Sentiers d'Art - Boucle 5 : Assesse

Isabelle Aubry (France)- 2019 La nuée de papillon propose au promeneur de poser le regard sur la biodiversité, si proche, si visible et de s’interroger sur ce que la nature nous donne et sur ce que l’homme en fait.L’arbre, symbole de puissance, de verticalité et de robustesse peut également être vulnérable : enraciné/déraciné, debout/couché. Il est également support à la vie, portant ici la nuée de Morpho, prête à s’envoler, comme un signe de renaissance et d’espoir.

Patrick Demazeau (France)- 2019 « L’eau d’ici » témoigne de la présence de l’homme dans l’environnement naturel. Du savoir de l'homme est né l'outil qui nourrit la nature et en retour elle lui donne le fruit mûr de son travail. Symbole de vie, le récipient apporte l'eau, indispensable à toute vie, à toute croissance. Le titre « L’eau d’ici » a été choisi pour ses sonorités voisines de celles de : « L’odyssée » qui nous évoquent le voyage, la découverte, l’aventure

Artiste : Patrice Liron (France) Ces hommes de chêne ne sont pas des héros. Ils essaient juste de rester debout, de respirer. Cette installation expose à la lumière et au temps la nudité de l'homme de bois brut , cette nudité qui souligne sa fragilité et sa quête d'un abri. Cette œuvre imaginée par l’artiste est poétique voire mystérieuse au premier abord. A l’image du site dans lequel elle s’inscrit, l’installation concentre des énergies positives qui explorent la relation de l’homme avec la nature. « Sans refuge ou nus comme un ver » est un assemblage de quelques 25 planches de chênes issus en grande partie d'une ancienne cuve à vin bordelaise . -2017-

Artiste : Paul Tellier et Nicole Gere (BE) 2007 Un devoir de mémoire et de transmission. Les murs confient une vie nouvelle à la pierre abandonnée. Ils sont ouverts et l’un d’eux s’écroule. Depuis 2001, l'ASBL "La Fête de Mai" installe des oeuvres sur le territoire de la commune de Gesves dans le cadre de "La Fête de Mai". Certaines de ces oeuvres se retrouvent sur le parcours de "Sentiers d'Art"

Artiste: Pierre Jadot (Belgique) 2007 Un mûrier blanc. Qui nourrit les vers à soie. Le doux et l’épineux. Les racines. Le cocon. Une invitation à partir à la quête de soi(e). Depuis 2001, l'ASBL "La Fête de Mai" installe des oeuvres sur le territoire de la commune de Gesves dans le cadre de "La Fête de Mai". Certaines de ces oeuvres se retrouvent sur le parcours de "Sentiers d'Art"

Tiiu Kirsipuu et Kalle Tiisma (Estonie) - 2019 Triskele (une forme triangulaire) est un symbole très ancien. Il peut signifier vie-mort-renaissance, passé-présent-futur, terre-eau-ciel, etc. Il est connecté avec le temps, le mouvement et les changements. Triskele est un espace spirituel où l’on peut se reposer, penser à la vie et au temps, regarder et écouter la nature.

Artiste:François Davin 2001 Dans le cirque grandiose de la carrière abandonnée, un géant de douze mètres de long, construit avec les blocs en grès des éboulis, repose dans l’herbe et les joncs. Depuis 2001, l'ASBL "La Fête de Mai" installe des oeuvres sur le territoire de la commune de Gesves dans le cadre de "La Fête de Mai". Certaines de ces oeuvres se retrouvent sur le parcours de "Sentiers d'Art"

Artiste:Jérôme La Grange (Belgique) 2011 Rencontre inattendue de la cité et de la ville, de la ruralité et de l’urbanisation. Une invitation à la réflexion sur la mobilité située sur l’ancienne ligne de tram Courrière-Ohey. Depuis 2001, l'ASBL "La Fête de Mai" installe des oeuvres sur le territoire de la commune de Gesves dans le cadre de "La Fête de Mai". Certaines de ces oeuvres se retrouvent sur le parcours de "Sentiers d'Art"

Cette réalisation amène un questionnement. Pourquoi faire pousser des arbres dans ces structures ? Ces cubes représentent la civilisation, toujours plus envahissante, l’habitat, etc. La nature voit son environnement de plus en plus restreint, mais elle s’adapte et survivra certainement à l’homme. Les arbres ne peuvent s’empêcher de grandir en faisant corps avec les cubes, en l’englobant. L'artiste souhaite par cette installation inviter le spectateur à observer l’évolution de la croissance de l’arbre et la place qu’il occupe dans le cube au fil des années. L’abattage intempestif des arbres dans le monde et sa déforestation rompent l’équilibre qui nous envoie sans cesse des signes d’alarmes (inondations, éboulement,…)

L’artiste Mario Boccolini invite les randonneurs à prendre le temps, profiter de l’instant... Cette main géante vous invite à vous asseoir, vous poser, profiter de la vue, observer la nature. Réalisée en bois de récupération, elle fait écho à la nature qui l’entoure et appelle à une reconnexion avec le vivant ! Sur Sentiers d’Art, Mario a également réalisé l’abri artistique «Torvtak» dans le bois du Bocq à Schaltin. -2022-

«Korowaï» est un cocon réconfortant où prendre une pause le long de votre chemin. Construction de bois, son nom renvoie à la tribue Korowaï, peuple des arbres en Nouvelle Guinée. Au coeur de ce verger conservatoire, prenez le temps du pique-nique, du repos et de l’échange. Ce type de verger permet de conserver de vieilles variétés rustiques qu’il est aujourd’hui difficile de trouver ! Christian a réalisé deux autres abris sur Sentiers d’Art. «Sous son aile» à Haltinne et «Tout encoquillé» à Barvaux-Condroz. -2022-

Les labyrinthes sont conçus pour accéder à la paix de l’âme ; celui-ci nous sort de l’insécurité en nous faisant déboucher sur ce paysage ouvert et grandiose.

« Transhumance» évoque ce mouvement créé par le besoin vital et rythmé par les saisons. Construite avec, entre autres, de la laine de mouton, cette structure interroge notre regard sur le «mouton noir» en tant que représentation d’affirmation individuelle et sur le «mouton blanc» en tant que symbole de désir de conformité. A travers la laine, c’est aussi un lien avec notre patrimoine paysan que le collectif "Les veilleuses" aborde. Un appel à notre responsabilité du devenir de la terre et de notre civilisation. -2023-

A travers «Symbioses», Thyl Seeger veut interpeller sur la frontière entre l’humain et la nature qui se crée dans nos sociétés. Pour cela, il choisit de travailler dans une échelle sur-dimensionnée et de mettre en exergue une nature reprenant ses droits. Cette fresque s’inscrit également dans le paysage par tout une série de clins-d’oeil à la toile de fond naturelle que compose la végétation, la roche et les bois environnants. -2023-

Sally Ducrow vit en France depuis longtemps... Mais, à la base, elle vient de Londres ! On pourrait donc dire que la pause du thé fait partie de son ADN. C’est alors, tout naturellement qu’elle a voulu rendre hommage à cette tradition... En installant, le long de Sentiers d’Art, cette tasse géante dans laquelle le sachet de thé attend d’être trempé. A travers cette proposition, Sally veut surprendre aux détours des chemins, faire sourire et souligner l’importance de s’accorder des pauses précieuses dans notre quotidien. Profitez du petit «moment sacré» de s’accorder une tasse de thé...