Circuit des chapelles | Tro Plistin

Cette chapelle s'élève au bord de la voie romaine qui menait de Morlaix à Lannion en passant par la Lieue de Grève. La chapelle actuelle, en granite et en schiste, a été construite à la fin du XIXe en remplacement de l'ancienne qui datait du XVIe siècle et qui a été rasée pour cause de vétusté. La chapelle a été bénie le 27 mai 1888, dimanche de la trinité, jour où avait lieu le pardon.

La fontaine de dévotion et de divination en contrebas de la chapelle Saint Efflam est datée de la fin du XVIe siècle. Elle indique le lieu de la source qu'a fait jaillir Saint Efflam pour que le roi Arthur se désaltère, tandis qu'il combattait le dragon. À côté de la fontaine, au pied de l'escalier de la chapelle se trouve la borne-tronc ou tronc de quête qui portait autrefois un coffre à offrandes en bois. Bien conservé, ce tronc à offrandes a conservé des cerclages en fer qui sécurisaient le coffre.

Port de plaisance à échouage. En eau -2 et +2 heures par rapport à la marée haute. Parking et toilettes

Cette table d'orientation Installée sur un "Tobrouk" vestige du mur de l’Atlantique de la 2 ieme guerre, commente la vue imprenable à ce point du GR34.

Chapelle datant du 16ème siècle, restaurée en 1732 (d'après inscription). Le clocheton date de l'année 1609 (porte la date). Sainte-Barbe fut la chapelle des garde-côtes dont les batteries défendirent le port de Toul an Héry contre l'envahisseur anglais, de la fin du 16ème siècle jusqu'à l'époque napoléonienne. Elle servit même de caserne en l'an IV. Après la Révolution, la chapelle Sainte-Barbe fut entretenue régulièrement par Jacob, ancien patron des douanes de Toul an Héry, dont les deux fils, Yves et Joseph, continuèrent comme responsables de la fabrique, à conserver l'édifice pieusement. Elle appartenait, selon René Couffon, à l’hôpital de Morlaix à la Révolution et fut vendue comme bien national, puis donnée à la fabrique le 7 décembre 1823. L'édifice est inscrit sur l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 9 octobre 1934. Elle conserve, à droite du porche, la borne-tronc ou pilier qui portait le coffre à offrandes. (source: Inventaire Général du patrimoine culturel - patrimoine.bzh - lire la suite : tinyurl.com/5xhtwf89 )

Ce petit patrimoine est caché aux regards du public. Ce lavoir fut reconstruit plus amont lors de l’aménagement de la place en 1970. Le cadastre de 1848 montre que la place n'existait pas à l'époque. La marée haute arrivait à quelques mètres des maisons. Le lavoir initial n'est donc apparu qu'après 1848. Selon des archives photographiques du début du XXième siècle, il était en lieu et place du massif du rond point. L'accès au lavoir se fait par la porte en bois. A noter le débit du fleuve côtier de Coat-Caric qui alimente ce lavoir, cours d'eau qui termine sa course à 100 mètres de là pour se jeter dans l'anse de Toul an Héry en passant sous les massifs.

Cette fontaine du 18 Iéme ou 19 Iéme siècle sise sur un terrain privée, est alimentée par le ruisseau de coat caric. Oubliée, totalement enfouie dans la végétation avec ses abords boueux par manque d'entretien ce petit patrimoine a fait l’objet d'un chantier de réhabilitation en début 2021.

La plus vieille référence cartographique de l'existence de ce port date de 1634. Le volume du commerce maritime, la pêche y vit l'affectation une brigade des douanes à la révolution. Le débarcadère fut réceptionné en janvier 1848. L'activité du port de cabotage va décliner jusqu'à disparaitre à la moitié du XXieme siècle. La vase et le sable s'empare de ce qui fut jadis une source d'activité commerciale majeure pour le canton. Ce port est devenu un port de plaisance à échouage apprécié par les plaisanciers et les locaux malgré ses contraintes d'accès. - Il est vivement déconseillé de s'aventurer sur les bancs de sable découverts à marée basse. Le court fluctuant du Douron les transforme en sable mouvants à ses abords. + plus d'information en suivant les liens : L'historique du port et de son débarcadère vous est proposé dans les dossiers sur le site de l'inventaire du patrimoine culturel de la région Bretagne. Lire le dossier du port (2004) en cliquant sur tinyurl.com/ymr9pn4r Le dossier (2004) du débarcadère c'est avec le lien tinyurl.com/yc3e7a8r

Une jolie vue sur l’embouchure du Douron et ses oiseaux de passage au fil des marées. Une quinzaine de personnes peuvent prendre sur les bancs autour de la table.

La fontaine de dévotion Saint-Haran, datée probablement du 19ème siècle, est complètement abandonnée en amont du Douron, dans un petit marais littoral. Elle alimente un lavoir recouvert par la végétation et la marée. Cette fontaine est liée à la chapelle Saint-Haran, située un peu plus haut, sur la route menant au Douron. Une légende recueillie par Désiré Lucas raconte qu'une sirène fut trouvée dans la fontaine où elle s'était perdue. Quelqu'un la prit dans ses bras et la mena vers la chapelle. Haran, comme son compagnon Eversin, représenté dans la chapelle en costume épiscopal, invitait les pèlerins à boire l'eau de sa source pour guérir les maux de tête. Les lundis du mois de mai, les femmes y menaient leurs enfants qui tardaient à marcher. (source: Inventaire Général du patrimoine culturel - patrimoine.bzh : tinyurl.com/3whsxc6t ) Le site comprenant la fontaine, le lavoir et le routoir à lin a été restauré en 2012. Une table de pic-nic abritée a été installée.

L'actuelle chapelle Saint-Haran fut construite en 1713 (porte la date) à l'emplacement d'une chapelle déclarée en ruine en 1703, dont l'évêque de Tréguier autorisa la reconstruction en 1706 (d'après René Couffon). Elle fut vendue à Yves Thomas le 29 octobre 1806 puis donnée à la fabrique le 5 juin 1816. Selon René Couffon l'acte de donation signalait la présence d'un cimetière autour de la chapelle. Chapelle de plan rectangulaire, à vaisseau unique et chevet plat aveugle, construite en schiste et en granite. Deux inscriptions figurent à la base du clocheton couronnant le pignon occidental : la première inscription située à gauche est illisible, la seconde mentionne la date de construciton de l'édifice (1713). (source: Inventaire Général du patrimoine culturel - patrimoine.bzh : tinyurl.com/3k6h9bmu )

L'un des deux plus anciens moulins de la commune de Plestin les Grèves. La date de construction (1626) figure sur le linteau de la fenêtre du logement. Moulin construit en schiste et en granite. Il a conservé les vestiges de son canal de dérivation (bief) et du vannage de décharge. (Source : Site de l'inventaire du patrimoine culturel de la région Bretagne.► tinyurl.com/mr2zhe6n ) ► Le site du moulin et le chemin qui le longe le long du Douron sont privés. Un contournement du site a été réalisé en avril 2012.

...//... Dédiée à Notre-Dame de Pitié et Saint-Jacut, la chapelle a été reconstruite à la fin du 15ème siècle sur les ruines d'un édifice qui relevait, selon René Couffon, dès 1163 de l'abbaye Saint-Jacut-de-l'Isle. Selon la même source, elle est attribuée à l'architecte Etienne Beaumanoir. Elle fut commencée en 1487 et achevée en 1496.... // ... --> La suite du descriptif sur le site de l'inventaire du patrimoine culturel de la région Bretagne : ► tinyurl.com/yck8y3cx A partir du XVème siècle, et après la décadence de l'abbaye de Saint-Jagut, la chapelle passe dans les mains des seigneurs de Lezormel...//.. --> La suite de l'histoire de cette chapelle avec Info Bretagne : tinyurl.com/398wjvrd

Estimée du XVII siècle, elle serait dit-on dédiée à sainte Apolline.

Il ne restait que peu de choses de cette fontaine communale dédiée à saint Yves. Elle incrustée dans un mur au bord du talus, seul vestige de l'enceinte d'une chapelle.  La végétation la masquait et le mur de pierres s'écroulait irrémédiablement sous la poussée des racines. La fontaine dite Saint Yves a été réhabilitée en 2020 par l'association des chemins Plestinais & Patrimoine, lors du chantier de Collogot.

Ce triptyque "source, abreuvoir, lavoir," a d'abord du être exhumé de sa gangue de ronces et d'arbustes qui le masquait à la vue, pour permettre un chantier de restauration et de réhabilitation. Une fontaine - dans le style - à été érigée sur la résurgence en lieu et place du coffre en béton qui la coiffait. Une table de pic-nic couverte à disposition des promeneurs a été installée.

La chapelle Sainte-Catherine du Leslac'h est un édifice de la 1ère moitié du 16ème siècle (d'après analyse stylistique du pignon occidental) reconstruit au début du 17ème siècle pour Jean de Kermoysan et Marie du Dresnay (d'après René Couffon). Elle fut bénite, selon René Couffon, le 17 mai 1607 par Monseigneur Adrien d'Ambroise et la cloche le 23 mai 1608. Chapelle orientée à vaisseau unique construite en granite sur un plan rectangulaire. Le pignon occidental est couronné d'un clocheton à baie unique. Elle présente un chevet plat ajouré autrefois d'une baie axiale (murée). Eléments de décor : écus armoriés, rampants à crochets, crossettes figurées. Source: Inventaire Général du patrimoine culturel - patrimoine.bzh :

Les manoirs issus de la féodalité étaient à la fois des centres d’exploitations agricoles et des constructions de prestige. Celui du Leslac’h (1580) est typique de la nouvelle mode, celle de la Renaissance qui s’est répandue en Bretagne à cette époque. Logis-porte monumental composé d’un corps de bâtiment traversé par un passage couvert surmonté d’une galerie. Classé Monument Historique en 1927. Propriété privée.

Vue panoramique sur la "lieue de gréves" du haut du site archéologique. Le Grand Rocher est à la fois un site naturel classé (en 1936) et un site archéologique (en breton "Roc'h Karlès", "Roc'h Hirglas" ou "Roc'h Ellas") Il existait à Roc'h-Ellas un cimetière gaulois qui fut détruit de 1839 à 1851. Le site du Grand Rocher aurait pu recouvrir chronologiquement un cimetière gaulois, puis un poste gallo-romain. Cette hypothèse s'appuie sur la présence d'un camp romain, installé sur la côte de Tréduder : "praevia" ...//... Lire la suite sur le site de l'inventaire du patrimoine en Bretagne : tinyurl.com/kv7pwdjf

Le seul bar des environs qui offre une vue sur la mer à travers une large baie vitrée. Service de petite restauration et épicerie de dépannage en complément de l'activé de bar-tabac-jeux. Ouvert tous les jours sauf le mardi même en hors saison touristique.

Bar accueillant & PMU en centre bourg. Particularité très appréciable : l'établissement est ouvert tous les jours de la semaine et ce toute l'année.