Le Saut du Chien

Le parcours du sentier botanique est constitué de :- un panneau général, situé sur le parking du Laux, (où de magnifiques tables, en pierre et ardoises, permettent de faire une pause, ou de pique-niquer). Il décrit une légende écrite par les collégiens sur le nom de « Saut du chien », une carte de situation.- 24 panneaux explicatifs permettant de découvrir une partie de la flore locale. Descriptif de l’arbre, nom en français, en latin et en occitan, dessin des feuilles, de l’arbre et des fruits.

Le site du Saut du Chien est une succession de cascades assez impressionnantes dans un cahot granitique où coule le petit ruisseau de la Plane. Deux plates-formes ont été aménagées en surplomb, ce qui permet aux promeneurs de découvrir un peu mieux le décor sauvage, d’apercevoir en bas la retenue de Couesque sur la Truyère et également sur le piton, de l’autre côté, le village de Valon avec son château qui paraît surveiller le parfait accord entre la rusticité du paysage et la technique très pointue de l’usine hydroélectrique, l’une des plus puissantes d’Europe cachée dans ses entrailles.Le nom de ce lieu privilégié est dû à ce grand rocher que l’on peut voir au pied d’une cascade surmonté d’une pierre en forme de tête de chien.

C'est à travers trois départements la Lozère, le Cantal et l'Aveyron que la Truyère trace son parcours long de 170 km. Le profil de ses vallées est souvent favorable aux installations hydroélectriques, en effet, barrages et bassins interrompent désormais l'écoulement naturel de la Truyère.On peut apercevoir en bas la retenue de Couesque qui alimente l'usine hydroélectrique souterraine de Montézic située au pied de la cascade du Saut du Chien. Cette usine a une particularité, c'est une STEP (Station de Transfert d'Energie par Pompage).Ce système utilise deux bassins ayant entre eux une dénivellation d'environ 400 m ; un premier bassin (supérieur) qui est le lac de Montézic, et un second bassin (inférieur) que l'on peut apercevoir (la Truyère). L'eau stockée dans le bassin supérieur est turbinée aux heures de forte consommation d'électricité, cette eau est alors récupérée dans le bassin inférieur. Aux heures de moindre consommation, l'eau du bassin inférieur est pompée vers le supérieur en utilisant l'électricité des centrales nucléaires qui ne peuvent stopper leur production d'électricité spontanément.