Ce cheminement, à la frontière du Gard et de la Lozère, permet de contempler de vastes panoramas, de parcourir la célèbre draille de Margeride et de pénétrer dans une jeune forêt plantée d’essences très diverses
Le long de l'itinéraire, des poteaux directionnels vous guident. Les lieux-dits et/ou les directions à suivre sont indiqué(e)s en italique gras et entre guillemets dans le descriptif ci-dessous.Départ du sentier à l’arrière de l’église romane de St-André de Valborgne, contre le pont.Passer devant l'église, traverser la place, prendre la petite route sur la gauche et suivre la direction « Col Salidès », par "Mas Galabert", "La Virevolte" ,"Les Mézariés". Puis grimper vers le "col Salidès" par "La réserve de l'Hon".Au "col Salidès", s'engager vers "Aire de Côte" . Au poteau "Bel Fats" descendre jusqu'à "St-André de Valborgne".
18 km
|
691 m
| |||
En se promenant le long des quais qui surplombent la rivière, les belles maisons bourgeoises de l’époque florissante de la soie se dévoilent encore. En cherchant un peu, d’anciennes filatures ou bâtiments industriels dédiés à la sériciculture se dessinent encore dans le paysage. Un peu plus bas, en face du château du XVIe, écoutez l’histoire racontée par Bernadette Lafont sur les épopées des camisards dans les années 1702. En remontant sur la place, désaltérez-vous à la fontaine et osez pousser la porte de l’église de l’époque romane (XIIe siècle)…
Après de multiples combats avec le château du Folhaquier, il ne reste aujourd’hui que ce pan de mur de ce gros château médiéval du seigneur de la Fare. Elevé au sommet d’un mamelon de schiste, il est isolé de tous les côtés par des abrupts. L’ancien village était fortifié et se situait juste au-dessous de ce pan de mur.
Le château du Folhaquier se dessine sur cette petite ligne de crête, lieu stratégique à l’époque médiévale. Il surplombe le Gardon de Saint-Jean et fait face au château de la Fare.Il est séparé du hameau par un fossé taillé dans le schiste, et on peut encore voir une tour carrée construite au XVIe siècle sur les anciens remparts du XIIe, ainsi que les restes d’une tour ronde à son autre extrémité. Les bases de la chapelle castrale sont encore bien marquées et l’église romane Notre-Dame du Folhaquier, encore en excellent état, a résisté depuis presque un millénaire.
La forêt de l’Hom était la « réserve » d’un domaine de plus de 700 hectares depuis le XIXe siècle. Cette réserve était mise en défends (protégée des animaux) et servait de « compte épargne » en cas de besoins financiers imprévus. Cette situation explique en partie la richesse de cette forêt, qui s’échelonne de 600 à 1 100 mètres d’altitude, dans laquelle se trouvent de nombreuses essences d’arbres : des autochtones (chênes verts, châtaigniers, hêtres, bouleaux, merisiers, sorbiers, sapins, épicéas, etc.) et des exotiques introduits par les nouveaux propriétaires (chênes rouges, érables du Canada, séquoias géants, mélèzes hybrides, etc.). Cette forêt privée est gérée conformément à un plan de gestion rédigé selon les principes de « prosylva » (sylviculture proche de la nature) ; il a été agréé par l’administration et le Parc national des Cévennes. Le gibier est abondant, et vous pouvez apercevoir un chevreuil ou un cerf au détour d’un chemin.
Dès la fin du printemps, le col de Salidès s’anime. Le berger transhumant s’installe pour les 3 mois d’estive dans ce lieu magique avec près de 1 000 brebis. Par tous les temps, le berger sort les animaux pour les amener brouter des herbes nouvelles. Il doit gérer ses espaces de pâture, mais aussi soigner les animaux. À la fin de l’été, chaque éleveur viendra récupérer ses bêtes. Attention aux chiens qui surveillent et protègent le troupeau !
C’est ici que la géographie locale se divise en deux « pays ». En cheminant environ quatre kilomètres depuis le col vers le panneau « Bel-Fats », vous parcourez une crête qui n’est autre que la ligne de partage des eaux entre la Méditerranée et l’Atlantique. Pour en saisir la réalité, il faut se pencher sur la logique des bassins versants : lorsqu’une goutte de pluie tombe au sud de la draille, elle rejoint le Tarnon dont la source est toute proche du sentier. Arrivant à Florac, cette petite rivière épouse le Tarn qui sinue à travers la France de l’Ouest jusqu’à l’océan en débouchant à l’estuaire de la Gironde. Mais si la même goutte décide de verser au nord du chemin, alors elle rejoint la vallée Borgne et son Gardon qui, à son tour, se jette dans le Rhône à Vallabrègues (Gard), passe en Camargue et se retrouve dans la mer. Cette ligne de partage fait tout l’intérêt cartographique du massif de l’Aigoual. Le modelage des paysages est marqué : sur le versant atlantique, des reliefs doux et modérés jusqu’au mont Lozère, sur le versant méditerranéen, des collines abruptes qui s’érigent et plongent brusquement, de serres en valats, de crêtes acérées en fonds de vallées profondes.
St-André de Valborgne
St-André de Valborgne
Depuis St-Jean-du-Gard direction St-André de Valborgne par la D907en passant par les villages de l’Estréchure et Saumane.
Village de St-André de Valborgne
liO est le Service Public Occitanie Transports de la Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée. Il permet à chacun de se déplacer facilement en privilégiant les transports en commun. lio.laregion.fr(pendant la période scolaire)
Avant de vous engager sur un circuit, vérifiez qu'il est adapté à votre activité et à votre niveau. N'oubliez pas que le temps change vite en montagne. Pensez à emporter de l'eau en quantité suffisante. Refermez soigneusement les clôtures et les portillons.Attention aux chiens de protection au col Salidès et autour de la ferme "Caprices des Cévennes" : adoptez les comportements recommandés
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour