Alerte

Alertes

À voir autour
Voir plus
Ouvrir
Fermer
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter

Oups... Il semblerait que Cirkwi n'ait pas l'autorisation d'utiliser votre position.

Description
Carte
Points d'intérêt
Notes et avis
À voir autour

"La Méridienne" : de moulins en pigeonniers

"La Méridienne" : de moulins en pigeonniers
"La Méridienne" : de moulins en pigeonniers
"La Méridienne" : de moulins en pigeonniers
"La Méridienne" : de moulins en pigeonniers

Description

La commune d’Ibos couvre une superficie de 3288 ha, soit le double de celle de Tarbes. Au Moyen Age, Ibos est, avec Bagnères de Bigorre, Lourdes, Tarbes, Rabastens et Vic, l’une des agglomérations les plus importantes de la province de Bigorre. Sa situation dans une vaste plaine au contact du piémont et du Béarn voisin a permis à Ibos de se développer sur le plan économique et politique. Ibos compte 254 maisons ou feux en 1313 et déjà 1660 habitants à la veille de la Révolution.
La riche architecture bigourdane du village, remontant pour l’essentiel aux XVIII° et XIX° siècles, témoigne de ce passé florissant. Nombreuses sont les habitations dotées d’un grand portail sur la rue et d’une cour pavée de galets autour de laquelle sont distribuées les dépendances.

Actuellement, Ibos compte 3050 habitants. Outre deux zones d’activités importantes, Eurocampus Pyrénées (au rond-point de l’autoroute A64) et le parc d’activités Maye Lanne, Ibos a aussi sur son territoire la zone commerciale la plus importante du secteur : Le Méridien, ainsi nommé en raison du Méridien de Greenwich qui traverse la commune.

Informations techniques

Vélo route
Difficulté
Non renseignée
Dist.
7.3 km
Afficher plus d'informations

Profil altimétrique

Point de départ

1 Rue des Platanes , 65420Ibos
Lat : 43.2337Lng : 0.00142

Points d'intérêt

image du object

Le pigeonnier

Situé derrière les jardins, à la limite des prés et des champs, le pigeonnier de la maison Marca est particulièrement original. C’est un petit édifice soigné, placé à l’angle d’un enclos aux murs de galets, assez loin des chemins. Sa silhouette est élancée : les deux niveaux bâtis sont surmontés d’un toit d’ardoise à 4 fortes pentes légèrement cintrées par un coyau, et d’un épi de faitage en zinc. Par sa forme, le pigeonnier domine l’aire que les volatiles devaient couvrir pour se nourrir. Le plus bas niveau forme garde au sol pour protéger le colombier des prédateurs. Il abrite une petite pièce de service sans porte, éclairée de deux occuli ouverts soit vers les champs soit vers l’enclos. Un escalier extérieur en bois donne accès au niveau de la chambre des boulins, ces sorte de nichoirs aménagés dans les murs, où le fermier recueillait œufs et jeunes pigeonneaux pour varier la nourriture familiale. La fiente, riche engrais naturel, était régulièrement prélevée et utilisée comme fumure au jardin. Des planches et des trous d’envol courent en haut des murs nord, est et sud, bien abrités sous l’avant toit. Le côté ouest est trop exposé au vent pluie pour convenir au repos des pigeons. Sur les versants sud et est du toit, les plus favorables, de larges outeaux ou lucarnes d’envols servent aussi d’accès aux oiseaux et attiraient parfois des tourterelles, des ramiers ou des palombes Le plus bas niveau forme garde au sol pour protéger le colombier des prédateurs. Il abrite une petite pièce de service sans porte, éclairée de deux occuli ouverts soit vers les champs soit vers l’enclos. Un escalier extérieur en bois donne accès au niveau de la chambre des boulins, ces sorte de nichoirs aménagés dans les murs, où le fermier recueillait œufs et jeunes pigeonneaux pour varier la nourriture familiale. La fiente, riche engrais naturel, était régulièrement prélevée et utilisée comme fumure au jardin. Des planches et des trous d’envol courent en haut des murs nord, est et sud, bien abrités sous l’avant toit. Le côté ouest est trop exposé au vent pluie pour convenir au repos des pigeons. Sur les versants sud et est du toit, les plus favorables, de larges outeaux ou lucarnes d’envols servent aussi d’accès aux oiseaux et attiraient parfois des tourterelles, des ramiers ou des palombes Chaque région possède son type de pigeonnier, d’un modèle plus ou moins remarquable, adapté aux traditions, au climat, aux techniques et aux matériaux locaux. A Ibos, le pigeonnier est généralement réduit à quelques trous et une simple planche d’envol dans une paroi en bois en haut d’un pignon de grange, au sud de préférence mais à l’est parfois, sous un avant toit. Il peut aussi faire corps avec le poulailler qui surmonte en général les porcheries. Le pigeonnier de la maison Marca est donc une exception, témoin d’une période faste de la ferme en objet et peut-être d’une coutume importée d’une autre région. Il n’apparait pas sur le cadastre napoléonien de 1821, malgré la précision de ce document. On peut donc penser que la construction est postérieure à cette date.

3 Rue Brauhauban 65420 Ibos
- Mairie Ibos -
Consulter
image du object

Maison Marca

Au n° 40 de la rue des Pyrénées, cette maison a conservé tous les éléments de la ferme iboscéenne, hormis ses couleurs, enrichis d’un vocabulaire classique et d’une variété de décors peu courante à Ibos. L’ensemble est visible au travers de grilles forgées qui remplacent les hauts murs de galets habituels. Ce couteux travail de ferronnerie a été réalisé au milieu du XIX° siècle (date en haut du portail) et atteste le prestige exprimé par les propriétaires. La maison, à deux étages et très vaste, est surmonté d’un toit à forte pente en ardoise. De la rue, on voit d’abord le beau pignon surmonté d’un fronton et d’une souche de cheminée armoriée. Il est percé de six fenêtres ; rappelons que l’impôt sur les portes et fenêtres n’a été supprimé qu’en 1926 et comparons avec les autres pignons donnant sur la même rue… on voit que les propriétaires n’ont pas cherché à réduire l’imposition fiscale à l’époque de la construction. La façade principale est ornée de pilastres, chapiteaux et d’une imposante corniche réalisée en surépaisseur d’enduit, s’ajoutant aux beaux encadrements en pierre de taille La cour est pavée de galets réglés par des caniveaux qui amène le regard vers la grange du fond de la cour. Les planchers et les toits de cette grange sont soutenus par des grands piliers ronds ou carrés, en pierre massive, avec socle et chapiteau. Sur la droite de cette grange, ils encadrent la porcherie surmontée du poulailler. Les loges des porcs sont remarquablement aérées par un barreaudage de pierre placé au-dessus des auges, montrant à quel point l’usage modeste du bâtiment (abri des animaux) n’échappe pas au souci de beauté de toute la cour. Au début du XIX° siècle, cette maison s’était spécialisée, avec quelques autres, dans l’élevage de chevaux pour le compte des Haras départementaux et à l’usage des hussards casernés à Tarbes. La place du Pradet, sur laquelle ouvre largement la cour, servait de lieu de présentation des montures lors des ventes régulières : on faisait tourner les chevaux et montrer leurs allures aux militaires en charge de les acquérir.

42 Rue des Pyrénées 65420 Ibos
- Mairie Ibos -
Consulter
image du object

La Collégiale Saint-Laurent

L’histoire de la Collégiale Aux XIe-XIIe siècles, on trouve plusieurs églises sur le territoire d’Ibos mais Saint-Laurent va devenir la plus importante et le centre de la paroisse. De cette lointaine époque, l’église a conservé à ses pieds un cimetière de forme arrondie, vestige fossilisé d’un enclos ecclésial qui était ici exceptionnellement grand. Dans cet espace entouré de murs et de fossés la population pouvait trouver refuge en temps de guerres. Les derniers vestiges des fossés ont disparu au XIXe siècle mais leur présence explique le nom de « château » ou « forteresse » utilisé autrefois pour qualifier Ibos. Cette église romane a été très vite remplacée par un édifice plus vaste dont il demeure une partie au niveau de la nef. Les six chapelles toujours visibles, établies entre des contreforts, font de cette église une collégiale, c’est-à-dire un lieu de culte desservi par un collège de prêtres appelés « prébendés ». Ils tiraient en effet leurs revenus de prébendes, ensemble de revenus constitués à partir de terres et de dons faits par testament. À Ibos, on ignore la date de fondation de ce collège mais beaucoup apparaissent dans des bourgs de la région aux XIIIe et XIVe siècles. En 1342 Ibos devient le siège d’un archiprêtré, circonscription religieuse regroupant de nombreuses paroisses. Vers la même époque, le chœur actuel est mis en chantier avec l’objectif de rebâtir toute l’église. Seul le chevet sera terminé avec ses grandes baies permettant d’installer d’immenses verrières. Aux XVe et XVIe siècles, les parties hautes sont reprises et fortifiées avec chemin de ronde. En 1569, durant les guerres de Religion, la Bigorre catholique est dévastée par des troupes protestantes venues du Béarn qui est à son tour ravagé. La collégiale d’Ibos est incendiée et pillée. En 1592, elle est investie par des ultras catholiques de la Ligue qui en font leur camp retranché. Lorsqu’ils sont chassés, une partie des voûtes et des défenses sont détruites pour éviter une nouvelle occupation des lieux. Par la suite, l’église est restaurée. L’imposant clocher aux allures de donjon ne date en réalité que des années 1690. À l’époque baroque, un important mobilier est réalisé, dont il reste quelques éléments Lors de la Révolution, les prêtres prébendés quittent la collégiale qui devient par la suite simple église paroissiale. Au cours du XIXe siècle, la Collégiale est restaurée avec des éléments de style néo-gothique ; elle est l’un des premiers édifices des Hautes-Pyrénées à être classé Monument historique, en 1862. Elle conserve toujours son ancien nom de Collégiale en souvenir d’un passé prestigieux qui demeure dans son architecture. Les particularités architecturales de la Collégiale L’édifice est caractéristique du style gothique languedocien avec une nef très large, des contreforts entre lesquels sont établies des chapelles qui pouvaient être percées de grandes baies divisées par des meneaux et des remplages de pierre. Ces ouvertures, au chevet de la collégiale, avaient été en grande parties murées ; toutes ont été refaites au XIXe siècle. La calade Avant d’entrer dans la Collégiale, on peut admirer le Parvis orné d’une calade (tapis de cailloux polychromes formant des motifs) signé Guy « le Paveur » et qui date de 1875 (à l’époque on signait toujours par son prénom). La restauration de ce pavage a été réalisée en 1994 par le lycée Professionnel Agricole Adriana qui est sur notre commune, guidés par Mr Andrey Trey d’Ibos, maçon, avec des galets blancs et noirs ramassés dans l’Adour par des élèves ingénieurs de l’ENIT de Tarbes. " On remarquera à l’intérieur : - La clé de voûte du chœur, décoré de la figure de saint Laurent et de blasons. - L’imposant maître-autel galbé, en marbres variés, établi au XIXe siècle par l’artiste bordelais Jaboin. Il est encadré par deux anges adorateurs. - Les nombreux sièges alignés le long des murs du chœur et surmontés de boiseries (XVIIe-XVIIIe siècles). Y prenaient place l’archiprêtre, les prêtres de la Collégiale, d’autres prêtres, enfants de chœurs, chantres… d’où leur nombre important. - Les murs sont ornés de plusieurs grands tableaux du XIXe siècle, certains copiés d’œuvres connues par des gravures. Ils sont dus aux pinceaux de Lataste, professeur de dessin à Tarbes et au père Pibou, prêtre de Garaison. Un tableau plus petit représente le visage du Christ sur un linge (Sainte-Face). - L’ensemble remarquable des vitraux à personnages et décor d’architecture, réalisés dans les années 1850 par l’atelier Goussard, de Condom (Gers). - La statue de saint Laurent, en bois sculpté, peint et doré (XVIIe siècle). Laurent était diacre à Rome du pape Sixte II (statue placée en face). Ce saint était d’origine espagnole, son culte à Ibos montre l’importance des relations entre les deux côtés de la frontière. - La chaire à prêcher en bois sculpté et doré, ornée de médaillons. Elle est attribuée à Marc Ferrère, membre d’une importante dynastie de maîtres-sculpteurs d’Asté. - La cuve des fonts baptismaux, ancien bénitier, en marbres de Campan. - Chacune des six chapelles possède un autel dédié à un saint différent (comme les vitraux) qui renvoie parfois aux anciennes confréries de métiers qui existaient à Ibos. Sources : Association Demain la Collégiale, classe Patrimoine du collège Paul Éluard, Stéphane Abadie, Thibaut de Rouvray. VISITES Pendant les horaires d’ouverture de la mairie (du lundi au vendredi : 8h -12h et 13h15 – 18h), demandez la clé à l’accueil de la mairie

2 Rue de la Collégiale 65420 Ibos
- Mairie Ibos -
Consulter

Auteur de la donnée

Image Mairie Ibos
proposé par Mairie Ibos
Place Verdun 65420 IBOS France

Notes et avis

À voir autour
Voir plus
Ouvrir
Fermer
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Prudence !
Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾