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Points d'intérêt
Notes et avis
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Du haut Tarn à la cité médiévale

Hameau de Castelbouc
Cité médiévale de Sainte-Enimie
Le causse de Sauveterre
Crédit : cevennes-gorges-du-tarn

Description

Cette balade le long du Tarn permet de côtoyer un paysage verdoyant et des villages de caractère. Retour par le causse de Sauveterre où les étendues nues du plateau contrastent avec le fond des gorges.

Une randonnée de 2 jours qui part d’Ispagnac, à l’entrée des gorges du Tarn, et rejoint le village médiéval de Ste-Enimie au cœur du canyon : - Jour 1 : départ d'Ispagnac par le sentier des gorges du Tarn (balisage jaune et vert) sur 17 km jusqu’à Ste-Enimie - Jour 2 : retour de Ste-Enimie jusqu’à Ispagnac sur 18 km : balisage jaune jusqu'aux Boissets, puis GRP Tour du Sauveterre (balisage jaune et rouge ) jusqu'à Ispagnac.

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 16/11/2022
35 km
48 h
997 m

Profil altimétrique

Point de départ

Lat : 44.3702373Lng : 3.5349989

Points d'intérêt

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L’église d’Ispagnac

L’église Saint-Pierre d’Ispagnac est un des plus beaux exemples d’architecture romane en Gévaudan. Datant du XIIe siècle, elle est dédiée à Saint-Pierre et Saint-Paul. D’une architecture très sobre sur la façade extérieure, avec un portail simple à trois voussures en plein-cintre surmonté d’une rose qui éclaire la nef, l’ensemble paraît massif. Mais une fois à l’intérieur, vous découvrirez une architecture simple et aérée. Un son et lumière vous invite à la découverte. Afin d’apprécier au mieux cette architecture, il vous faut sortir de l’édifice et le contourner pour découvrir le chevet et le décor qui le compose.

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Les vignerons d’Ispagnac

En 2003, le savoyard Sylvain Gachet réintroduit les vignes à Ispagnac et Florac, sur six hectares de terrasses. Sur des terrains argilo-calcaires ou de schiste, il tente la réimplantation du Domaine de Gabalie. En 2006, Elisabeth Boyé et Bertrand Servières s’installent comme vignerons dans les Gorges du Tarn, toujours dans le cadre du projet de relance de la vigne sur ce site. Les ronces ou « bartas » qui ont envahi presque tous les terrains sont nettoyés. Les murs en pierre sèche sont reconstruits. Des amandiers, pêchers de vigne et cinq hectares de vignes sont replantés : le Domaine des Cabridelles voit le jour. Les vignerons partagent la même cave coopérative à Ispagnac, qui sert aussi de point de vente. Un petit arrêt s’impose pour déguster les vins (la cave viticole se situe au niveau du parking de l'école publique)

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Le pont de Quézac

Il permet d'enjamber le Tarn et de rejoindre le village de Quézac situé sur la rive gauche. Vers 1350, le pape Urbain V décide de financer sa construction afin de faciliter l'accès des pèlerins à la collégiale Notre-Dame de Quézac. Sa construction s'achève au cours du XV° siècle. Son histoire est jalonnée de destructions partielles par les crues, de reconstructions plus ou moins solides. Il est classé monument historique le 27 août 1931.

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L'eau de Quézac

L'eau minérale de Quézac jaillit naturellement de la source Diva, à l'entrée du village, dans un environnement exceptionnel, naturellement protégé depuis des siècles. Cette eau au goût agréable, riche en sels minéraux et oligo-éléments, est également réputée pour son action bienfaisante sur l'estomac. La source vient en fait du mont Aigoual et met, selon des études scientifiques, de 30 à 40 ans pour rejaillir à Quézac, après s'être déposée dans les nappes et s'être chargée en gaz naturel (ce qui est rare en France).

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Le château de Charbonnières.

En aval du village de Montbrun, assis dans une boucle du Tarn, se dresse le château de Charbonnières. Si ce castel a perdu quelques-uns de ses éléments défensifs, il n’en conserve pas moins un caractère chevaleresque et des traces de nombreux épisodes historiques de la vallée du Tarn. Il est mentionné dès le XIIIe siècle. Son rôle défensif était étroitement lié à tout un « système fortifié » comprenant depuis Ispagnac : Quézac, Javillet, La Roche, Rocheblave, Montbrun, Castelbouc, Prades et Ste-Enimie.Le château est composé de trois corps de logis rectangulaires disposés en fer-à-cheval autour d’une cour centrale. La façade tournée vers le Tarn présente une tour carrée dominant la rivière. L’accès à la cour intérieure se fait par un portail en plein-cintre. De la cour, on peut monter à une chapelle par un escalier en pierre, le montant de la porte étant décoré de fleurs de lys. L’intérieur modeste est caractérisé par une voûte à croisée d’ogives encadrant une clef de voûte aux armes de la famille de Montesquiou, seigneurs de Charbonnières depuis le XIIIe. Les autres parties du logis offrent de très belles cheminées, un escalier monumental et de belles salles voûtées. Au XVIIe et XVIIIe siècles il passe dans les possessions de la famille de Volonzac Malespina et au XIXe dans celles de la famille Boutin. Cet édifice ne se visite pas.

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La résurgence de Castelbouc

L’énorme résurgence à l’entrée du hameau a quatre exutoires, dont un à l’arrière. Ces bouches d’où surgit l’eau en période de fortes pluies confortent la traduction de « bouc » par « bouches » en occitan. Toutes les résurgences sont alimentées par un bassin versant, plus ou moins important. Ici, son bassin versant correspond, sur le plateau du causse Méjean, au secteur de l’aven du Pic de l’Usclat, l’aven du Loup (Cros garnon), l’aven du Crapaud (Fretma).

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L’étrange légende de Castelbouc

À vous d’en juger…L’étymologie de Castelbouc est « castel blanc », en occitan « perché sur le rocher ». La légende raconte qu’au temps des croisades, le seigneur du château était resté seul de son sexe, parmi ses sujets. Dans ce petit hameau fait d’habitations accolées à la falaise, les visiteuses étaient nombreuses et ce seigneur tenait à satisfaire tous leurs désirs… Malheureusement la croisade dura si longtemps qu’il ne put tenir jusqu’au bout. Lorsque son âme s’envola, on vit alors planer sur la tour du château un énorme bouc… Depuis lors, on entend la nuit sur ces sommets, un bêlement suivi d’étranges murmures. De là, viendrait le nom de Castelbouc…

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Le castor

Preuves de mon passage, un arbre taillé en forme de crayon, des morceaux d’écorces, des copeaux de bois, un amas de branches dans l’eau, des empreintes de pattes avant ou arrière dans le sable, je suis… je suis le castor d’Europe. Je vis à proximité de l’eau. Je suis surtout actif la nuit, parfois au lever du jour et à la tombée de la nuit, si je ne suis pas dérangé. Entre le Moyen Age (XIe siècle) et le XIXe siècle, nous avons connu une période difficile durant laquelle nous étions chassés par l’homme pour notre chair, notre fourrure et nos nuisances. Au début du XXe siècle, nous avions disparu de nombreuses régions de France. Aujourd’hui cela va mieux, nous sommes présents le long du Tarn.

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Sainte-Enimie

La vocation touristique du village médiéval de Sainte-Enimie semble remonter au temps où les pèlerins, renseignés par la population locale, se détournaient du chemin de Saint-Jacques de Compostelle pour prier sur le tombeau de Sainte Enimie. En 951, sous l’égide de l’évêque de Mende, les bénédictins provenant de l’abbaye de Saint-Chaffre-en-Velay rétablissent le vieux prieuré, fondé au VIe siècle par l’évêque Saint Lière. A partir du XIIe siècle, l’avenir de la bourgade repose bel et bien sur une légende que l’Église du Gévaudan a intelligemment cultivée et exploitée jusqu’à la graver dans l’inconscient collectif. Ainsi, les bénédictins de Sainte-Enimie réussiront à réanimer la foi, développer le commerce et enrichir le village. Ils mettront en place un pouvoir religieux qui gouvernera la région jusqu’à la Révolution française.

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Les terrasses

Les habitants ont métamorphosé les versants rocailleux en jardins suspendus, profitant de la moindre plate-forme. La terre y était apportée dans des paniers ou des sacs, à dos d’homme. Ils y plantaient leurs légumes, des arbres fruitiers (pêchers, noyers, amandier). L’amandier constituait jusqu’au début du XXe siècle « la grande ressource » permettant de tirer parti des terres trop pauvres.La vigne, jusqu’en 1851, occupait 54 ha pour 850 habitants. Le vignoble s’accrochait sur les pentes inclinées à 45 degrés, d’où la pénibilité du travail. Le faible rendement, les maladies, la mécanisation, expliquent l’abandon de cette culture. La commune d’Ispagnac a initié le retour des vignes en 2003 avec l’installation d’un premier viticulteur, puis d'un deuxième en 2006 à Blajoux.

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Domaine des Boissets

Le hameau des Boissets existait déjà au XVIIIe siècle, mais l’encadrement de plusieurs fenêtres laisse imaginer que certains bâtiments ont été construits dès le XVe siècle. Il est formé d’un ensemble de six bâtiments, habitations, dépendances et bergeries à l’architecture typiquement caussenarde. La cour intérieure était fermée par des murs d’enceinte beaucoup plus haut qu’aujourd’hui. C’était un domaine agricole fortifié. Four à pain, citernes et aire à battre le grain complètent cet ensemble et démontrent que les habitants vivaient en autonomie. Il fut exploité jusqu’en 1995.

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Tonnas et Nissoulogres

Aujourd’hui transformées en résidence secondaire ou principale, les maisons étaient autrefois d’anciennes « baraques » ou « jasse », bâties par les habitants des vallées. Ils y menaient leurs troupeaux d’ovins pendant les mois d’été et moissonnaient les céréales cultivées dans les dolines. Il fallait donc pour quelques semaines abriter hommes et troupeaux.

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Mas André

Les « mas » sont des domaines ou des petits hameaux. Actuellement, au Mas André, vivent deux familles d’éleveurs de brebis à viande (500 à 600 bêtes).  À la sortie du hameau, un arrêt s’impose devant un ensemble de ruines, dégageant de superbes voûtes. Souvent de type « superposée », la voûte s’employait aussi bien pour faîter le grenier que pour couvrir la bergerie. L’absence de bois de charpente et d’eau, la peur des incendies, mais aussi l’abondance des pierres justifiait ce genre d’ouvrage. Enfin, une charpente ne supporterait pas la lourde toiture de lauzes calcaires (400 à 500 kg/m²). (P. Grime)

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Haies

Les haies (buis ou épineux), si utiles aux agriculteurs jusqu’au début du XXe s, jouent un rôle de protection vis-à-vis des cultures, de la flore et de la faune. Délimitant les parcelles, les haies sont des sites de nidification privilégiés pour de nombreuses espèces d’oiseaux nicheurs ou migrateurs. Elles sont aussi des postes d’affût, non seulement pour certains rapaces, tels que la buse, l’épervier, les busards, mais aussi pour des insectivores, comme le rougequeue à front blanc et la pie grièche. Quant aux baies à fruits de certains arbustes (prunellier, genévrier, églantier), elles transforment ces haies en véritables garde-manger pour oiseaux granivores : grive, serins gros-bec, bruant ortolan.

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Informations complémentaires

Départ

Ispagnac

Arrivée

Ispagnac

Accès routier

Ispagnac - Gorges du Tarn par la D 907 bis

Parking conseillé

Parking de l'école publique ou en face de la pharmacie

Transport en commun

Ligne de Bus "Florac-Mende"Ligne de bus quotidienne toute l’année, du lundi au samedi matin (sauf jours fériés)lio.laregion.fr/img/pdf/oc-1903-fhbus-48-251-3v_bd_04_.pdfligne de Bus "Florac Ste-Enimie Le Rozier", juillet et août tous les jours lio.laregion.fr/img/pdf/oc-1903-fhbus-48-258-3v_bd_04_.pdfligne de bus "Alès-Florac" (réservation obligatoire pour un départ d’Ispagnac) Société Boulet +33 (0)4 66 65 19 88Ligne de bus quotidienne sauf les dimanches et jours fériés valable du 15 avril au 31 octobre.fr.calameo.com/read/003034667db3a5b1c0788

Recommandations

Attention aux périodes de crues du printemps et de l’automne, le sentier des gorges du Tarn n'est pas praticable sur certaines portions. Adaptez votre équipement aux conditions météo du jour. N'oubliez pas que le temps change vite en montagne. Pensez à emporter de l'eau en quantité suffisante, de bonnes chaussures et un chapeau. Refermez bien les clôtures et les portillons.

Auteur de la donnée

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