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"La Méridienne" : de moulins en pigeonniers

"La Méridienne" : de moulins en pigeonniers
"La Méridienne" : de moulins en pigeonniers
"La Méridienne" : de moulins en pigeonniers
"La Méridienne" : de moulins en pigeonniers

Description

La commune d’Ibos couvre une superficie de 3288 ha, soit le double de celle de Tarbes. Au Moyen Age, Ibos est, avec Bagnères de Bigorre, Lourdes, Tarbes, Rabastens et Vic, l’une des agglomérations les plus importantes de la province de Bigorre. Sa situation dans une vaste plaine au contact du piémont et du Béarn voisin a permis à Ibos de se développer sur le plan économique et politique. Ibos compte 254 maisons ou feux en 1313 et déjà 1660 habitants à la veille de la Révolution.
La riche architecture bigourdane du village, remontant pour l’essentiel aux XVIII° et XIX° siècles, témoigne de ce passé florissant. Nombreuses sont les habitations dotées d’un grand portail sur la rue et d’une cour pavée de galets autour de laquelle sont distribuées les dépendances.

Actuellement, Ibos compte 3050 habitants. Outre deux zones d’activités importantes, Eurocampus Pyrénées (au rond-point de l’autoroute A64) et le parc d’activités Maye Lanne, Ibos a aussi sur son territoire la zone commerciale la plus importante du secteur : Le Méridien, ainsi nommé en raison du Méridien de Greenwich qui traverse la commune.

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 30/06/2022
7.3 km
max. 331 m
min. 314 m
8 m

Accessibilité

Styles : DécouverteÀ la campagneMontagneForêt
Publics : FamilleSportifsRandonneurs occasionnelsRandonneurs aguerrisAdolescentsCyclistesScolaireAccessible avec landeau/poussette
Thématiques : PatrimoineBalade natureAu bord de l'eauHistorique

Profil altimétrique

Point de départ

1 Rue des Platanes , 65420 Ibos
Lat : 43.2337Lng : 0.00142

Points d'intérêt

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La Halle

A côté de la Mairie se trouve la halle qui atteste la vocation marcadale du bourg ancien. Elle a probablement été d’abord bâtie en bois. Elle fut détruite au moment des guerres de religion au XVI° siècle et rebâtie en galets, ardoise et chêne. Elle a été restaurée en 1896 et 2012. Elle accueillait les marchés hebdomadaires jusqu’à leur déclin. Le billot de boucherie a été conservé à l’angle sud est de la halle. Elle a depuis divers usages après avoir souvent servi d’abri pour les chars de foin pendant les intempéries.

1 Rue des Platanes 65420 Ibos
- Mairie Ibos -
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Les portails et chasses-roues (exemple rue du Bois du Commandeur)

Les portails monumentaux montraient la richesse de la maison. Leurs vantaux (battants) en bois (souvent sculptés) étaient surmontés d'un toit qui les protégeait de la pluie. Vous pourrez en découvrir de nombreux exemplaires dans Ibos, le métal remplaçant parfois le bois. Les chasse-roues se remarquent en bas des pilastres des portails monumentaux. Ces grosses pierres de forme arrondie servaient à écarter les roues des chariots pour éviter d’endommager les portails.

8 Rue du Bois du Commandeur 65420 Ibos
- Mairie Ibos -
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Stade de rugby

Iboscéen d'origine, Roland Bertranne est un joueur réputé de rugby. Il compte 69 sélections avec l’équipe de France entre 1971 et 1981. Il reste, à ce jour, le joueur ayant le plus grand nombre de sélections consécutives : 46. Il fut l'un des plus grands centres français et ses prestations, scrutées à la vidéo 40 ans après, ne vieillissent pas. Il a été capitaine de l’équipe d’Ibos pendant 2 ans. En face de l’entrée du stade, se trouve sa maison natale.

4 Rue de la Bianave 65420 Ibos
- Mairie Ibos -
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Le croix de Bélot et le Méridien de Greenwich

Sur la petite patte d’oie de la rue du Mardaing et de la rue de l’Industrie en allant vers l’ouest du village, se trouve la croix de Belot ou de Boussan, nommée du nom des maisons proches. Cette croix fut mise en place en 1895 avec un piédestal en pierre de taille et une croix en fer. Le méridien de Greenwich passe à proximité immédiate de cette croix. Lors d’une conférence internationale à Washington en 1884, le méridien de Greenwich a été choisi par toutes les nations, comme la référence horaire internationale, tous les autres méridiens se déclinant en temps à partir de cet instant 0. Cette ligne imaginaire ne passe ni sur la Collégiale, ni sur le centre commercial (nommé le Méridien). Remarque : Lors de la définition du premier système GPS en 1970, l’origine a été définie sur des critères qui l’ont située à 5,3 secondes du méridien de Greenwich, c’est-à-dire 102,4 m plus à l’est. L’origine a donc été décalée pour s’adapter à cette nouvelle technologie

1 Rue de l'Industrie 65420 Ibos
- Mairie Ibos -
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Moulin Cassagnet

Ce moulin est repéré, comme plusieurs autres à Ibos, sur le cadastre napoléonien de 1821 comme le « moulin à Peninot ». Le jeu des successions ne nous transmet que le nom du dernier propriétaire, Cassagnet-Chitou, qui a fait fonctionner le moulin jusqu’à l’entre-deux guerres au XX° siècle. Depuis, les dispositifs d’amenée d’eau et les mécaniques ont été malheureusement presque totalement démantelés. Ce moulin se situe sur une dérivation du Souy, une des rivières qui parcourent le territoire d’Ibos d’est en ouest. Le Souy prend sa source dans le bois d’Ossun et rejoint l’Echez à Oursbelille. Le dernier propriétaire était une meunière. Elle rémunérait son travail par le prélèvement d’une poignée de farine blutée (séparée du son) sur chaque sac de grain moulu. Cette poignée portait le nom gascon de «pugnera» qui avait un volume propre à chaque meunier et signalait ainsi sa générosité ou son avarice. On disait « qu’a pugnera hort » (= il a la poignée forte), pour signifier que le meunier prélevait largement son dû.

12 Chemin du Cap de Segues 65420 Ibos
- Mairie Ibos -
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Lac de la Passade

Le quartier de la Passade tient son nom du ruisseau de la Passade qui prend sa source auprès de l’actuelle rue de la Galète et rejoint le Souy. Le lavoir communal avait été édifié sur ce ruisseau au XIX° siècle. Mais la zone, particulièrement plate, était marécageuse. Elle a donc été entièrement drainée dans les années 1970 pour permettre l’édification du tout premier lotissement d’Ibos, typique de l’urbanisme volontaire de cette époque. Toutes les eaux drainées ont été récupérées dans ce ‘lac’, dont les déblais ont été utilisés en remblai pour niveler et surélever légèrement le terrain du lotissement. Le lavoir à cette occasion fut détruit, mais les « labasses » ont été récupérées pour daller le devant de la Mairie. Les « labasses » sont ces larges plaques de schistes sur lesquelles les lavandières frottaient leur linge ; « laba » signifie en gascon laver et le verbe a probablement donné son nom aux pierres en question.

11 Place du Lac 65420 Ibos
- Mairie Ibos -
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Forêt d'Ibos

La forêt occupe une superficie de 792 hectares, soit 24 % du territoire de la commune. Propriété communale, elle couvre 705ha gérés par l’Office National des Forêts. Le bois du commandeur La plantade d’Ibos est plus connue sous le nom de Bois du Commandeur. Celui-ci constitue une partie très particulière de la forêt d’Ibos, propriété communale depuis 1370 et d’une superficie de 720 ha. Le bois du Commandeur couvrait 22 ha et a été planté au cours du 18e siècle. Il s’étendait alors jusqu’à la commune de Bordères sur l’Echez. L’Office National des Forêts Les 1624 chênes pédonculés qui restent auraient entre 200 et 260 ans. On estime que dans les 30 ans à venir, il faudra les remplacer. L’Office National des Forêts, gestionnaire de la forêt communale, a donc fait des propositions pour la renouveler progressivement à l’identique.

- Mairie Ibos -
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A64 : site archéologique

Lors de la construction de l’autoroute A64, en 1979, un tumulus abritant 59 sépultures a été mis au jour. Les fouilles réalisées sur deux ans ont permis de trouver une multitude d’objets conservés et restaurés par le Musée d’Aquitaine de Bordeaux, dans le département de la Préhistoire et de la Protohistoire. Ils datent du Premier âge du fer (450 avant JC). Des urnes funéraires, des poteries, des fibules et des armes… Le tumulus et l’oppidum peuvent être visités dans le cadre de la boucle 4 : La Forestière (en cours d'élaboration).

Chemin du Buala-Dessus 65420 Ibos
- Mairie Ibos -
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Les écluses

Les rivères qui parcourent le pied du coteau de Ger ont été, de temps immémorial, captées et détournées pour arroser les prés. Cet arrosage était capital en été pour produire des fourrages suffisants afin de nourrir le bétail tout l’hiver. Il a nécessité le creusement de fossés rejoignant chaque pré où l’eau était alternativement dirigée selon des calendriers souvent très réglementés. La distribution de l’eau était assurée par ces écluses qui sont des ouvrages d’art de conception simple mais efficace. De hautes pierres, simplement équarries à l’arrière mais bien taillées sur une face, étaient fichées de part et d’autre du canal et posées sur une dalle de schiste qui formait un seuil en travers du canal ou de la riviere. Elles étaient creusées d’une rainure verticale où le paysan glissait les palanques de bois ou d’ardoise, formant ainsi une digue appelée « pachero » en gascon. Le paysan pouvait ainsi espérer jusqu’à trois coupes de foin entre le printemps et l’automne : de l’herbe épaisse pour la première et plus fine pour les deux suivantes (regain).

Chemin du Buala-Dessus 65420 Ibos
- Mairie Ibos -
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Le pigeonnier

Situé derrière les jardins, à la limite des prés et des champs, le pigeonnier de la maison Marca est particulièrement original. C’est un petit édifice soigné, placé à l’angle d’un enclos aux murs de galets, assez loin des chemins. Sa silhouette est élancée : les deux niveaux bâtis sont surmontés d’un toit d’ardoise à 4 fortes pentes légèrement cintrées par un coyau, et d’un épi de faitage en zinc. Par sa forme, le pigeonnier domine l’aire que les volatiles devaient couvrir pour se nourrir. Le plus bas niveau forme garde au sol pour protéger le colombier des prédateurs. Il abrite une petite pièce de service sans porte, éclairée de deux occuli ouverts soit vers les champs soit vers l’enclos. Un escalier extérieur en bois donne accès au niveau de la chambre des boulins, ces sorte de nichoirs aménagés dans les murs, où le fermier recueillait œufs et jeunes pigeonneaux pour varier la nourriture familiale. La fiente, riche engrais naturel, était régulièrement prélevée et utilisée comme fumure au jardin. Des planches et des trous d’envol courent en haut des murs nord, est et sud, bien abrités sous l’avant toit. Le côté ouest est trop exposé au vent pluie pour convenir au repos des pigeons. Sur les versants sud et est du toit, les plus favorables, de larges outeaux ou lucarnes d’envols servent aussi d’accès aux oiseaux et attiraient parfois des tourterelles, des ramiers ou des palombes Le plus bas niveau forme garde au sol pour protéger le colombier des prédateurs. Il abrite une petite pièce de service sans porte, éclairée de deux occuli ouverts soit vers les champs soit vers l’enclos. Un escalier extérieur en bois donne accès au niveau de la chambre des boulins, ces sorte de nichoirs aménagés dans les murs, où le fermier recueillait œufs et jeunes pigeonneaux pour varier la nourriture familiale. La fiente, riche engrais naturel, était régulièrement prélevée et utilisée comme fumure au jardin. Des planches et des trous d’envol courent en haut des murs nord, est et sud, bien abrités sous l’avant toit. Le côté ouest est trop exposé au vent pluie pour convenir au repos des pigeons. Sur les versants sud et est du toit, les plus favorables, de larges outeaux ou lucarnes d’envols servent aussi d’accès aux oiseaux et attiraient parfois des tourterelles, des ramiers ou des palombes Chaque région possède son type de pigeonnier, d’un modèle plus ou moins remarquable, adapté aux traditions, au climat, aux techniques et aux matériaux locaux. A Ibos, le pigeonnier est généralement réduit à quelques trous et une simple planche d’envol dans une paroi en bois en haut d’un pignon de grange, au sud de préférence mais à l’est parfois, sous un avant toit. Il peut aussi faire corps avec le poulailler qui surmonte en général les porcheries. Le pigeonnier de la maison Marca est donc une exception, témoin d’une période faste de la ferme en objet et peut-être d’une coutume importée d’une autre région. Il n’apparait pas sur le cadastre napoléonien de 1821, malgré la précision de ce document. On peut donc penser que la construction est postérieure à cette date.

3 Rue Brauhauban 65420 Ibos
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Maison Marca

Au n° 40 de la rue des Pyrénées, cette maison a conservé tous les éléments de la ferme iboscéenne, hormis ses couleurs, enrichis d’un vocabulaire classique et d’une variété de décors peu courante à Ibos. L’ensemble est visible au travers de grilles forgées qui remplacent les hauts murs de galets habituels. Ce couteux travail de ferronnerie a été réalisé au milieu du XIX° siècle (date en haut du portail) et atteste le prestige exprimé par les propriétaires. La maison, à deux étages et très vaste, est surmonté d’un toit à forte pente en ardoise. De la rue, on voit d’abord le beau pignon surmonté d’un fronton et d’une souche de cheminée armoriée. Il est percé de six fenêtres ; rappelons que l’impôt sur les portes et fenêtres n’a été supprimé qu’en 1926 et comparons avec les autres pignons donnant sur la même rue… on voit que les propriétaires n’ont pas cherché à réduire l’imposition fiscale à l’époque de la construction. La façade principale est ornée de pilastres, chapiteaux et d’une imposante corniche réalisée en surépaisseur d’enduit, s’ajoutant aux beaux encadrements en pierre de taille La cour est pavée de galets réglés par des caniveaux qui amène le regard vers la grange du fond de la cour. Les planchers et les toits de cette grange sont soutenus par des grands piliers ronds ou carrés, en pierre massive, avec socle et chapiteau. Sur la droite de cette grange, ils encadrent la porcherie surmontée du poulailler. Les loges des porcs sont remarquablement aérées par un barreaudage de pierre placé au-dessus des auges, montrant à quel point l’usage modeste du bâtiment (abri des animaux) n’échappe pas au souci de beauté de toute la cour. Au début du XIX° siècle, cette maison s’était spécialisée, avec quelques autres, dans l’élevage de chevaux pour le compte des Haras départementaux et à l’usage des hussards casernés à Tarbes. La place du Pradet, sur laquelle ouvre largement la cour, servait de lieu de présentation des montures lors des ventes régulières : on faisait tourner les chevaux et montrer leurs allures aux militaires en charge de les acquérir.

42 Rue des Pyrénées 65420 Ibos
- Mairie Ibos -
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La croix du Pradet

Sur la place dite du Pradet en allant vers le sud en direction d’Azereix, place célèbre avant la guerre de 1914 pour les démonstrations de l’élevage de chevaux de la maison Sansoulet, se trouve la croix du Pradet.

42 Rue des Pyrénées 65420 Ibos
- Mairie Ibos -
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Chemin des Mouraillettes

Ce petit chemin bucolique, dit des Mouraillettes, sinue entre les maisons et relie la rue du Pic du Midi à la place du Plaçot. En continuant sur la rue du Pic du Midi, vous arrivez à proximité du cimetière du Sendé. Sa structure en arc de cercle est originale et le point de vue sur la plaine d’Ibos et la chaine des Pyrénées est saisissant (à découvrir dans la boucle 3).

11 Rue du Pic du Midi 65420 Ibos
- Mairie Ibos -
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La Chapelle Saint-Roch

Saint Roch est le Saint patron des professions médicales, des animaux maltraités et le guérisseur des pestiférés. Le culte de Saint Roch s’est surtout développé en Bigorre lors d’épidémies de peste du XVIIe siècle. Cette chapelle est coiffée d’un clocheton à courbe et contrecourbe caractéristique de l’art baroque. Deux pilastres encadrent la porte et les barreaux de section carrée de la façade sont disposés en losange, ce qui favorise les jeux d’ombre et de lumière à l’intérieur. En 1822, la mairie la fit restaurer et réalisa d’important travaux intérieurs en 1847. Dans les années 1980, la toiture fut refaite et, à l’instigation de Denis Pécassou, aidé d’un groupe de bénévoles, tout l’intérieur fut orné de fresques murales. Ces fresques évoquent des scènes de la vie rurale en liaison avec la religion : - « les rogations » : le prêtre, en procession avec les fidèles, bénissait les champs en faisant halte devant les croix du village. - la bénédiction des troupeaux du village qui se pratiquait une fois par an.

11 Rue de la Collégiale 65420 Ibos
- Mairie Ibos -
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La Collégiale Saint-Laurent

L’histoire de la Collégiale Aux XIe-XIIe siècles, on trouve plusieurs églises sur le territoire d’Ibos mais Saint-Laurent va devenir la plus importante et le centre de la paroisse. De cette lointaine époque, l’église a conservé à ses pieds un cimetière de forme arrondie, vestige fossilisé d’un enclos ecclésial qui était ici exceptionnellement grand. Dans cet espace entouré de murs et de fossés la population pouvait trouver refuge en temps de guerres. Les derniers vestiges des fossés ont disparu au XIXe siècle mais leur présence explique le nom de « château » ou « forteresse » utilisé autrefois pour qualifier Ibos. Cette église romane a été très vite remplacée par un édifice plus vaste dont il demeure une partie au niveau de la nef. Les six chapelles toujours visibles, établies entre des contreforts, font de cette église une collégiale, c’est-à-dire un lieu de culte desservi par un collège de prêtres appelés « prébendés ». Ils tiraient en effet leurs revenus de prébendes, ensemble de revenus constitués à partir de terres et de dons faits par testament. À Ibos, on ignore la date de fondation de ce collège mais beaucoup apparaissent dans des bourgs de la région aux XIIIe et XIVe siècles. En 1342 Ibos devient le siège d’un archiprêtré, circonscription religieuse regroupant de nombreuses paroisses. Vers la même époque, le chœur actuel est mis en chantier avec l’objectif de rebâtir toute l’église. Seul le chevet sera terminé avec ses grandes baies permettant d’installer d’immenses verrières. Aux XVe et XVIe siècles, les parties hautes sont reprises et fortifiées avec chemin de ronde. En 1569, durant les guerres de Religion, la Bigorre catholique est dévastée par des troupes protestantes venues du Béarn qui est à son tour ravagé. La collégiale d’Ibos est incendiée et pillée. En 1592, elle est investie par des ultras catholiques de la Ligue qui en font leur camp retranché. Lorsqu’ils sont chassés, une partie des voûtes et des défenses sont détruites pour éviter une nouvelle occupation des lieux. Par la suite, l’église est restaurée. L’imposant clocher aux allures de donjon ne date en réalité que des années 1690. À l’époque baroque, un important mobilier est réalisé, dont il reste quelques éléments Lors de la Révolution, les prêtres prébendés quittent la collégiale qui devient par la suite simple église paroissiale. Au cours du XIXe siècle, la Collégiale est restaurée avec des éléments de style néo-gothique ; elle est l’un des premiers édifices des Hautes-Pyrénées à être classé Monument historique, en 1862. Elle conserve toujours son ancien nom de Collégiale en souvenir d’un passé prestigieux qui demeure dans son architecture. Les particularités architecturales de la Collégiale L’édifice est caractéristique du style gothique languedocien avec une nef très large, des contreforts entre lesquels sont établies des chapelles qui pouvaient être percées de grandes baies divisées par des meneaux et des remplages de pierre. Ces ouvertures, au chevet de la collégiale, avaient été en grande parties murées ; toutes ont été refaites au XIXe siècle. La calade Avant d’entrer dans la Collégiale, on peut admirer le Parvis orné d’une calade (tapis de cailloux polychromes formant des motifs) signé Guy « le Paveur » et qui date de 1875 (à l’époque on signait toujours par son prénom). La restauration de ce pavage a été réalisée en 1994 par le lycée Professionnel Agricole Adriana qui est sur notre commune, guidés par Mr Andrey Trey d’Ibos, maçon, avec des galets blancs et noirs ramassés dans l’Adour par des élèves ingénieurs de l’ENIT de Tarbes. " On remarquera à l’intérieur : - La clé de voûte du chœur, décoré de la figure de saint Laurent et de blasons. - L’imposant maître-autel galbé, en marbres variés, établi au XIXe siècle par l’artiste bordelais Jaboin. Il est encadré par deux anges adorateurs. - Les nombreux sièges alignés le long des murs du chœur et surmontés de boiseries (XVIIe-XVIIIe siècles). Y prenaient place l’archiprêtre, les prêtres de la Collégiale, d’autres prêtres, enfants de chœurs, chantres… d’où leur nombre important. - Les murs sont ornés de plusieurs grands tableaux du XIXe siècle, certains copiés d’œuvres connues par des gravures. Ils sont dus aux pinceaux de Lataste, professeur de dessin à Tarbes et au père Pibou, prêtre de Garaison. Un tableau plus petit représente le visage du Christ sur un linge (Sainte-Face). - L’ensemble remarquable des vitraux à personnages et décor d’architecture, réalisés dans les années 1850 par l’atelier Goussard, de Condom (Gers). - La statue de saint Laurent, en bois sculpté, peint et doré (XVIIe siècle). Laurent était diacre à Rome du pape Sixte II (statue placée en face). Ce saint était d’origine espagnole, son culte à Ibos montre l’importance des relations entre les deux côtés de la frontière. - La chaire à prêcher en bois sculpté et doré, ornée de médaillons. Elle est attribuée à Marc Ferrère, membre d’une importante dynastie de maîtres-sculpteurs d’Asté. - La cuve des fonts baptismaux, ancien bénitier, en marbres de Campan. - Chacune des six chapelles possède un autel dédié à un saint différent (comme les vitraux) qui renvoie parfois aux anciennes confréries de métiers qui existaient à Ibos. Sources : Association Demain la Collégiale, classe Patrimoine du collège Paul Éluard, Stéphane Abadie, Thibaut de Rouvray. VISITES Pendant les horaires d’ouverture de la mairie (du lundi au vendredi : 8h -12h et 13h15 – 18h), demandez la clé à l’accueil de la mairie

2 Rue de la Collégiale 65420 Ibos
- Mairie Ibos -
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La Maison des Patrimoines

Vous pouvez prolonger ce moment de visite et d’histoire en poussant la porte de la Maison des Patrimoines…

4 Rue des Pyrénées 65420 Ibos
- Mairie Ibos -
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Auteur de la donnée

Image Mairie Ibos
proposé par Mairie Ibos
Place Verdun 65420 IBOS France

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