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À voir autour

Chevauchée des Arches Royales

Chevauchée des Arches Royales

Description

Balade balisée équestre n°1 - balise: arc de cercle orange

Cette balade de 22km débute dans le hameau de Groynne et vous emmène à la découverte des bois autour de Coutisse et d’Andenne. Vous commencez votre parcours dans les campagnes, sur une portion du GR575. Profitez-en, il s’agit d’un des plus beaux chemins de l’entité ! Vous traversez ensuite prudemment la Chaussée de Ciney avant de rejoindre le Bois d’Heer en direction de Coutisse. En chemin, vous apercevez la belle Ferme de Leumont, le lieu-dit Grande Croix et son ancienne ferme. Vous arrivez alors à Coutisse, vous poursuivez par les petites rues jusqu’au lieu-dit Les Vieux-Tauves. Vous traversez avec prudence la chaussée pour atteindre le hameau de Treton. Vous poursuivez ensuite vers le Bois des Arches. N’hésitez pas à faire un petit détour par la charmante Ferme des Arches Royales. Vous parvenez au hameau de Grosse et à sa majestueuse Ferme puis au Bois de Paspau. Une nouvelle traversée de la chaussée vous ramène au Bois d’Heer où vous découvrez cette fois le pittoresque Moulin de Kevret. La balade se poursuit vers les lieux-dits Hautebise, Chawagne et Grande France. Attention, la dernière portion du chemin est étroite (il est possible de contourner par le sentier aux Fraises et la Rue Hermoncroix). Vous arrivez au magnifique point de vue du Calvaire, un ancien chemin de procession qui vous ramène par les petites rues dans le centre-ville. Derrière l’Andenne Arena, vous traversez un lieu-dit étonnant, le Fond du Chenal. Attention, votre chemin se rétrécit sur une longueur de 1m50, au niveau d’un petit pont (il est possible de contourner par la Rue Sous-Stud). Vous grimpez alors dans le Bois de Stud où vous rejoignez le Golf d’Andenne. Vous terminez votre tour par les petites rues pour regagner votre point de départ !

Informations techniques

Cheval
Difficulté
Difficile
Dist.
22 km
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Profil altimétrique

Point de départ

Rue de Groynne , 5300   Andenne
Lat : 50.469858Lng : 5.080549

Points d'intérêt

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Le Calvaire

Site incontournable du patrimoine andennais et lieu de promenade apprécié des joggeurs et vttistes, ce monument reste assez peu étudié… Le Calvaire andennais est situé à flanc de colline au cœur du vieil Andenne. Le site aurait été érigé au 17ème siècle suite à une épidémie. Il est constitué d’un sentier en lacet bordé de six potales qui monte jusqu’à une petite chapelle de brique rouge. Les potales auraient été aménagées entre 1630 et 1653 tandis que la chapelle daterait de 1732. Si le Calvaire a depuis longtemps perdu son caractère religieux, il a toujours été cher aux Andennais qui ont eu à cœur de l’entretenir et de le conserver au fil des siècles. En 1818 déjà, un subside est accordé par le Conseil de Régence de la Ville d’Andenne pour procéder aux réparations des potales du Calvaire. En 1913, un comité est fondé dans le but de restaurer le Calvaire d’Andenne. Il obtient de la Commune un subside de 2 000 francs ainsi que 3 000 francs de souscriptions.  À cette époque, les potales et la chapelle sont entièrement restaurées. Les niches des potales sont alors ornées de tableaux représentant le Chemin de la Croix peints par Charles Bonhivers (peintre local qui trouvera la mort l’année suivante pendant le siège de Namur). Aujourd’hui, ces peintures ont disparu, on ne sait pas quand elles ont été enlevées… Toujours en 1913, le chemin en lacet est redressé et garni de bancs et le versant de la colline est partiellement déboisé. Malheureusement la Première Guerre mondiale met fin à cette belle initiative et par manque d’entretien, le chemin du Calvaire redevient bien vite impraticable. En 2009, l’Office du Tourisme, en collaboration avec la Ville d’Andenne, monte un vaste projet de réhabilitation et de mise en valeur du site du Calvaire. Une subvention du Commissariat Général au Tourisme est accordée à la Ville pour la réalisation de ces travaux. Leur coût était estimé à 354 277.67 euros TVAC. Ce projet est réalisé en 3 phases entre 2009 et 2012 : rénovation de la chapelle et du point de vue, réalisation d’un accès PMR depuis la Rue du Calvaire ; remise en état du sentier, rénovation des potales et révision de l’éclairage ; mise en place d’une signalétique sur le site et dans le centre-ville. Lors de ces derniers travaux, la chapelle sommitale du Calvaire a été démontée pierre par pierre et remontée quelques mètres sur la droite de son emplacement initial (elle menaçait de tomber dans une fosse toute proche). Depuis le Calvaire, vous aurez une vue imprenable sur les vieux quartiers de la ville et sur la vallée de la Meuse. La table panoramique actuelle a été placée sur une construction circulaire plus ancienne ; il s’agit d’un bunker de la Défense Contre les Avions allemande, datant de la Seconde Guerre mondiale. Le saviez-vous ? Au Calvaire, on pratiquait les « Rogations », des processions accomplies par les Chanoinesses d’Andenne pour célébrer le Saint Sacrifice. Elles se déroulaient pendant les 3 jours qui précèdent l’Ascension. Les Chanoinesses débutaient leur périple à la Collégiale : le premier jour, elles montaient au Calvaire pour rejoindre ensuite la Chapelle des Tilleuls, le deuxième jour et la chapelle Saint-Roch (Rue Saint-Roch) le troisième et dernier jour.  

16 Rue du Calvaire 5300 Andenne
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Fontaine Sainte-Begge

À gauche de la collégiale, ne manquez pas la Fontaine Sainte-Begge, anciennement appelée « Fontaine aux Poussins », en référence à la légende de la fondation d’Andenne. Ainsi, on raconte qu’au 7ème siècle, Sainte Begge choisit d’ériger un monastère à l’endroit où son fils observe une poule et ses sept poussins, signe qu’elle interprète comme une volonté divine. L’emplacement choisi n’est autre que l’actuelle Place du Chapitre. On dit également que la vallée choisie par Begge abritait une source fraîche toute l’année. C’est sans doute la source qui alimente aujourd’hui la fontaine Sainte-Begge. La fontaine comporte trois bassins : le premier est dédié à l’eau de boisson et de cuisine, le deuxième au bétail, et le dernier à la lessive. Juste au-dessus du premier bassin, vous remarquerez une petite niche grillagée dans laquelle trône une statue de la sainte patronne. La tradition orale nous rapporte une anecdote sur ce monument. Les lavandières du quartier auraient eu pour habitude de traverser la collégiale pour accéder aux bassins. Agacé par cette manie, le clergé aurait alors décidé de faire graver une épitaphe au-dessus de l’entrée droite de la collégiale. Cette inscription est encore visible aujourd’hui, elle dit : LES CHIENS HORS DE LA MAISON DE DIEU. Comme si la consigne n’était pas assez claire, on va même jusqu’à raconter qu’un garde était posté à cette entrée pour obliger ces dames, leur linge, leurs enfants et leurs chiens, à faire le tour…  

19 Place du Chapitre 5300 Andenne
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Collégiale Sainte-Begge d'Andenne

L’histoire d’Andenne commence véritablement vers 692, lorsque Sainte Begge, aïeule de Charlemagne, fonde un monastère mérovingien comportant sept églises à l’emplacement de l’actuelle Place du Chapitre. Au 11ème siècle, le monastère se transforme en un Chapitre séculier. Ainsi le monastère primitif devient un Chapitre Noble à prédominance féminine. En 1762, les sept églises étaient dans un tel état de délabrement que l’Impératrice Marie-Thérèse d’Autriche décide de les raser et de les remplacer par un seul sanctuaire. C’est Laurent-Benoît Dewez, architecte officiel de Charles de Lorraine, qui est chargé de dresser les plans d’une collégiale néoclassique. La première pierre est posée en 1764. Le plan du bâtiment comprend trois nefs de cinq travées, un haut transept saillant terminé par des absides à trois pans et un choeur de trois travées à chevet polygonal. Au chevet, on trouve l’élément le plus caractéristique de la collégiale andennaise : sa grande tour carrée divisée en quatre niveaux, percée sur chaque face d’une grande ouïe en plein cintre et coiffée d’une toiture en cloche. La façade comporte deux niveaux : le rez-de-chaussée d’ordre ionique et le premier étage d’ordre corinthien encadré par les balustrades. Le tout est ponctué de nombreuses niches et percé de fenêtres. Au sommet, un large fronton triangulaire mouluré vient terminer la composition de la façade. L’intérieur de la collégiale est de style Louis XVI, peint en blanc, éclairé par les fenêtres en plein cintre des collatéraux, du transept et du choeur. Dans le vaisseau, vous remarquerez les arcades en plein cintre, les piliers cantonnés de pilastres à chapiteaux composites, l’entablement mouluré qui sépare les étages, les voûtes d’arêtes dans les collatéraux et la fausse coupole à la croisée du transept. Plusieurs éléments de mobilier liturgique ancien ont été conservés: un lutrin au griffon du 16ème siècle, des stalles du 17ème siècle, des confessionnaux et une chaire de vérité du 18ème siècle ainsi que des tableaux des 17ème et 18ème siècles dont Le Massacre des Innocents de Finsonius de Bruges (1615). Ce monument emblématique, élevé au rang de patrimoine exceptionnel de Wallonie en 2013, a bénéficié entre 2021 et 2024 d’un remarquable travail de restauration qui redonne vie à son architecture unique. Lieu de recueillement et de découverte culturelle, elle s’inscrit dans le réseau Églises Ouvertes et est accessible tous les jours de 9h à 18h. Le Musée et Trésor de la collégiale feront quant à eux très prochainement l’objet d’un projet muséal initié par la Ville d’Andenne et visant à valoriser et à préserver ce patrimoine remarquable pour les générations à venir.  

Place du Chapitre 5300 Andenne
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Maisons des Chanoinesses

La Place du Chapitre a la particularité d’être entourée de nombreuses maisons classées qui, pour la plupart, sont des anciennes maisons des chanoinesses du ban d’Andenne. Toutes possèdent des caractéristiques spécifiques. Aux numéros 4 et 5, à l’angle de la Rue des Sept-Églises, vous remarquerez une grosse maison de deux niveaux en calcaire enduit, dont le volume, les percements étroits et la haute bâtière à croupe évoquent les constructions traditionnelles des 17ème ou 18ème siècle. Au numéro 10, vous apercevez une importante maison en pierre bleue chaulée datée du début du 18ème siècle. Cette maison dispose de deux niveaux encadrés de chaînages et possède cinq travées de baies. La porte date, pour sa part, de la fin du 19ème siècle. La toiture est un mélange composite d’éléments d’époques différentes : ardoises sur corniches de pierre moulurée, lucarnes néoclassiques, corniches modernes en bois. Les habitations situées aux numéros 11 et 12 datent du 17ème siècle. La maison du numéro 11 est bâtie perpendiculairement à la place et a été fortement modifiée au 19ème siècle, tandis que le numéro 12 a été transformé aux 18ème et au 19ème siècles. Au numéro 14, vous ne pourrez manquer l’Institut Sainte-Begge qui réunit les humanités générales, techniques et professionnelles ainsi qu’une antenne CEFA (enseignement en alternance). Anciennement l’école moyenne des Filles de Marie, ce vaste bâtiment est construit en brique et pierre bleue enduites et réunit deux maisons mitoyennes du 18ème siècle. À gauche, vous observerez une habitation traditionnelle éclairée par cinq travées de fenêtres. À droite, une maison classique à double corps et deux niveaux, divisée par cinq travées de fenêtres. Précédée d’un petit jardin, l’imposante maison du numéro 17 possède un double corps et trois niveaux. Elle se distingue par sa façade néoclassique du milieu du 19ème siècle. Cette bâtisse a été élevée devant une construction de la fin du 19ème siècle qui était surélevée d’un étage. Le numéro 19 a un statut à part puisqu’il s’agit de l’ancien presbytère. C’est une imposante maison en L, à deux niveaux de brique enduite et de pierre bleue. Cette habitation de style classique est datée de 1736 sur un escalier intérieur. La longue façade à double corps est largement éclairée par sept travées de fenêtres. La porte, elle aussi remarquable, dispose d’un linteau droit et d’une traverse chantournée. À l’étage, la porte-fenêtre du balcon est ornée d’une grille Régence en fer forgé. Même la corniche est travaillée, les pierres sont taillées en quart-de-rond tandis que les lucarnes postérieures sont munies de frontons triangulaires. Cette bâtisse serait, selon certains, la plus belle de toutes les maisons remarquables de la Place du Chapitre. Les numéros 24, 25 et 26 sont également classés, même si ces habitations sont sans doute un peu moins spectaculaires que les précédentes. Au numéro 24, se trouve une longue construction qui servait à la fois de commerce et d’habitation. Réalisée en calcaire peint, cette maison est de style néoclassique et date du début du 19ème siècle. Au numéro 25, vous verrez une maison néoclassique en brique et pierre bleue enduites datée du début du 19ème siècle. Elle possède une façade à deux niveaux et demi et est éclairée par trois travées de grandes baies à linteau droit. Enfin, le numéro 26 abrite une petite maison pittoresque en pierre bleue chaulée du 18ème siècle. Vous remarquerez que les ouvertures y sont percées de manière asymétrique. Elles sont sans doute été remaniées. Contre la façade, un christ en croix est suspendu sous un petit avant-toit. Il s’agit du vieux Bon Dieu du Staple, une statue étonnante. La tradition voudrait que cette statue provienne de l’ancienne église Saint-Michel (une des 7 églises du monastère mérovingien). En réalité, cette œuvre daterait du 17ème ou du 18ème siècle. Une anecdote nous est parvenue à son sujet: après la Révolution française, pour soustraire la statue aux iconoclastes, ce Christ aurait été caché dans une barrique par un artisan du quartier. Notre compère aurait, sans beaucoup d’égard, coupé ses deux bras pour le faire entrer dans son contenant…

1 Place du Chapitre 5300 Andenne
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Place du Perron

La Place du Perron est restée pendant de nombreux siècles la place principale autour de laquelle s’organisait la vie commerçante d’Andenne. L’histoire de cette place est intimement liée à celle des fontaines qui s’y sont succédées. L’accès à l’eau a, de tout temps, été au cœur des préoccupations des habitants des centres-villes. Pour raccourcir les trajets des secours qui devaient auparavant se rendre jusqu’à la Fontaine de l’Ours en cas d’incendie, il fut décidé de construire une première fontaine dite du « Pairon ». Elle fut construite en 1764. On ne sait pas exactement où. Elle était formée de huit bassins en pierre, placés sur deux rangs. La deuxième fontaine est édifiée en 1859 pour remplacer la première. Sa construction a coûté 9000 francs, un prix colossal pour l’époque ! Cette seconde construction est démolie en 1909 suite aux plaintes des riverains qui se plaignaient des fréquentes inondations dans leurs caves. La suppression de la fontaine s’explique aussi par l’installation progressive de l’eau courante dans les maisons. La Place du Perron connaît presque 100 ans sans fontaine… Il faut attendre 1992, et les célébrations du 1300ème anniversaire de la ville, pour voir la construction d’une troisième fontaine au Perron. Cette dernière, œuvre de Guy Fortomme, rappelle en modèle réduit la forme de ses aïeules. Autre monument incontournable de cette place : l’ancien Hôtel de Ville d’Andenne aujourd’hui transformé en Maison des Associations.

Place du Perron 5300 Andenne
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Maison des Associations

Installé sur la Place du Perron, le bâtiment qui abrite l’actuelle Maison des Associations a connu plusieurs vies. Cet édifice, classé en 1977, fut érigé au 18ème siècle. Sa vocation initiale était d’être la Maison commune des autorités civiles, autrement dit l’Hôtel de Ville d’Andenne. En 1866, le siège de l’Hôtel de Ville se déplace sur la Place des Tilleuls. Le bâtiment du Perron devient ensuite le siège de la Justice de Paix et son rez-de-chaussée accueille successivement le cercle Archéologie et folklore, la Commission d’Assistance publique, la Bibliothèque et le Foyer culturel. Le bâtiment est ensuite abandonné pendant plusieurs années. La Ville d’Andenne, avec l’aide de la Région wallonne, finance les travaux de rénovation qui débutent en 2013 et se terminent en 2017. La restauration du bâtiment a été confiée à Arcoplan & Associés, un cabinet d’architectes andennais. Au départ de ce projet de rénovation, le constat de l’Échevinat des Festivités que le secteur associatif, particulièrement actif dans la Cité des Ours, manquait d’un lieu où fédérer et rassembler ses initiatives. L’ancien Hôtel de Ville de la Place du Perron s’avère rapidement un lieu à la fois symbolique pour ce lieu collectif et qui permet de coupler une vocation associative à la sauvegarde d’un patrimoine exceptionnel. 250 ans après sa construction, l’ancien Hôtel de Ville débute une nouvelle vie et accueille désormais les activités des associations andennaises, tous secteurs confondus. La Maison des Associations est un outil à destination des associations de fait et des asbl andennaises, ou des asbl hors entité. Inaugurée en septembre 2017, elle dispose de cinq salles de réunion et d’une salle de conférence, qui peuvent accueillir des ateliers, des réunions, des conférences ou des expositions. Une cuisine et des sanitaires communs viennent compléter ces infrastructures. Contact Téléphone: 085/84.96.41 Email: festivites@ac.andenne.be

1 Place du Perron 5300 Andenne
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Fontaine de l'Ours

La Fontaine de l’Ours compte parmi les monuments incontournables d’Andenne : mais a-t-on vraiment percé tous ses mystères ? D’où viennent les pierres qui la composent ? Quand a-t-elle été construite ? Quel monument l’a précédée ? Que signifie l’inscription gravée au-dessus de son mufle ? Autant de questions auxquelles nous tenterons de répondre… Groenendael, célèbre chroniqueur, mentionne dans un texte de 1584 l’existence d’une Fontaine de l’Ours à Andenne. De cette première fontaine, on ne sait pas grand-chose. On ne connaît ni sa date de construction, ni son architecture, ni les causes de sa destruction. Par contre, le mufle de lion en marbre de la fontaine actuelle serait d’origine. La fontaine actuelle, ainsi que la sculpture de l’ours et l’inscription gravée, dateraient du 18ème siècle. Cette fontaine a la particularité d’être intégrée dans un long mur en pierre de taille. L’eau jaillit d’une gueule de lion pour être ensuite recueillie dans deux bassins rectangulaires en pierre. Le fronton du monument est orné d’un ours marchant sur l’eau et dont le flanc est percé d’une flèche. Cette pierre sculptée aurait été retrouvée au Thier de l’Ours dans une carrière au sud du cimetière d’Andenne. Dans le mur de pierres, ne manquez pas l’inscription gravée qui relate un exploit andennais : « Charles Martel de / Pépin 2 fils naturel / en l’an sept cent peu / plus me mist icy à mort / cruele ». Que vient donc faire Charles Martel à Andenne ? Et qui est la victime de cette mort cruelle ? Charles Martel (c. 686—741) appartient à une lignée illustre : il est le petit-fils de Begge, la célèbre patronne d’Andenne, le fils de Pépin de Herstal, le père de Pépin le Bref, premier roi Carolingien et surtout le grand-père de Charlemagne, premier empereur d’Occident ! Si Charles tient une place si importante dans l’histoire d’Andenne, c’est parce que la légende veut qu’il ait combattu et vaincu un ours monstrueux qui semait la terreur dans le quartier d’Horseilles. Comme pour toutes les légendes, il est difficile de démêler le mythe de la réalité. La première question qui se pose est celle de l’âge de Charles au moment des faits. Certaines sources nous indiquent qu’il était encore enfant, d’autres qu’il avait 8-9 ans, d’autres encore qu’il était adolescent… Si l’on considère que l’inscription gravée sur le monument est exacte : Charles tue l’ours aux environs de l’an 700, il aurait donc eu 14 ans. Reste encore à identifier la manière dont Charles s’y est pris pour tuer le fameux ours. Dans les textes, on trouve des mentions diverses et variées : à mains nues, avec un poignard, à l’aide d’un arc et d’une flèche… L’iconographie de la fontaine semble, quant à elle, avoir « tranché » pour la flèche… Le mystère reste entier… Eau non potable.

1 Rue Saint-Roch 5300 Andenne
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Écluse d'Andenne-Seilles

La construction du barrage-écluse d’Andenne-Seilles remonte aux années 70, époque à laquelle on construit plusieurs barrages « modernes » pour remplacer les anciennes écluses de Meuse inadaptées au trafic fluvial et aux nouveaux bateaux. Ainsi, l’écluse d’Andenne-Seilles remplace 3 anciennes écluses : celle de Sclayn en amont et celles d’Andenelle et de Ben-Ahin en aval. Le pont-barrage des Grands-Malades, cousin de celui d’Andenne, supprime pour sa part, l’ancienne écluse de Maizeret. Le choix de l’emplacement de la nouvelle écluse d’Andenne s’est porté sur la section de Meuse située entre le site de Prales-Seilles, sur la rive gauche et le site d’Anton, sur la rive droite. Un choix en grande partie motivé par la présence d’un haut fond naturel à cet endroit. Les travaux sont néanmoins d’une ampleur colossale : ils sont exécutés par la firme CEI et débutent en 1974 (aujourd’hui BAM Contractors, leader de la construction dans le Benelux). Les performances techniques de cette nouvelle installation sont impressionnantes : le sas, avec ses dimensions de 200m sur 25m, accepte des convois de plus de 9.000 tonnes ! Le barrage-écluse d’Andenne-Seilles a la particularité d’être accolé, côté Anton, à une centrale hydro-électrique. D’une puissance de 9 MW (9 millions de watts). Elle fournit une production électrique annuelle de l’ordre de 40 GWh (40 millions de kilowatts-heure), soit l’équivalent de la consommation annuelle d’un tiers des ménages andenais, ou encore la production annuelle cumulée d’un parc éolien moyen. L’installation, très puissante pour l’époque, fût mise en service le 17 mars 1980, après 6 ans de travaux. La visite du roi Baudouin eut lieu le 24 avril de la même année.  

165 Chaussée d'Anton 5300 Andenne
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Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾