Ansac sentier les Collegiens

Ce pont, à cinq travées symétriques, relie les deux rives de la Vienne entre Ansac-sur-Vienne et Confolens. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Cette fontaine forme une sorte de puits surmonté d'un petit édicule en maçonnerie. L'encadrement est en pierre de taille avec le rebord du voûtement en briques. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Cet ensemble est représenté avec le symbole d'un château sur la carte de Cassini. Il figure sur le plan cadastral de 1826 sous l'appellation " logis de Belle Maison ". Ce manoir fut au XVIIIe siècle l'ancienne demeure de l'écuyer Hippolyte de Pontbriand. En 1861 est mentionnée une brasserie à la Belle-Maison, brasserie qui provenait de la fermeture de la brasserie de Confolens. Elle appartenait à Eugène Bellanger et François Bourgoin. Elle cesse son activité en janvier 1892. L'armée projette alors d'y installer une conserverie, qui ouvre en 1898, puis cède la place en 1933 à une laiterie dont l'activité est transférée en 1951 au moulin de la Roche à Confolens. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

La voie ferrée qui traverse Ansac-sur-Vienne est située sur le tracé de la ligne Roumazières-Lussac-les-Châteaux par Manot, Ansac-sur-Vienne et Confolens. Cette ligne a connu une longue histoire entre 1856, date du vœu de sa construction par le conseil général, à sa première concession en 1872, son tracé arrêté définitivement en 1879. L'essentiel des travaux est achevé en 1883, mais l'inauguration de cette voie n'a lieu que le 31 juillet 1887. L'ancienne ligne de chemin de fer est désormais empruntée par la ligne touristique du vélo-rail de Charente-Limousine. Long de 100 m, constitué de cinq arches, le viaduc de Pontaran ou Pontarand ou Pontaraud permettait à la ligne de chemin de fer de Roumazières à Confolens de franchir la Faye. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Cette chapelle, située à une cinquantaine de mètres du prieuré Saint-Benoît, renferme les gisants de François de Pontbriand et son épouse Mathive Formier sous un enfeu cerné d'une cordelière franciscaine. François de Pontbriand, seigneur de la Villatte, fit édifier ce tombeau en pierre de Pressac à la fin du XVe siècle. Décédé en 1521, François de Pontbriand sera finalement inhumé à Notre-Dame de Cléry. Il semble bien que Mathive Formier ait été enterrée dans ce caveau. La date de 1522 aurait été inscrite sur la grille qui ferme l'entrée de la chapelle. La chapelle a été partiellement détruite au cours des guerres de religion. Le tombeau aurait été violé en 1793 et on y aurait retrouvé deux grands cercueils et un plus petit. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Le prieuré Saint-Benoît d'Ansac dépendait de l'abbaye de Nanteuil-en-Vallée. L'origine de l'église remonterait au XIe siècle. Elle fut reconstruite aux XIIe-XIIIe siècles, puis réparée en 1578. Du prieuré Saint-Benoît, seule subsiste l´église devenue église paroissiale. Son plan est une nef unique de quatre travées précédant un choeur pentagonal plus étroit. L'entrée se fait par la première travée sur le mur sud. Néanmoins, une porte a été condamnée sur le mur ouest. Le seuil de cette porte est plus élevé que le seuil du portail. Il s'agissait peut-être d'une liaison entre le prieuré et l'église. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Cette bascule publique doit dater de la fin du XIXe siècle. Elle a été démontée à la fin du XXe siècle et le matériel de mesure a été déposé dans des locaux communaux. La bascule publique est représentée sur une carte postale ancienne. Elle était localisée sur la place de la mairie. L'édifice a été détruit lors de travaux de réaménagement de la place en 2001. Une partie a été revendue comme ferraille. Le mécanisme (poids et contre-poids) a été déposé et est conservé, en 2004, dans l'annexe de l'ancien dépôt de la gare de marchandise. L'inscription " Société de construction des ponts à bascule Voiron " est portée sur le bras en fonte du support. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Cette pompe date de la fin du XIXe ou du début du XXe siècle. La pompe porte sur le dessus l'inscription " BRIAU". source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Sur le cadastre de 1826 sont figurées quatre roues à ce moulin. En 1878, M. Vignaud, propriétaire, demande l'autorisation d'élargir et de surélever la digue (plan daté de 1879). Ce moulin à eau établi sur le cour de la Vienne est aujourd'hui à l'état de ruine. Il subsiste des murs arasés du bâtiment, l'armature métallique de la roue à aube dans le canal envasé et le barrage sur la Vienne. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Distillerie d'alcool à base de betteraves et de topinambours construite vers 1940 et transformée en distillerie à vin en continu vers 1950 ; transformation en atelier de tôlerie dans les années 1960 ; arrêt définitif des activités industrielles vers 1970, 1980. Bureau avec toit en pavillon. Deux bassins pour le dépôt des topinambours et un bassin de décantation sont conservés sur l'espace public de la commune. L'un d'entre eux était bordé d'un embranchement de la voie ferrée, qui se devine toujours dans le paysage et dont les butoirs sont demeurés en place. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-aquitaine

Ce moulin banal des seigneurs de Confolens est documenté depuis 1507. Il est détruit par une crue en 1745. En 1873, le filateur Ladouce remplace le moulin à blé, qui possédait quatre roues (3 pour le seigle et une pour le froment d'après un acte de 1793) sur le cadastre de 1826, par une filature de la laine pour les campagnes environnantes et pour l'armée. En 1876, la filature est emportée par une crue puis reconstruite grâce à un don de la duchesse de Magenta. A la fin du XIXe siècle, on ajoute le tissage et la fabrique de gros draps rustiques. En 1906 (nuit du 8 au 9 octobre), l'usine est en grande partie détruite par un incendie. Un industriel ariégeois la racheta en 1917. L'usine ferma en 1939. Dans les années 1945-1950 ouvrit une usine de nettoyage de laine, et un nouvel atelier de fabrication est construit dans le 3e quart du XXe siècle. En 1955, la laiterie de Louis Bourdier, installée à la Belle-Maison, commune d'Ansac-sur-Vienne, est transférée au moulin de la Roche, mais ferme dès 1956 pour céder la place à la société charentaise lainière jusqu'à la fin du XXe siècle. Ce bâtiment fait l'objet de travaux pour installer une micro centrale hydro-électrique. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Le manoir du Villars ou Villard, parfois aussi appelé Villard des récollets en raison de sa proximité avec le couvent des récollets, daterait du XVIe siècle. Il est acquis en 1659 par Pierre Guyot, sieur de la Rambaudie, qui le possède encore en 1659, avant de passer pour partie la même année à Pierre Duboys, sieur du Mas. En 1722, son propriétaire est le sieur de La Rebière. Au moment de la Révolution, il appartenait à Robert-Lamarquetière, qui émigra. Il changea alors plusieurs fois de propriétaires. Sur le cadastre de 1826, il semble appartenir à Pierre Panis, sieur du Mas en 1826 puis à François de Comin en 1830 avant de passer à la famille Guiot de La Mirande. Le manoir est saisi à la Révolution et vendu en 1793 à Etienne de La Rapidie de Tisseuil. Il est vendu en 1890 par M. Barbarin d'Ecossas. Il change à nouveau plusieurs fois de propriétaires au cours des XIXe et XXe siècles. Il figure sur le cadastre ancien de 1826 avec un plan similaire. Il semble avoir été remanié au XIXe siècle. Le bâtiment à l'ouest du manoir serait une ancienne tannerie d'après la tradition orale. C'est une propriété privée. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Au XIXe siècle, la sous-préfecture de Confolens a été hébergée dans différents lieux. Sous le Consulat, la sous-préfecture est provisoirement installée dans la maison de Jean-Baptiste Mémineau, maire de Confolens et premier sous-préfet de cette ville. De septembre 1819 à avril 1821, elle s'installe dans l'ancien presbytère de Saint-Maxime, avant de déménager au second étage de l'hôtel Dassier-Desbrosses (actuel hôtel de ville). En 1842, la sous-préfecture quitte cet hôtel particulier pour s'installer dans une maison louée par le département au 7 place de la Fontorse, après avoir envisagé la location du n° 11-13 de la même place. Dès 1844, le conseil d'arrondissement souhaite la construction d'une sous-préfecture digne de ce nom. Les terrains sont acquis en 1851. La sous-préfecture est composée de trois corps de bâtiments organisés en U autour de la cour d'honneur. Le corps central comporte un rez-de-chaussée avec les salons, un premier étage avec les chambres et un comble à surcroît partiellement aménagé. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine