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Le Touquet Saint-Gérard et la Maison des Prisonniers

Le Touquet Saint-Gérard et la Maison des Prisonniers

Description

Ce quartier, excentré du reste de la ville, garde un aspect de petit village regroupé autour de son église.

À travers cette balade de 2km, les visiteurs pourront découvrir l’histoire de l’église, des jardins ouvriers ou encore de la douane belge, mais surtout de la fameuse « maison des prisonniers », la maison des héros. En effet, elle fait figure de proue de la résistance lors de la seconde guerre mondiale puisque la famille Saint Ghislain qui y vivait a aidé de nombreux réfugiés à partir de 1940.

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 20/02/2024
2.3 km
2 h
2 h
max. 33 m
min. 25 m

Accessibilité

Styles : BaladeDécouverte
Publics : FamillePersonnes âgéesScolaireAccessible avec landeau/poussette
Thématiques : Tourisme de mémoireHistorique

Profil altimétrique

Point de départ

8 Place Saint-Gérard , 59150 Wattrelos
Lat : 50.72285Lng : 3.18607

Points d'intérêt

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L'ancienne église place Saint-Gérard

Nous voici devant l’église Saint-Gérard, aujourd’hui désacralisée. La paroisse est créée le 20 octobre 1907 par l’archevêque de Cambrai, qui la confie à l’abbé Georges Marez. Celui-ci va faire construire dans le quartier une chapelle provisoire, un presbytère, une école libre pour les garçons et les filles dans les dépendances d’une ferme, ainsi qu’une soupe scolaire pour les enfants pauvres du quartier. Mais surtout, il lancera la construction de l’église face à nous, l’église « Saint-Gérard » en acquérant une propriété située sur le domaine de l’ancienne ferme Castel-Mercier, et ce grâce aux nombreux dons, en particulier des paroissiens. La construction de l’église prend fin en décembre 1912, à quelques pas de la chapelle provisoire. Elle est construite sur les plans du jeune architecte tourquennois Emile Croïn. L’église est alors placée sous le vocable de Saint-Gérard Majella (1726-1755) dont la vie est marquée par les miracles. On lui attribue en particulier le don de bilocation, c’est-à-dire de pouvoir être à deux endroits en même temps. Saint-Gérard Majella est surtout connu pour être le saint patron des femmes enceintes après avoir sauvé de la mort une femme en train d’accoucher. Saint-Gérard mourut de tuberculose à l’âge de 29 ans et fut béatifié le 29 janvier 1893. Malheureusement, l’église sera fortement endommagée par un bombardement lors de la Seconde Guerre mondiale. Le 11 mai 1944, un obus, destiné à un train de munitions allemand stationné en gare de Tourcoing, à quelques mètres d’ici, rate sa cible et atterrit sur elle. Il faudra attendre l’obtention de fonds accordés dans le cadre des dommages de guerre pour faire les travaux de rénovation. Les vitraux, soufflés lors de l’explosion, ne seront quant à eux remplacés qu’en 1962. En février 2012, l’évêché de Lille a dû se résoudre à fermer l’église, son entretien devenant trop coûteux par rapport aux ressources de la paroisse. Sa désacralisation interviendra quelques années plus tard en 2014. Cette fermeture ne marquera pas la fin de l’existence du bâtiment mais un simple tournant : elle se destine aujourd’hui à devenir une « cité de l’artisanat ». Ce projet de reconversion est mené par l’association à but non lucratif FARLAB qui se charge d’assister les projets socio-culturels basés sur la réhabilitation du patrimoine religieux désacralisé dans la métropole. Des formations en apprentissage dans les métiers du bâtiment y seront dispensées pour des jeunes en décrochage scolaire chargés de réaliser les travaux. Le tout permettra au bâtiment de ne pas être détruit et de garder l’aspect extérieur de l’édifice, y compris son clocher si symbolique du quartier du Touquet Saint-Gérard de Wattrelos.

14 Rue du Virolois 59150 Wattrelos
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Tous au vert ! Rue de la Potente

Sur un plan datant de 1703, cette rue est appelée « rue de la Potence Lamblin ». Elle doit son nom à la potence, cette structure utilisée pour les pendaisons, qui était dressée à cet endroit. Le mot « potence », déformé avec le temps, sera transformé en «potente». Nous passons maintenant devant des jardins ouvriers. Ces derniers sont nés au XIXème siècle afin d’améliorer les conditions de vie difficiles des ouvriers. Ces petites parcelles de terre cultivées leur offraient un complément alimentaire non négligeable. Les jardins ouvriers avaient également pour vocation d’éloigner les hommes des cabarets, considérés alors comme des lieux de perdition où l’ouvrier pouvait parfois dépenser toute sa paie. On luttait ainsi indirectement contre l’alcoolisme. En France, les premiers jardins ouvriers voient le jour à Mulhouse dans les années 1830-1840. Les terres situées autour des usines sont alors louées à moindre coût par le patron à ses ouvriers afin qu’ils puissent cultiver leur potager et s’assurer des moyens de subsistance. Les jardins font alors partie de la politique dite paternaliste mise en place par le patronat pour améliorer les conditions de vie de leurs ouvriers. Petit à petit, le rôle du patronat sera repris par les municipalités, les associations ou encore par les coopératives qui vont mettre à disposition de nouvelles terres. Les jardins ouvriers connaîtront un second élan avec l’intervention de l’abbé Lemire. Jules-Auguste Lemire (né le 23 avril 1853 à Vieux-Berquin et mort le 7 mars 1928 à Hazebrouck), connu sous le nom d'abbé Lemire, est un ecclésiastique et homme politique français, député du Nord de 1893 à 1928. Il s’engagera en politique avec la volonté d’améliorer la condition ouvrière. Parmi ses actions, on compte la création de la Ligue du Coin de Terre et du Foyer en 1869 qui avait pour mission la création et la gestion de jardins ouvriers. Grâce à cette création, ils vont connaître un véritable essor au niveau national, tout particulièrement au début du XXème siècle. À cette époque, Wattrelos compte plusieurs jardins ouvriers, dont les jardins Leclercq-Dupire (propriété de la filature Leclercq-Dupire). On trouve également des jardins Carrière Rasson, en haut de la rue des Trois Pierres et rue de Chardonnets dans le quartier de la Martinoire.

85 Rue de la Potente 59150 Wattrelos
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3 pierres, 3 villes Rue des Trois Pierres

La rue des Trois Pierres est limitrophe de Tourcoing et de la Belgique. Selon les anciens, il y avait trois pierres qui marquaient les limites territoriales entre Tourcoing, Mouscron et Wattrelos. Avant d’être nommée ainsi, cette rue s’appelait le « Chemin de la Marlière ». La rue des Trois Pierres est perpendiculaire à la rue Six. Comme nous vous le disions en introduction, le quartier du Touquet Saint-Gérard comptait de nombreuses fermes au début du XIXème siècle. Cette rue illustre bien ce propos et montre l'importance des fermes puisque Six était le nom du propriétaire fermier à cet endroit et lui donna son nom.

224 Rue des Trois Pierres 59200 Tourcoing
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Halte ! Douane ! Rue du Vieux Bureau

Située à la frontière avec la Belgique, cette rue abritait une brigade de douane. Ce bureau se trouvait à l’entrée de la rue, face au cabaret « Aux Deux Nations », avant d’être installé dans les locaux de la rue du Mont à Leux. Ainsi la rue prit le nom de Vieux Bureau. En 1905, Wattrelos compte un bureau des douanes, situé à la gare (actuel conservatoire) qui dirige 9 brigades de douaniers dont celles rue de Leers, rue François Mériaux, rue Jules Guesde, rue Georges Philippot, rue de la Martinoire, rue du Sapin Vert et rue du Touquet. Ils ont pour vocation de lutter contre l’introduction en contrebande des marchandises sur les 13km de frontière que compte la ville de Wattrelos avec la Belgique, ce qui n’est pas une mince affaire, puisqu’à Wattrelos tout le monde fraude. D’ailleurs, le journal quotidien fait part très fréquemment d’arrestations de fraudeurs à Wattrelos, de saisies de marchandises ou d’affrontements entre patrouilleurs et bandes de fraudeurs. En effet, la contrebande est pratiquée par tout à chacun : les petites gens, les commerçants, les notables. Les marchandises de la vie quotidienne étant beaucoup moins chères en Belgique, les frontaliers n’hésitaient donc pas à frauder. De nombreux subterfuges furent mis en place, comme cacher les marchandises sous les jupes des dames ou dans les landaus des enfants. Les jeunes enfants étaient également mis à contribution par leurs parents pour faire passer de petites marchandises, par exemple des boîtes d’allumettes. Régulièrement, les douaniers cachés dans la campagne wattrelosienne arrêtaient des chiens servant de mules pour faire passer la contrebande entre Belgique et France. Laissez nous vous conter cette anecdote : dans les années 1930, les fraudeurs avaient eu vent d’une visite en Belgique du cardinal Liénart (célèbre évêque de Lille durant 40 ans) et de son retour par un poste frontière de Wattrelos. Un peu avant l’heure prévue, une grosse limousine noire se présenta devant les douaniers. À son bord, de faux ecclésiastiques et des centaines de kilos de tabac franchirent la frontière. Les douaniers ouvrirent respectueusement la barrière, sans contrôler le véhicule. Peu de temps après, une deuxième limousine souhaita passer la frontière. Les douaniers, étants persuadés d'avoir déjà fait passer la voiture, furent assez étonnés... C'était finalement le vrai cardinal qui s'est présenté au poste frontière et qui fut fouillé de fond en combles, à sa grande surprise... Sur ce bureau de douanes (dans la rue du Vieux Bureau, numéro 528), une plaque en l’honneur de Maurice Deghouy était apposée. Maurice Deghouy est un douanier wattrelosien membre d’un réseau de résistants affilé au War Office, le Ministère de la Guerre Britannique. Maurice Deghouy est arrêté le 14 février 1944 sur son lieu de travail, au poste du Touquet. Il est emmené à Lille pour subir un interrogatoire durant lequel il fut violemment torturé. Plus personne ne le revit après son arrestation. Seule sa veste d’uniforme ensanglantée fut remise à sa femme qui habitait la caserne des douanes du Sapin Vert. À Wattrelos, les douaniers occupent une place stratégique dans la Résistance. En effet, ils ont connaissance des mouvements quotidiens des troupes allemandes. Répartis entre les postes du Touquet Saint-Gérard, de la Martinoire et de la Houzarde, seize douaniers wattrelosiens participent activement à la Résistance. À la Libération, les douaniers déplorent quatre disparus pour fait de résistance : Maurice Deghouy (dont on apprendra finalement la mort en déportation en 1945), Marcel Desprez, Gilbert Duhayon et Maurice Meirlandt.

139 Rue du Vieux Bureau 59150 Wattrelos
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Gare aux loups ! Rue du Mont-à-Leux

Ancienne rue du Touquet du Pick, du Plich ou Pile, la rue prendra officiellement le nom de rue du Mont à Leux le 3 juillet 1925. Ce nom vient du mont situé sur le territoire belge qui était connu comme un repère de loups, « leux » en picard. Ce mont portera également le nom de « mont des Hurlus ». Dans la tradition populaire lilloise, on surnomme d'hurlus les protestants révoltés parcourant la région. Le nom du mont viendrait des corps des protestants morts à Wattrelos en 1566 et qui auraient été ensevelis à cet endroit. Pour en savoir plus, rendez-vous sur les prochaines pages ! En décembre 1893, la mairie de Wattrelos doit réagir à ce qu’elle considère comme un fléau dans certains quartiers, notamment rue du Mont à Leux. En effet, la prostitution est de plus en plus visible et la municipalité de l'époque souhaite la refréner. Des jeunes femmes sont chassées des villes voisines et employées dans des cafés, transformant ceux-ci en maisons close. Pour y faire face, la mairie de Wattrelos va signer un arrêté comprenant plusieurs mesures, telles que l’interdiction pour les propriétaires des débits de boissons d’embaucher une femme qui ne soit ni de sa famille ni munie d’un « certificat de bonne vie et de bonnes mœurs ». De plus, « il est défendu aux femmes ou filles employées dans les établissements de s’asseoir à côté des consommateurs ou de converser avec eux ».

476 Rue du Mont À Leux 59150 Wattrelos
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Rue du Bon Genièvre

La rue du Bon Genièvre est un ancien sentier. Celle-ci sera promue au titre de rue en 1893, après la construction d’un nouveau lotissement. Son nom vient d’un estaminet présent dans la rue avec pour enseigne « Le Bon Genièvre ». Cela arrive souvent à Wattrelos, comme au Nouveau Monde ou rue des Dragons, qui doivent également leur nom au cabaret installé dans la rue.

407 Rue du Mont À Leux 59150 Wattrelos
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La maison des prisonniers Rue Saint-Gérard

Le numéro 6, la maison des héros La Seconde Guerre mondiale débute en 1939 et les combats sont de plus en plus nombreux début 1940. La plaine de Beaulieu sera témoin de combats au terme desquels la ville sera occupée par les troupes allemandes. Beaucoup de réfugiés arrivent à Wattrelos à partir du 15 mai 1940. Très rapidement, de nombreux wattrelosiens vont entrer en résistance contre l’occupant. Il existera de réels réseaux qui participeront à la Résistance mais de nombreux anonymes aideront aussi les réfugiés, notamment la famille Saint-Ghislain, résidant dans cette maison de tisserand, construite en 1857. Le vendredi 29 mai 1942, un convoi arrive en gare de Tourcoing avec, cachés à son bord, 6 soldats français évadés d'un stalag en Pomérie, près de la mer Baltique. Prévenus par leurs collègues de Belgique, le personnel de la gare, dont Louis Saint-Ghislain, décide d’épauler ces prisonniers. Louis, accompagné de sa épouse Madeleine, et leurs trois filles (Marie Madeleine, Jeanine et Marie-Paule âgées de 6 à 14 ans) les vêtissent et les nourrissent, les aident en les escortant et payent leurs billets de train pour regagner leur foyer. Ainsi, Madeleine et l’une des filles aideront l’un des hommes à retourner à Somain par le train : un couple avec un enfant est en effet plus discret qu’un homme seul. Les 6 hommes retourneront sans encombre chez eux. Le rôle crucial de la famille Saint-Ghislain La famille va dès lors poursuivre ses actions et continuer à aider les évadés. Désormais à chaque fois qu’un voisin, un collègue ou un ami des Saint-Ghislain trouve un évadé, on l’amène à la « Maison des Prisonniers ». Petit à petit, la famille va recevoir de l’aide comme celle du coiffeur Dufraine, qui coupe les cheveux de prisonniers, ou le photographe Ephraïm qui prépare les photos pour les papiers, le tout sans poser de question ni demander d’argent. De nombreuses personnes sont au courant de l’activité des Saint-Ghislain et les aident en donnant de la nourriture, des vêtements ou encore un peu d’argent pour payer les billets de train… L'arrestation Le 4 janvier 1944, Louis est arrêté par la Gestapo sur son lieu de travail pour suspicion de sabotage et détention d’armes à son domicile. Il sait que des preuves de son implication sont facilement trouvables : faux certificats de travail, papiers d’identité dans ses poches, un évadé est caché chez lui… Louis aura le temps de prévenir un ami qui récupérera les papiers cachés sur lui et préviendra sa famille. Le lendemain, les voisins voient surgir une voiture noire… En sortent plusieurs membres de la Gestapo. Ils viennent perquisitionner la maison des Saint-Ghislain. À cet instant, Marie Madeleine, l’ainée des filles, est seule à la maison. Des soldats allemands perquisitionnent sa maison. Dans un premier temps, ils interrogent Marie-Madeleine, mais celle-ci ne se laissera pas impressionner, bien qu’elle connaisse leurs méthodes d’interrogatoire utilisées pour délier les langues… Ils fouilleront ensuite la maison sans grande réussite. Des preuves étaient pourtant présentes : un pantalon sur la machine à coudre fait avec de la couverture de prisonnier portant les initiales « KG », signifiant « Kriegsgefangener », (« Prisonnier de Guerre » en allemand). Pourtant, la Gestapo repartira avec Louis sans que la police n’y trouve de justification aux premiers abords. Mais après enquête, le Bureau des prisonniers écrira finalement : « Saint Ghislain serait inculpé d’avoir hébergé des prisonniers de guerre français évadés ». De plus, Louis sera torturé car les Allemands veulent lui faire dire qu’il a aidé un certain Jack Green, un soldat anglais. Les deux hommes nient se connaître, et pour cause : c’est Madeleine qui a apporté les faux papiers au soldat anglais. Le 19 janvier 1944, Madeleine sera arrêtée à son tour par les soldats allemands. Elle restera 8 jours à la prison Saint-Bernard de Loos où elle sera longuement interrogée sans toutefois être torturée puisqu'elle est enceinte. À sa libération, elle distribuera les lettres de ses codétenues qu’elle a pu cacher dans la doublure de son manteau à leur famille. Louis sera lui aussi transféré à la prison de Loos, puis sera envoyé au camp de Beverloo en Belgique, dont il sera libéré le 15 septembre 1944 lors de l’arrivée des Alliés. Au total, la famille va accueillir et aider plus de 80 prisonniers français évadés des camps entre 1942 et 1945 ainsi que 100 soldats français, anglais et néerlandais. L’accueil pouvait durer entre 1 et 4 jours, et le tout dans une petite maison de 2 pièces au rez-de-chaussée et de 2 chambres à l’étage. Louis, Madeleine et Marie-Madeleine recevront des médailles militaires pour leurs actions et leur dévouement durant la guerre comme la Médaille Militaire, la Croix de Guerre ou la Médaille des Passeurs pour ne citer qu’elles.

7 Rue Saint-Gérard 59200 Wattrelos
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Rue Saint-Gérard, les maisons de tisserand

Nous sommes ici dans une rangée de maisons de tisserand, dites maisons à otils, un mot picard pour désigner le « métier à tisser ». Le début du XIXème siècle voit l’apparition de rangées en campagne, où sont regroupés des ouvriers travaillant à domicile sur des métiers à tisser à la main. L’architecture type des maisons à otils est reconnaissable : une fenêtre pour la pièce à vivre et une autre pour l’ouvroir où était installé le métier à tisser. La vie du tisserand à domicile n’était pas facile. Par exemple, en 1870, payé au mètre d’étoffe, le tisserand wattrelosien travaillait entre 12 et 14h par jour. Sa pièce d’étoffe terminée, il la rapporte au fabricant pour qu’elle soit travaillée. Le transport de celle-ci se fait à l’aide d’une brouette ou sur une « carrette à kien », comprenez charrette tirée par un chien. Plus tard, les tisserands ont rejoint les usines textiles de Wattrelos, mais aussi de Roubaix et Tourcoing, qui leur garantissaient un salaire plus régulier. Toutefois, il arrivait que des grèves éclatent, comme en 1880. Les ouvriers avaient alors cessé le travail pour obtenir des augmentations que justifiait la hausse du coût de la vie : en effet, en 5 ans, le kilo de beurre ou de pommes de terre avait doublé.

rue Saint-Gérard 59150 Wattrelos
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