19ème siècle. Deux chronogrammes attestent de la date d’édification de l’église. Le premier est situé sous la tour et le second, sur la porte d’accès à la sacristie. Dans l’église, malheureusement fermée, on compte plusieurs éléments de mobilier ancien : fonts baptismaux, autels, lambris, bancs de communion, un confessionnal et des peintures des 17ème et 18ème siècles. L’édifice abrite aussi les chapelles seigneuriales de la famille de Méan ainsi que les dalles funéraires des familles de Warisoulx et d’Outremont. Le saviez-vous ? Si vous poussez la grille du cimetière et que vous longez le mur de l’église, vous découvrirez une tombe gravée au nom des familles Degée-Briamont. C’est ici que repose Jean Tousseul, de son vrai nom Olivier Dégée, le célèbre écrivain Seillois. Classement : L’Église Saint-Remy et le mur du cimetière ont été classés le 16 septembre 1990.

Rue de l'Eglise Saint-Remy 5300 Andenne
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Ferme du château ou ferme Libois

Ce bel ensemble en pierre, caractérisé par ses deux tourelles, date principalement des 16ème et 17ème siècles. Ce fut le siège d’’une seigneurie namuroise dès le 14ème siècle. À l’’origine, la ferme jouxtait un château. Mais celui-ci, inhabité depuis longtemps, a été démoli en 1946. Il n’’en reste actuellement qu’’un pan de mur en pierre à gauche de la ferme au pied de l’’étang. Celle qu’on appelle aussi Ferme Libois est une importante construction en calcaire organisée autour d’un plan en U ouvert à l’ouest, en direction de l’ancien château. À l’est, des murs anciens du 16ème siècle ont subsisté. Ils se reconnaissent par l’usage d’un bel appareil aux assises régulières et sont percés au centre par un ancien portail qui servait d’entrée (aujourd’hui murée). Juste à côté, vous pourrez observer une exceptionnelle grange du 16ème siècle, dont la maçonnerie est également très soignée. L’aile sud, pour sa part, se compose d’un corps de logis et d’une longue enfilade d’étables. Construite sur un bâtiment plus ancien, l’habitation date du 17ème siècle. Elle a été remaniée et exhaussée au 19ème siècle. Aux angles du complexe, les emblèmes de la ferme : deux tours rondes percées d’arquebusières. Chacune est surmontée d’un pigeonnier, d’une corniche et d’une toiture d’ardoises sous courte flèche octogonale. Enfin, au niveau du passage nord-sud, vous remarquerez deux portails, le premier de style Louis XIV (au nord) et le second, du 18ème ou 19ème siècle (au sud).

5300 Rue de l'Eglise Saint-Remy 5300 Andenne
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Place Jean Tousseul

Jean Tousseul, né Olivier Degée, voit le jour en 1890 à Landenne. À l’âge de 5 ans, il déménage avec ses parents à Seilles où il passe sa jeunesse. Sa santé fragile le contraint à abandonner rapidement l’école. Il occupe alors ses journées à se promener le long de la Meuse et à sillonner Seilles, qu’il surnommera le Village Gris. Pour survivre, Jean Tousseul exerce plusieurs métiers, aussi différents les uns que les autres : ouvrier dans les carrières de Seilles, comptable, peseur, journaliste, pépiniériste… C’est en 1936 que commence véritablement sa carrière d’écrivain, avec le premier des cinq volumes des aventures de Jean Clarambeaux, son œuvre majeure. Jean Tousseul rédige aussi de nombreux recueils de contes et de nouvelles. La Seconde Guerre mondiale est un véritable choc pour l’auteur. Il n’y survit d’ailleurs pas et s’éteint en 1944 à Seilles. Au coeur de son cher village gris, un square, inauguré en 1951, porte le nom du plus grand des Seillois : c’est la Place Jean Tousseul, où vous pourrez admirer un buste à son effigie. Cette œuvre a été réalisée par André Wagnies, artiste régional reconnu et professeur de dessin à l’Athénée de Huy. Fin juin 2017, le Collège communal a élevé Jean Tousseul au rang de citoyen d’honneur de la Ville d’Andenne. Une décision officielle et symbolique qui permet de reconnaître l’importance de cet auteur à titre posthume et de poursuivre le travail de valorisation du patrimoine littéraire et culturel andennais.

4 Place Jean Tousseul 5300 Andenne
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Eglise Saint-Martin de Reppe

L’église Saint-Martin de Reppe est souvent considérée comme l’une des plus petites églises de Belgique. Par ailleurs, c’est une église tout à fait remarquable : elle constitue, à elle seule, une vraie ligne du temps. Elle abritait des fonts baptismaux du 12ème siècle, elle abrite encore des armoires murales en bois des 16ème ou 17ème siècles, des statues et des pierres tombales des 16ème, 17ème et 18ème siècles, une sacristie et un collatéral du 18ème siècle. En ce qui concerne la date de sa fondation, les sources sont lacunaires. Sa ressemblance avec la crypte romane de la collégiale de Huy permettrait de fixer sa construction aux environs de l’an 1050. C’est donc l’une des plus anciennes églises romanes de la région ! L’église Saint-Martin présente également un intérêt architectural évident malgré les restaurations de 1978. Le bâtiment comportait à l’origine une nef, 2 collatéraux et un chœur à chevet plat. Malheureusement le collatéral nord a été détruit. À l’arrière du bâtiment, vous pouvez encore observer l’emprunte des voûtes de la nef. Dans le prolongement de ce collatéral, vous remarquerez aussi une sacristie ajoutée au 18ème siècle. À l’intérieur, le chœur est couvert par une voûte en pierre qui présente des irrégularités dans sa forme. Dans les murs du chœur, on peut apercevoir deux petites armoires encastrées. Elles sont datées du 16ème ou 17ème siècle et servaient à la conservation des objets de culte avant la construction de la sacristie. Le saviez-vous? La chapelle de Reppe abritait des fonts baptismaux exceptionnels datés du 12ème siècle. En 1856, ils ont été déplacés dans l’église Saint-Pierre de Huy, ils sont depuis connus sous le nom de « Fonts romans de Huy ». Ne manquez pas non plus la plaque à l’entrée qui montre le niveau de montée des eaux lors des grandes inondations de 1880. Classement : L’église Saint-Martin de Reppe est classée depuis le 1er août 1933 tandis que le site environnant est classé depuis le 17 mars 1977.

22-26 Rue Reppe 5300 Seilles
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Bibliothèque d'Andenne

Logée dans Le Phare, Pôle culturel et touristique d’Andenne, la Bibliothèque vous propose de découvrir près de 30.000 ouvrages dans ses espaces répartis sur deux étages, et pourvus des décors et carrelages turquoises de la piscine Art déco de l’ancienne Ecole normale de la Ville. Romans, bandes dessinées, mangas, albums, livres en grands caractères, ouvrages documentaires,…petits et grands trouveront certainement leur bonheur. Des espaces de travail sont également mis à votre disposition. Des animations, pour tous les âges, sont organisées tout au long de l’année : Bébé lit, Comité de lecture adulte, Lire au Parc, grainothèque,…n’hésitez pas à vous rendre sur notre site web pour plus de détails sur nos activités et nos services. Un fonds d’histoire locale est à consulter sur place. Découvrez notre catalogue en ligne, nos nouveautés et nos coups de cœur sur Tire-Lire.   Nos horaires Mardi et Mercredi : De 13h à 18h Vendredi et samedi : De 10h à 18h Fermé le lundi,  jeudi et dimanche   Conditions de prêt Inscription gratuite pour tous, sur présentation de la carte d’identité. Prêt gratuit jusqu’à 18 ans. À partir de 18 ans : 0.40€ pour 4 semaines. Nouveautés, BD, périodiques et livres-audio pour 2 semaines. Retard : 0.40€ / livre /semaine.   Services Aide à la recherche documentaire et conseils de lecture Prêt inter-bibliothèques Écrivain public : permanence d’aide à la rédaction Livr’émoi : prêt de livres à domicile Salle de lecture et espaces de travail WiFi gratuit et accès à des postes informatiques Photocopies en noir et blanc (0,10€/page) Grainothèque : Vous êtes invités à venir y déposer les graines que vous avez récoltées et que vous n’utilisez pas et venir y chercher les graines que vous souhaitez en fonction du stock et des variétés disponibles.   Pour plus d’informations sur les services, merci de consulter le site internet de la Bibliothèque d’Andenne.      

37 Promenade des ours 5300 Andenne
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Prudence !
Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾