Ce petit circuit offre, à lui seul, un florilège de paysages à découvrir. Le calme reposant qui y règne et la diversité des milieux traversés contribuent au caractère exceptionnel des landes de Bilais. Celles-ci sont propices à l’observation d’une faune et d’une flore particulièrement riches. Tendez l’oreille pour écouter la vie abondante des petits étangs qui jalonnent le parcours.
3.4 km
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max. 21 m
min. 10 m
30 m
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Styles : BaladeDécouverteForêt Publics : FamilleRandonneurs occasionnelsScolaire Thématique : Reportage |
Autrefois, bien avant la lande, était la forêt. Puis, un jour, l’homme a abattu l’arbre pour s’approprier la terre. Peu à peu, la lande a colonisé les sols rocheux peu épais.A Bilais, la lande est essentiellement de type mésophile, c’est-à-dire un milieu intermédiaire entre la lande humide et la lande sèche. Là se développe la bruyère vagabonde qui peut atteindre un mètre de haut. Rare dans le département, c’est une des cinq espèces de bruyères présentes sur les landes de Bilais et qui en fait le plus beau site de Loire-Atlantique pour cette espèce en danger. Les ajoncs nains caractérisent également cet écosystème typique du Massif armoricain qui, ici, recèle une vingtaine de plantes rares à protéger dont plusieurs espèces remarquables d’orchidées. La faune, avec une multitude de papillons, libellules, oiseaux, contribue elle aussi à faire de la lande un milieu riche d’une biodiversité à préserver.
Les Landes de Bilais c’est comme une énorme table de pierre, recouverte par endroit d’un manteau de terre plus ou moins épais, creusée çà et là. Pour en arracher la pierre, l’homme y a ouvert des plaies béantes que la végétation a recouvertes, cicatrisant peu à peu les blessures du sol. A l’emplacement de l’étang, il y avait autrefois un des trous de la carrière qui a été exploitée au début des années 1970. D’autres petits trous beaucoup plus petits sont présents dans les landes, témoignant de l’utilisation des pierres par les habitants bien avant l’ouverture de la carrière. S’ajoutant aux dépressions naturelles, toutes ces cavités laissées après l’extraction se sont remplies d’eau. Ces mares artificielles sont une aubaine pour un grand nombre d’insectes qui, avant de vivre au grand air, passent la plus grande partie de leur vie dans l’eau, sous forme de larves.