Un itinéraire au paysage très varié, sous le signe de la forêt, née des grands reboisements engagés à la fin du XIXe siècle.
Le long de l'itinéraire, des poteaux directionnels vous guident ainsi qu'un balisage en peinture jaune. Les lieux-dits et/ou les directions à suivre sont indiqués en italique gras et entre guillemets dans le descriptif ci-dessous :Départ de "Camprieu", au parking du gymnase. Prendre la direction « Camprieu – La croix Basse », puis « La Croix Haute », « La Clédette », « La passerelle de Bramabiau ».1) À « La passerelle de Bramabiau », prendre la piste à gauche en direction de « Conduite Forcées ».2) À la « Conduite Forcées », direction « Les Monts » par « La Matte », « La Combelle ».3) Traverser le village « Les Monts » et à la sortie prendre en face un sentier qui monte au « Col du Suquet », par le « Valat de Malbosc », puis par la route direction « La Roque ».4) À « La Roque », prendre à gauche le sentier rejoignant une piste, direction « Col du Suquet » par « Le Vieux Hêtre ».5) Au « Col du Suquet », prendre la piste sur votre gauche direction « Camprieu » par « Col des Ubertes », « Tédounès », « Terondel ».6) Au poteau « Terondel », continuer sur la route direction « Camprieu » par « Tailladette », « Maison du Bois », « Tabarde », « Le Cros ».
17 km
|
478 m
| |||
Au Moyen Age et jusqu'en 1870, le village catholique de Camprieu n'avait pas d'église, ni de cimetière. Les habitants se rendaient ainsi au hameau de Saint Sauveur de Pourcils. Pour transporter leurs défunts jusqu'à ce cimetière éloigné, il fallait emprunter « le chemin des Morts ». Le cercueil était porté à dos d'homme et à chaque lieu de pose, on récitait la prière du « de profundis ». Les cortèges mortuaires ont cessé d’emprunter ce chemin à l'été 1872. Cette année-là, le village de Camprieu s’est enfin doté de son propre cimetière. Mais il a gardé son nom d'antan : « le sentier des Morts ».
Le lavoir des Monts coule encore mais les lavandières ont bel et bien disparu. Le site est magique. L'eau est claire, propice à la ponte des libellules et à désaltérer les oiseaux.
Vous vous trouvez au point le plus élevé de la promenade. Rive droite de la Dourbies, le versant abrupt que parcourt le sentier est constitué alternativement de zones où le granite est massif et d'autres où il est décomposé en arène (sable grossier issu de l'altération du granite). Vers le sud, on découvre un panorama englobant la totalité du massif du Lingas, haut plateau boisé surplombant au sud le Viganais et la plaine languedocienne.
Au cœur de la forêt, vous trouverez bientôt une maisonnette que l'on appelle « l'abri ». Elle accueillait au XIXe et au début du XXe siècle , les ouvriers forestiers chargés de reboiser la montagne. Le chantier était trop éloigné d’une maison forestière pour y rentrer chaque soir. D'autant plus que la journée de travail était longue ! Il n’était alors pas question de 35 ni même de 40 heures par semaine ! Les arbres étaient plantés un à un à la pioche et il était convenu d'un rendement journalier minimum de 100 arbres par homme et par jour. Il en fut planté soixante-huit millions…
La forêt s’élève vers la lumière tandis qu’au sol, profitant de l'ombrage, les mousses s’étendent. Coussins moelleux, tapis, vieilles souches d’arbres, elles épousent toutes les éminences du sol. Pour l'œil, ce doux feutrage vert est une réussite et un sous-bois sans mousses ne serait pas digne de ce nom. La légende dit qu'elles indiquent le nord ... C'est faux !Les mousses signalent un degré d'hygrométrie, protégeant le sol du dessèchement en retenant l'eau de la moindre rosée. Elles préparent des poches d’humus pour les futures locataires herbacées et graminées. Elles adorent l'humidité des troncs d'arbres aussi, et c'est ainsi qu'elles peuvent s'y développer, sur leur face la plus exposée aux pluies dominantes.
« Aigoual, Forêt d’Exception »L’Office national des forêts, gestionnaire des forêts publiques, a lancé en 2013 la démarche « Aigoual, Forêt d’Exception », dont l’objectif est de valoriser le patrimoine forestier, naturel et culturel du massif. L’ONF souhaite ainsi mettre en avant les différentes facettes de la gestion multifonctionnelle : production, protection et accueil du public. Un des axes forts de cette démarche, complémentaire des autres initiatives portées par les partenaires locaux, consiste à rénover l’accueil et la découverte de la forêt.
Gymnase de Camprieu
Gymnase de Camprieu
Aujourd'hui, les grands arbres qui recouvrent les pentes semblent avoir toujours été là. Pourtant, en 1864, quand les services forestiers de l'État entreprirent de reboiser la montagne qui n'était plus qu'un éboulis, les habitants de Camprieu s'y opposèrent. Peu à peu, ils furent convaincus de l'urgence de réaliser ces travaux.
Au départ de Meyrueis ou de Valleraugue, prendre la D986 direction St-Sauveur-Camprieu.
Gymnase de Camprieu
liO est le Service Public Occitanie Transports de la Région Occitanie/ Pyrénées-Méditerranée. Il permet à chacun de se déplacer facilement en privilégiant les transports en commun. Pour tout savoir, contacter le 08 10 33 42 73 ou se rendre sur www.laregion.fr(pendant la période scolaire)
Avant de vous engager sur un circuit, vérifiez qu'il est adapté à votre activité et à votre niveau. N'oubliez pas que le temps change vite en montagne. Pensez à emporter de l'eau en quantité suffisante.