À voir autour
Voir plus
Ouvrir
Fermer
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter

Oups... Il semblerait que Cirkwi n'ait pas l'autorisation d'utiliser votre position.

Description
Carte
Points d'intérêt
Notes et avis
À voir autour

D'une vallée à l'autre - entre Gardon et Tarnon

Col Salidès
La belle vue des crêtes
Sur les hauteurs au-dessus de Rousses
Le village du Pompidou
Le village de Rousses
Le charmant village de St André de Valborgne
Crédit : Béatrice Galzin

Description

Entre Gard et Lozère, sur le contrefort de l’Aigoual, une petite échappée pour se ressourcer dans les Cévennes. Tout le long de votre balade, la nature se dévoile comme un trésor, d’une beauté encore sauvage.

- Jour 1 : 17,2 km de Rousses à St-André de Valborgne en passant par le Col du Salidès – Balisage blanc et rouge (GR®7-67) et balisage jaune (PR). Dénivelé + 720 /- 1016- Jour 2 : 19,8 km de St-André de Valborgne à Rousses en passant par le Pompidou et la Can de L’Hospitalet - balisage jaune (PR) puis rouge et jaune (GRP®) puis blanc et rouge (GR7 & 67). Dénivelé + 1270 /- 972.Accès St-André de Valborgne  à Rousses en voiture via la D907 (24 mn). Hébergement sur St-André de Valborgne.

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 16/11/2022
36 km
48 h
1415 m

Profil altimétrique

Point de départ

Lat : 44.2062811Lng : 3.5914276

Points d'intérêt

image du object

Mont Aigoual

Une belle vue sur le mont Aigoual (1 567 m)… Montagne des vents, du brouillard, de la neige et des pluies. Les masses nuageuses venues de la Méditerranée se frottent à ses pentes et peuvent donner des précipitations violentes (appelées aussi épisodes cévenols). Cette montagne capricieuse abrite la dernière station météorologique de montagne de notre pays.

- Parc national des Cévennes -
Consulter
image du object

La draille de la Margeride

La draille suit la crête et traverse la can de l'Hospitalet. Ce chemin de transhumance permet aux troupeaux des plaines (du sud des Cévennes et de la Crau) de monter vers le nord du Gévaudan (Aubrac, Margeride, mont Lozère). Cette draille n'est qu'une branche d'un réseau plus important sur lequel circulent encore aujourd'hui les troupeaux transhumants.

- Parc national des Cévennes -
Consulter
image du object

Le berger transhumant du col de Salidès

Dès la fin du printemps, le col de Salidès s’anime. Le berger transhumant s’installe pour les 3 mois d’estive dans ce lieu magique avec près de 1 000 brebis. Par tous les temps, le berger sort les animaux pour les amener brouter des herbes nouvelles. Il doit gérer ses espaces de pâture, mais aussi soigner les animaux. À la fin de l’été, chaque éleveur viendra récupérer ses bêtes. Attention aux chiens qui surveillent et protègent le troupeau !

- Parc national des Cévennes -
Consulter
image du object

La réserve de l'Hom

La forêt de l’Hom était la « réserve » d’un domaine de plus de 700 hectares depuis le XIXe siècle. Cette réserve était mise en défends (protégée des animaux) et servait de « compte épargne » en cas de besoins financiers imprévus. Cette situation explique en partie la richesse de cette forêt, qui s’échelonne de 600 à 1 100 mètres d’altitude, dans laquelle se trouvent de nombreuses essences d’arbres : des autochtones (chênes verts, châtaigniers, hêtres, bouleaux, merisiers, sorbiers, sapins, épicéas, etc.) et des exotiques introduits par les nouveaux propriétaires (chênes rouges, érables du Canada, séquoias géants, mélèzes hybrides, etc.). Cette forêt privée est gérée conformément à un plan de gestion rédigé selon les principes de « prosylva » (sylviculture proche de la nature) ; il a été agréé par l’administration et le Parc national des Cévennes. Le gibier est abondant, et vous pouvez apercevoir un chevreuil ou un cerf au détour d’un chemin.

- Parc national des Cévennes -
Consulter
image du object

Château du Folhaquier

Le château du Folhaquier se dessine sur cette petite ligne de crête, lieu stratégique à l’époque médiévale. Il surplombe le Gardon de Saint-Jean et fait face au château de la Fare.Il est séparé du hameau par un fossé taillé dans le schiste, et on peut encore voir une tour carrée construite au XVIe siècle sur les anciens remparts du XIIe, ainsi que les restes d’une tour ronde à son autre extrémité. Les bases de la chapelle castrale sont encore bien marquées et l’église romane Notre-Dame du Folhaquier, encore en excellent état, a résisté depuis presque un millénaire.

- Parc national des Cévennes -
Consulter
image du object

Château de la Fare

Après de multiples combats avec le château du Folhaquier, il ne reste aujourd’hui que ce pan de mur de ce gros château médiéval du seigneur de la Fare. Elevé au sommet d’un mamelon de schiste, il est isolé de tous les côtés par des abrupts. L’ancien village était fortifié et se situait juste au-dessous de ce pan de mur.

- Parc national des Cévennes -
Consulter
image du object

Le village de St André de Valborgne

En se promenant le long des quais qui surplombent la rivière, les belles maisons bourgeoises de l’époque florissante de la soie se dévoilent encore. En cherchant un peu, d’anciennes filatures ou bâtiments industriels dédiés à la sériciculture se dessinent encore dans le paysage. Un peu plus bas, en face du château du XVIe,  écoutez l’histoire racontée par Bernadette Lafont sur les épopées des camisards dans les années 1702. En remontant sur la place, désaltérez-vous à la fontaine et osez pousser la porte de l’église de l’époque romane (XIIe siècle)…

- Parc national des Cévennes -
Consulter
image du object

L'âge de la soie

À partir du XIXe siècle, l’industrie de la soie se développe dans les Cévennes : les tanneries cèdent alors la place à des filatures. L’eau y servait non seulement à traiter les cocons de vers à soie (ébouillantés pour préparer la soie) mais aussi à entraîner les machines à filer (système à vapeur). Dans la seconde moitié du XIXe siècle des maladies ont largement fait chuter la production de soie, qui fut soumise à la concurrence des soies étrangères puis à celle des soies artificielles. L’activité s’éteignit en 1965.

- Parc national des Cévennes -
Consulter
image du object

Quartier des tanneurs

Le quartier de la Calquière tire son nom de celui des fosses dans lesquelles les tanneurs faisaient tremper les peaux avec de la chaux qui se dit cauç ou calç en occitan. Tout au long du Gardon on trouvait des tanneries car son eau acide favorisait un bon rinçage des peaux, indispensable pour des produits de qualité.

- Parc national des Cévennes -
Consulter
image du object

Lique Ser

Le sentier de Lique Ser s’élève jusqu’à la célèbre Corniche des Cévennes, crête qui sépare deux pays distincts, le Gard et la Lozère. Cette route, de nos jours, très fréquentée en été pour ses superbes panoramas, n’a pas toujours été propice à la villégiature.À l’époque de Louis XIII et de Louis XIV, c'était la route des dragonnades et de la répression du protestantisme par les armées du roi après la Révocation de l'édit de Nantes. De cette crête, les soldats dit « Dragons du roi », jouissaient de points de vues stratégiques. Elle est laissée à l'abandon au XIXe siècle. En 1930, après une longue rénovation, elle est ré-ouverte à la circulation et devient une route touristique majeure.

- Parc national des Cévennes -
Consulter
image du object

Le Pompidou

Le Pompidou, comme Saint-Roman de Tousque, doit son développement à sa situation sur la corniche des Cévennes. Cette ancienne piste muletière connut, à partir du XVIIe siècle, un important trafic commercial de charrois muletiers montant, du midi vers le Gévaudan, le sel, le vin ou encore le poisson séché, redescendant des hautes terres céréales et étoffes, et servant à exporter la soie et les châtaignes des Cévennes. On y voit encore deux bâtiments, anciennement auberge et relais de poste, où l'on changeait les chevaux d'attelage, "le Cheval blanc" et le "Chapeau rouge".

- Parc national des Cévennes -
Consulter
image du object

Petits bâtiments

Les petits bâtiments que l’on voit ça et là sont des jasses, bergeries d'autrefois (de « jas » : endroit où la bête dort, qui a donné « gît », « ci-gît »). Il y en avait au moins vingt entre Tartabissac et Bézuc. Des beaux jours jusqu'au 6 décembre, les bêtes y dormaient et on montait les garder la journée. Un vieux dicton dit : « Pas de bêtes dans les châtaigniers avant le 6 de l’hiver ». Le 6 décembre était la date de la foire de Florac où l’on vendait les châtaignes. Aujourd’hui, Bézuc sert de bergerie à 200 brebis, huit mois de l’année.

- Parc national des Cévennes -
Consulter
image du object

Les frênes

Les frênes qui bordent le chemin affectionnent les lieux frais et humides. Plantés par les hommes le long des chemins, les rameaux, coupés à la fin de l’été, constituaient un complément de fourrage pour le bétail.

- Parc national des Cévennes -
Consulter

Informations complémentaires

Départ

Rousses

Arrivée

Rousses

Ambiance

Une aventure entre versant méditerranéen et versant atlantique : au cœur des Cévennes, la ligne de partage des eaux !Une belle entrée en matière pour découvrir les paysages des Cévennes, entre espaces ouverts (prairies) et forestiers (hêtres, conifères, châtaigniers) sur des roches variées (calcaire, schiste et granite) qu’on vous invite à déchiffrer. Une expérience unique à faire en couple, seul ou en famille.

Accès routier

Depuis Florac, prendre la direction de Vébron par la D 907. A la sortie de Vébron, aux Vanels, continuer sur la D 907 jusqu’à Rousses.Depuis St-Jean du Gard suivre la direction de Florac par la D 907. Traverser les villages de L’Estréchure, Saumane, St-André de Valborgne et le tunnel du Marquaïrès pour arriver à Rousses.

Parking conseillé

Au-dessus du café de pays

Recommandations

Avant de partir étudier votre parcours, prendre la trace GPX ou une carte au 1/25000e.Adaptez votre équipement aux conditions météo du jour. N'oubliez pas que le temps change vite en montagne. Pensez à emporter de l'eau en quantité suffisante, de bonnes chaussures et un chapeau. Refermez bien les clôtures et les portillons.Attention aux chiens patous gardant les brebis transhumantes au col du Salidès, de juin à septembre : suivez les conseils quant aux comportements à adopter.Où dormir :Rousses :Les chalets de Rousses, tél. 04 66 44 08 54 (accueil possible hors saison d’été).St-André de Valborgne :Cocon des Cévennes, tél. 06 88 77 93 61.Les écoles, tél. 06 71 09 00 22

Auteur de la donnée

Notes et avis

À voir autour
Voir plus
Ouvrir
Fermer
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter