A travers bois et chemins creux
Voilà une jolie balade à travers bois et chemins creux. Ce paysage authentique et préservé est le décor d'une terrible empoisonneuse bretonne, surnommée "la Jegado". Ne vous laissez pas surprendre!
Balisage : jaune
Topofiche du circuit en vente 0,20€ dans les offices de tourisme de Pontivy Communauté.
5.4 km
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max. 163 m
min. 103 m
74 m
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Styles : BaladeÀ la campagneForêtJogging / Running Publics : FamilleRandonneurs occasionnelsAdolescents Thématique : Patrimoine |
De jolies maisons très anciennes sont les témoins d’une activité prospère au cours des siècles passés : la culture du lin était importante et les tisserands nous ont laissé un beau témoignage de cette époque. De plus, le sol granitique fournissait une belle matière première pour la construction. C’est en 1782 qu’un incendie détruisit une grande partie de l’église. En 1788, le nouveau recteur Mathurin Le May décide la construction d’une nouvelle église en puisant dans ses biens propres, mais aussi en sollicitant les dons de la population. Les travaux débutèrent mais ne purent être achevés pendant la révolution : on y logea alors les chevaux des soldats ! Ce n’est qu’en 1820 que les travaux furent terminés.
La Croix Marguerite a été édifiée par Monsieur Le Brun, en signe de sa reconnaissance.
C’est en 1833 que le vicaire de Guern avait engagé une jeune et jolie servante, bonne cuisinière, Hélène Jégado.À l’âge de 30 ans, quand elle arrive au presbytère (actuelle mairie), 4 personnes y habitaient : Quatre mois plus tard, elle est la seule rescapée et fait fi gure d’héroïne ! Elle a en effet empoisonné des dizaines de personnes en Bretagne, en ajoutant notamment de l’arsenic dans la soupe. Cet empoisonnement entrainait des vomissements et une mort rapide par étouffement. Les symptômes étant les mêmes, on suspectait alors le choléra qui faisait des ravages à cette époque. Son parcours criminel aura duré 18 ans à travers toute la Bretagne et fait une soixantaine de victimes, selon certaines sources. Elle est guillotinée le 26 février 1852 à Rennes. Juste avant de monter sur l’échafaud, elle révèle alors avoir été initiée par une femme de Guern, au secret de l’arsenic.