Tout ici nous rappelle que nous sommes dans un pays de granitiers mais quelques constructions à pans de bois et torchis révèlent la présence de poches d'argile dans le sous-sol. En de nombreux endroits de la rive gauche de l'Orne, le granite apparaît sous forme d'éminences ou "troches" jadis exploitées par les habitants pour des besoins domestiques : auges, gadages, piquets de clôtures, pièces de construction ... A chênedouit, plusieurs carrières furent exploitées employant une cinquantaine de "piqueurs". On y façonnait pavés et bordures de trottoir exportés vers Paris jusqu'au début du XXe siècle.
Longer le cimetière jusqu'au carrefour. De là, tourner à droite sur le chemin du Val Morin et continuer tout droit jusqu'au hameau du Val Rosel.
On quitte alors la route pour s'engager à droite dans un chemin de terre qui franchit un ruisseau sur un petit pont. Au croisement des cinq chemins, continuer tout droit par le chemin qui monte. On atteint alors le chemin des granitiers composé de pierres de granit.
C'est du granite "bleu". Le "gris" ou "grison" en est la forme altérée. On retrouve les deux sur les maisons.
Entrée de champ. Les tailleurs de granite n'ont pas ménagé leur effort. Continuer tout droit et délaisser le large chemin de la Cardotière (prendre ce dernier en cas de forte pluviométrie). La présence du limon a modifié l'aspect du paysage en rendant possibles les cultures.
Continuer tout droit en traversant la route de Briouze (D21), passer la Croix des Landes.
Suivre le chemin des Avanrys. Traverser à nouveau la route de Briouze et continuer le chemin jusqu'au calvaire, dont le socle monolithique est imposant.
Vous avez la possibilité de faire un aller-retour jusqu'à l'Etre Serans. Tourner ensuite à droite pour retrouver le point de départ.