Un parcours varié dans un paysage vallonné avec pour point de départ, un village perché dominant la vallée du Gers, et pour toile de fond, la chaîne pyrénéenne.
De la place centrale, emprunter la D 9 en direction de Peyret-Saint-André sur 200 m. Après une maison, descendre par un escalier à gauche vers le lac. Passer près d’une fontaine restaurée et parvenir à une intersection. > En prenant à droite, possibilité de contourner le lac par le barrage (aires de pique-nique, parcours de santé) et de retrouver l’itinéraire au point 3 (35 min supplémentaires).
Aller à gauche et poursuivre par un chemin herbeux le long du lac. Longer la route, puis à un embranchement, laisser en face l’accès à un parking et emprunter le chemin à droite.
250 m plus loin, prendre à gauche. Longer deux fermes, prendre la route à droite sur 120 m, le chemin à gauche, puis la D 209 à gauche.
Couper la D 632 ( > prudence !) et poursuivre sur le chemin en face, bordé par un canal d’irrigation (ce canal de 63 km de long relie Lannemezan à Ornezan dans le Gers). Entrer dans le bois, parcourir 100 m, franchir le canal et le longer à nouveau. Traverser la D 21 et prendre de suite à gauche le chemin qui longe le canal.
Prendre la route à gauche sur 100 m, puis le chemin à droite. Il mène à Organ. Longer l’église, continuer à droite par la route sur 120 m et, à la fourche, suivre la route à gauche.
En haut de la côte, s’engager sur le premier chemin à gauche, le long du hangar agricole. Poursuivre toujours tout droit. Avant Pierretat, le chemin devient une route. Au croisement, suivre la route à droite, puis la D 137 à droite et, après la mare, prendre la route à gauche. Longer la ferme à gauche, puis descendre par le chemin.
Prendre le chemin à gauche et poursuivre à gauche par la D 9. 100 m avant le panneau «Castelnau-Magnoac», s’engager sur le chemin à droite. Après 300 m, au carrefour, emprunter le chemin à gauche. Au croisement, continuer tout droit (chemin des Hountagnes), puis tourner à gauche pour rejoindre le centre de Castelnau.
Le 17 novembre 1942, à la suite de l’invasion de la zone libre par l’armée allemande quelques jours plus tôt, le général André Pommiès décide de créer un mouvement de Résistance dans le Sud-Ouest de la France, précisément dans les 17° et 18° régions militaires. Le Corps Franc Pommiès (de son premier nom Corps Franc Pyrénéen) est né. Débute alors la période de la clandestinité: recrutement des hommes, renseignements, sabotages des usines de production et des voies de communication, encadrement des jeunes réfractaires du STO… Au 6 juin, avertis du débarquement, les quelques 12 000 hommes du corps franc effectuent une véritable « sortie de l’ombre » et s’adonnent à une lutte ouverte face à l’occupant: embuscades, guerilla et sabotages, rythment le quotidien des hommes du maquis. Après leur participation à la libération des villes et villages du sud-ouest aux mois de juillet et août 1944, les hommes de Pommiès se regroupent à Toulouse. Commence alors leur marche vers le Nord-Est qui les conduira jusqu’à Stuttgart et finalement Berlin. (Mairie de Castelnau-Magnoac) Contact musée : 05 62 39 24 99
- Castelnau-Magnoac : église, ancienne collégiale gothique XVe, maisons à colombages, mémorial et musée du Corps Franc Pommiès
- Canal d’irrigation
- Fermes typiques
- Notre-Dame-de-Garaison : ancien couvent, manoir
- Galan : ancienne bastide XIVe, église gothique XVIe
- Puydarrieux : réserve ornithologique, lac
- Trie-sur-Baïse :ancienne bastide, collégiale Notre-Dame-des- Neiges XVe XIXe, ancien monastère des Carmes XVe XXe
Castelnau-Magnoac, à 45 km à l’est de Tarbes par la D 632
Place centrale
jaune
À l’origine, la Neste d’Aure filait directement vers les plaines du Magnoac et du Gers qu’elle irriguait abondamment. Mais les matériaux qu’elle arrachait à la montagne se sont accumulés pour former le plateau de Lannemezan, qui a dévié son cours vers l’est et la Garonne. De petites rivières se sont forméessur le plateau, mais leur faible débit ne pouvait suffire aux besoins de l’homme. C’est pourquoi Montet réalisa dès 1836 un canal prélevant l’eau de la Neste en amont, pour l’amener jusqu’au plateau de Lannemezan et alimenter ainsi dix-sept petites rivières (Gers, Save, Gimone, Baïse…). Ce canal était vital mais son débit ne put répondre aux besoins croissants en eau. Il a donc fallu construire aussi des barrages pour constituer des réserves d’eau, comme le lac de Puydarrieux sur la Baïse.
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