Pleuville sentier de l'orangerie

Le château figuré sur le plan cadastral de 1825 présente un longs corps de bâtiment précédé de deux petits corps de bâtiments en bordure de rue. Le château ne présente plus ce plan. Le logis, en fond de cour, est flanqué de deux dépendances en retour d'équerre. Devant le logis se trouve un puits à margelle circulaire. La cour est fermée par un portail à piles en pierre de taille, l'entrée est pavée. Un saut de loup est placé devant cette entrée côté cour. Une troisième dépendance est située plus à l'est contre laquelle se trouve une mare. L'ensemble est entouré d'un parc. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Il est vraisemblable que le bâtiment le plus ancien soit la tour sud du logis, et elle pourrait dater du 15e siècle. Le logis se compose de trois corps de bâtiments accolés. Les différents chaînages sont visibles sur l'élévation orientale : l'un après la première travée, l'autre après la seconde travée. Il est possible que la première partie date du 16e siècle, mais les deux autres ne semblent pas être antérieures au 17e siècle. La date 1608 est inscrite sur le linteau d'une baie d'une habitation accolée au pignon sud du logis. Elle pourrait être la date de construction du second corps de bâtiment, le troisième étant un peu plus tardif, notamment avec la présence de l'escalier droit en pierre. Les premières sources indiquent qu'en 1668, la Bussière appartient à Jean de Saint-Fief, issu des seigneurs du Mazet en Périgord. Le manoir de la Bussière est construit en retrait de la route, sur le côté oriental d'une vaste cour herbue plantée d'arbres. Les dépendances occupent le côté Nord, et un four le côté sud. Devant l'élévation orientale du logis se trouvent une terrasse, des jardins en contre bas et un étang. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

La fontaine constitue un petit édicule maçonné accompagné d'une pompe signée Bodin 1417. Le lavoir est entouré d'une partie bétonnée. L'eau s'écoule sous un ponceau à une arche. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

La maison ne figure pas sur le plan cadastral de 1825 et ne doit pas être antérieur à la seconde moitié du 19e siècle. Le four est accolé à une dépendance et couvert d'un toit en appentis. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

La première mention d'un seigneur de Fellet est celle du mariage de Gabriel de Pons de Fellet avec Marie de Ferré en 1630. Il est possible qu'il soit le commanditaire de la construction du manoir. En effet la porte du logis est surmontée d'un blason et d'une inscription : " le 25 1640 fait en may ". Entre le plan cadastral de 1825 et le cadastre actuel peu d'éléments ont varié en plan. Le logis n'a pas subi de modification. Les logements à droite et à gauche ont eux été remaniés et la grange de gauche a été refaite. Le logis présente un corps central couvert d'un toit à longs pans à croupes. Son élévation antérieure est à trois travées irrégulières à portes latérale. Celle de gauche est couverte en anse de panier. Les deux pavillons sont à une seule travée et sont couverts de longs pans à croupes. Les couvertures du corps central et des pavillons sont reliées par une noue. Les deux logements et la grange de droite sont couverts en tuile creuse. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

L'église du 12e siècle a été entièrement détruite. En 1836, les sources mentionnent que la couverture de l'église romane est refaite et que la cloche est refondue. En 1860, la commune désire reconstruire l'église qui tombe en ruines. Les plans sont réalisés par Boyer, inspecteur de l'architecte diocésain de Poitiers, Jules de Mérindol, depuis décembre 1853. Contraint à la démission de ce poste en août 1863, Boyer fournit néanmoins les plans de la nouvelle église de Pleuville. En 1865, la reconstruction est en cours, sur les plans des architectes Boyer frères, par l'entrepreneur Delalée. Le décor est réalisé en 1890 par F. Motillon et fils, décorateurs à Charroux, ainsi qu'en atteste une inscription peinte verticalement sur la colonne nord-ouest du transept. En 1894, les verrières de la nef sont réalisées par l'atelier Fournier de Tours. En 1896 des travaux importants sont effectués au clocher par Charles Raffoux, charpentier, Guillon, couvreur, Michaud, forgeron et Pérous, zingueur. Les cloches sont datées respectivement de 1865 et 1876. Suite à des problèmes de stabilité de l'édifice, l'église a été entièrement restaurée en 2004. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Cette pompe est installée sur la place du village. Elle porte l'inscription " Fonderie Briau ". source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Le poids public est installé sur la place de l'église. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

La date 1898 est inscrite sur le pignon sur rue du corps de logis. C'est également la date qui est reportée sur la matrice cadastrale. Le logis du manoir est construit légèrement en retrait par rapport à la rue dont il est séparé par un muret surmonté d'une grille. L'accès se fait par un portail métallique. A gauche de celui-ci se trouve la grange. L'ensemble est entouré d'un parc. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine

Une stèle commémorant la mort de maquisards le 3 août 1944 a été adjointe à la croix de chemin. source : inventaire général du patrimoine culturel région Nouvelle-Aquitaine