Un site ancien fortifié

Départ : Aire de pique-nique à Ménil-Jean, près de la Chapelle Notre-Dame de Pitié. Remonter le chemin jusqu’à la route de Ménil-Jean puis tourner à droite en direction du pont de la Villette. Le chemin est bordé d’un coteau boisé riche en ifs.

Le pont a été détruit en 1944, il ne subsiste du vieil édifice de 1875, que les arches d'extrémité. En amont au voisinage du gué primitif, restes de l’ancienne passerelle qui donnait accès au moulin. En aval, menhir de la « Longue Roche ». Flore intéressante sur les deux rives fréquentées par le martin-pêcheur. Après avoir franchi le pont, on tourne à droite et aussitôt on trouve aisément, sur la gauche, le sentier montant dans le taillis. Après le passage de deux chicanes, on est dans un chemin de lisière. Il remonte la vallée de l’Orne jusqu’au moulin de Giel.

Vue sur un vieux chêne d'une hauteur remarquable (36m), et de nombreux chênes rouvres

On continue le GR® 36 par la Baronnie, la Fosse puis l’église Saint Martin de La Courbe.

Au sud de la Fosse, très belle vue.

Eglise remarquable par son cadre et sa position à l'entrée du méandre. Le "tumulus" correspond aux restes d'un rempart défensif. Descendre par le village. Les maisons en schistes tachetés révèlent la géologie en relation avec le massif d’Athis et donnent aux constructions un caractère sévère, non dénué de cachet.

Traverser l’Orne en suivant la route du Château Gonthier. Les trois barrages successifs, appelés remparts « vitrifiés", isolaient l’intérieur du méandre. Ils constituaient un ultime refuge de 2 ha que les archéologues dénomment : fortification de « crête coupée ».

A la dernière maison du Haut du Château, prendre le chemin à gauche jusqu’au village de la Touche.

On emprunte la route de la Touche sur 200m. Avant de franchir le ruisseau l’Orgueillet, un chemin à droite traverse une plantation de sapins Douglas et ramène directement à la chapelle Notre Dame, puis au point de départ.